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Dans la mesure ou ce titre peut-être amené à apparaitre dans de petits espaces, merci de renseigner une version raccourci de celui-ci gardant le sens principal de celui-ci. Par exemple : "Avatar de James Cameron élu meilleur film de l'année" deviend : "Avatar élu meilleur film".
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Il est important que cette page soit trouvée sur Internet ! Aussi le choix de mot clé contenu dans l'article à mettre en avant peut aider les moteurs de recherche à la trouver. Par exemple : "Avatar de James Cameron élu meilleur film de l'année" donne : "avatar, james, cameron, elu, meilleur, film, 2012".
Quand cet article sera partagé sur un réseau sociale ou affiché dans un moteur de recherche, il y a de forte chance que ce soit ce texte qui l'accompagne. Ce doit être une phrase explicative de l'article. Généralement la première phrase.
Bonjour,
Je ne suis pas très au fait de la procédure pour afficher les photos, merci de m'indiquer comment faire. J'ai 1 photo-montage fait à partir de deux photos
2 fichiers sons pour le téléphone:
- L'appel de l'Ikran
- Chants Na'vi
Et le résultat sur mon Galaxy.
Tsuwokan ne dormait pas, il ne trouvait pas le sommeil sous cette chaleur étouffante.
Alors qu'il descendait du Kelutral pour s'entrainer, histoire de passer le temps, Tsuwokan entendit la voix de Maâ et de Hufweri.
Et vu la tonalité de leur voix, cela semblait très grave. Sa curiosité le poussa à se camoufler dans les branchages et à tendre l'oreille à leur discussion.
Alors que le jour se levait à peine et que les faibles rayons de soleil du matin percaient à travers le feuillage épais du kelutral, Maâ-Luz, à l'affut, finissait son tour de garde sur les hautes branches...
Son oreille se dressa alors, intrigué par une agitation soudaine dans le bas de l'Arbre-Maison! Elle descendit rapidement et croisa Hufweri'Taronyu, une lueur d'inquiétude brillant dans son regard...
Maâ-Luz:Que se passe-t'il ma tsmukan? Tu me semble agité...
Hufweri:Je...j'ai...j'ai vu!!! Des na'vis!!!
Maâ-Luz resta interloquée devant le discours incohérent de Hufweri et attendit qu'il en dise en peu plus....
Participants : Maâ-Luz, Spiritao, Toa CALDEX, Ateyo'Yarik, Hufweri'taronyu.
==> D'autres membres peuvent y participer en postant un HS et en ayant l'accord de la majorité des autres participants, ou en m'envoyant un MP
_______________________________________
Il faisait chaud, trop chaud à mon goût. L'air était humide, lourd. Heureusement, de légères brises rafraîchissaient la peau de temps à autre. Mais ce n'était que le matin. Pratiquement tous les habitants du Kelutral dormaient : l'ambiance s'était beaucoup adoucie depuis que le temps du Grand Chagrin est passé.
Par ces temps de grandes chaleurs, j'allais souvent me baigner, presque tous les jours. Mais ces derniers jours, je m'étais aperçu que les poissons, petits à grands, étaient devenus agressifs. Le peu qui avaient des dents m'avaient mordu. Peut-être paraitrais-je Un peu trop prudent, voire hypocondriaque.
Le temps était venu de faire une balade ! Je sautai de mon hamac et allai de ce pas dans la forêt. Et comme d'habitude, je me promenais dans les arbres. Et je courais. Mais à un moment, je m'arrêtai. Il y avait deux Na'vis qui marchaient en direction de notre Kelutral. Je ne les connaissais pas.
Na'vi 1 : ... les observer par le Nord. Moi par l'Est. Les autres arriveront pour espionner le Sud et l'Ouest.
Na'vi 2 : Parfait, dépêchons-nous... Il faut assurer et rentrer à l'heure pour le rapport.
Mon coeur s'emballa. Il fallait que je rentre et que je dise cela. Et vite.
Mais presque tout le monde dormait au Kelutral. Je le parcourus encore et encore.
Moi : Y a quelqu'un ?! {gémissement d'impatience} : Vite...
Dernière modification le 9 Juil. 11 à 10h55 par Hufweri'taronyu
(Pour les liens musicaux : faite "Ouvrir lien dans un nouvel onglet" )
(Lien musicale pour accompagner la lecture : http://www.y(...)DMyvkFZnSDs )
Il fait nuit dehors... une nuit bien lumineuse... une nuit bien mystérieuse... une nuit qui laissera un grand jour se lever. Un jour nouveau... pour une nouvelle vie qui commence...
J'observe dehors, seul ici, en train de finir le reste de mes céréales dans la cantina déserte. Encore fasciné, encore absorbé par la beauté, qui ébloui, à travers les vitres, l'intérieur sombre de la salle. Depuis que nous sommes ici, je n'arriverai vraiment pas à m'y habituer... cette planète ressort un tel esprit, une telle magie... qu'elle s'en retrouve presque renversante, troublante pour une conscience humaine. A la lueur de ces douces lumières, je secoue ma tête encore endormie, puis, après ranger mon plateau, me dirige vers la salle de contrôle des Avatars.
Personne. Pas un chat dans les couloirs. Tout les autres dorment encore... de mon côté je me prépare pour mon premier vrai départ. Arrivé à destination, j'essaye de m'installer le plus confortablement possible dans l'étroit caisson et démarre la procédure de transfert. Toujours ces sensations. La turbine tourne, les paupières s'alourdissent, la tête vous chauffe tel une fièvre brutale, un tunnel de milles et une couleurs apparaît alors en face de vous, avant de vous plonger dans un flash absolue de lumière. Puis ce réveil en sursaut, suivi d'une profonde et rapide inspiration qui rafraichit alors radicalement la totalité de vous-même. Les premières fois sont un peu difficiles, ont s'en retrouvent assez perturbé.... assez désorienté, mais... après quelques minutes... une nouvelle sensation apparaît... celle d'être là, réellement là, corps et âme, et, cette sensation, est l'une des plus belle de ce monde.
Je me lève et part de la salle où sont entreposé d'habitude les Avatars. Je ne reviendrai plus ici... Je prépare mes quelques affaires de survie pour la route... prochaine destination Com'Ava.
En les rassemblant, je reste en admiration, quelques secondes, sur les deux katanas que j'emporte. L'un est pour moi et l'autre pour le clan. Les humains les ont fabriqué avec les débris d'un AMP, échelle Na'vi bien sûr. Ceci grâce notamment au savoir forgeron de mon ami japonais Ibichi. C'est un magnifique présent qu'ils nous offrent, espérons que les Na'vi l'accepte comme remerciement pour avoir sauvé mes amis de la RDA. De mon côté, je l'ai plus qu'adopté, c'est un grand symbole de notre bon côté humain et j'en suis fier de la porter. J'ai hâte de les revoir et leur offrir cet objet pour leur raconter les nombreuses spiritualités guerrières humaines, se rapportant à cet artefact d'honneur et de courage. J'ai hâte aussi de leur raconter toutes ces histoires qui décrivent l'humanité sous toutes ses formes, pour qu'ainsi ils apprennent à mieux nous cerner et savoir à qu'elle point nous pouvons être des être formidablement généreux, gentil, courageux, mais aussi terriblement cruel, lâche et destructeur, sous l'effet, de notre volonté et notre détermination qui peuvent parfois tourner aux deux extrêmes.
Je passe devant la porte blindé ouverte de la base et regarde les mitrailleuses des tours inactives. L'abandon du site rend l'endroit mythique... des lianes et de la mousse verte commencent déjà à repousser sur les murs bétonnés du complexe. Eywa reprend ses droits et c'est beaucoup plus joli comme ça. La jungle pandorienne, encore illuminé de la nuit, me fait alors face... je me retourne en arrière, pour dire adieu, en quelque sorte à l'Enfer, avant de m'enfoncer dans ce paradis béant.
(Pour les liens musicaux : faite "Ouvrir lien dans un nouvel onglet" )
(Lien musicale pour accompagner la lecture : http://www.y(...)MI4mWZ9noII )
« La première épreuve d'admission au clan c'est d'arriver jusqu'à eux... jusqu'à nous... vivant » Ce qu'il m'a dit, je n'arrête pas d'y penser... Pourquoi ? Le stress peut-être? Si Hae'resis m'a prévenu la veille de mon départ, c'est surement qu'il y a une bonne raison... Mais, au fur et à mesure que j'avance dans les fougères sans bruit, que j'observe autour de moi les innombrables arbres, les grappes de lianes de part et d'autre, et le reste de l'admirable et magnifique flore bioluminescente... je ne vois que beauté et fantaisie... Pourtant, une belle rose n'a pas d'épine pour rien sur Terre... Alors pourquoi pas ici aussi ? De plus, que ça me rappelle une phrase célèbre qu'avait dit Mike Ilto, l'un des premiers astronautes humains ayant mis les pieds sur cet planète :
« Pandora? Ah! C'est le jardin d'Eden avec des crocs et des griffes! »
Il ne faut donc pas que je laisse porter mon attention sur ce qu'il y a autour de moi, mais plutôt sur ce qui s'y passe. La nuit, les loups-vipères chassent souvent en meutes, et ils ont bien failli m'avoir lors de ma première escapade... je ne me laisserai pas avoir une seconde fois.
Tiens, heureusement, la bioluminescence commence à s'éteindre, et la douce lumière de l'étoile Centauri annonce déjà le doux matin vert de la jungle pandorienne. Je ne sais pas quel jour se lève... je ne les notes plus depuis que je suis ici... peu importe, sur cette planète toutes les jours sont d'aventures. Alors que je regardais sur un côté, je me stop brutalement lorsque mes deux pieds se retrouvent dans une sorte de grosse flaque d'eau. Je m'agenouille, et observe la forme étrange qu'elle dessine. Bon sang ! Une géante empreinte de Thanator ! Un peu désemparé par la découverte, j'escalade, avec adrénaline, dans un arbre voisin. Je ne voudrais surtout pas me retrouver nez à nez avec cet chose qui voudrait faire de moi son petit-déj! En sureté provisoire dans l'arbre, je souffle pour que mon cœur reprenne son rythme normal. Les animaux se lèvent le matin... et elles ont faim ! J'ai oublié ce petit détail un peu contraignant... Reprenant ma route en hauteur, et voyant un passage... sinueux... mais un passage tout de même, à travers les branches et les feuilles, je décide donc de continuer par là.
Je me sens un peu perdu dans ce labyrinthe féérique. J'ai beau continuer mon chemin, en sautant, me balançant, m'agrippant , du mieux que je peux, je ne sais encore pas où aller. Je continue tout droit en espérant trouver un arbre immense à l'horizon. Je n'ose pas prendre trop de hauteur non plus... à vrai dire je n'ai pas vraiment aimé les histoires que l'on m'a raconté a la cantina à propos des Grands Leonopteryx. Cet fois-ci, pas non plus d' immense Ikran blanc pour m'aider... j'aimerai bien le revoir celui-là...
Un objet touchant les nuages cassait l'horizon lointain... enfin! Un kélutral en vue, c'est surement celui-là! J'y vais de suite, mes pieds brûlent d'impatience d'arriver là-bas.
J'avais vu juste, on peut voir les premières nuées de chasseurs sortir leur Ikrans du haut de la structure titanesque. Même si j'y suis déjà allé une fois, je n'étais pas resté longtemps et n'eus pas eu le temps de mémoriser la route. Cet fois je la connais. Arrivé, fatigué , en passant par les chemins difficiles, deux gardes m'attendent sur des Pa'li. Un Avatar et un Na'vi, comme le veux la coutume de ce clan, et pour montrer l'égalité de son origine. Ils me regardent comme si j'étais un vulgaire un rocher, mais malgré cela, leur voix ont l'air plutôt accueillante.
!-- image retiré --!
« Kaltxì » me lancent les deux cavaliers avant de me demander de les suivre. J'en reconnaît un que j'avais vu en humain lors de mon emprisonnement à l'Enfer. Il s'appelle Neywe si mes souvenirs sont bon... je ne le connaît pas bien personnellement mais j'ai entendu quelques rumeurs de son caractère bien trempé, et bien étrange... bah ! on verra, après tout ce ne sont que des rumeurs. Notre petit groupe passe sous l'énorme corniche en bois du kélutral, et j'admire alors le quotidien des Na'vi et Avatars émergeant, ainsi que l'incroyable sculpture en spirales que forment les racinent intérieur. Devant nous, un petit groupe de personne, vers lequel nous nous dirigeons. Encerclé par ceux-ci, dès mon approche, ils ont l'air plutôt excités, et joyeux, car certains chantent, et d'autres dansent. Un accueil pour le moins très chaleureux, qui me fait monter un terrible point au cœur. Parmi cet foule, je reconnaît et salut gaiement certains Avatars avec qui j'eus partagé la cellule durant la bataille. Il y a Sequaloris, Anxylian, Natsu, Bakteyo Skxawng, Xelloss, Ikran tìkawng… et bien d'autres encore. Je croise le regard de certains Na'vi aussi, qui ont l'air beaucoup plus nombreux et dont je ne sais encore pas le nom. Je leur sourit pleinement pour cet festival entrée en scène.
Tout ce petit groupe, ainsi que moi-même se rapproche alors du centre de la maison, orné de décorations boisées sublimes. Là, la Tsahik, Noe'line, ou par son surnom ZoliePlante, et l'Olo'eyktan, Hae'resis, se tenant d'un air cérémonial face à moi. La Tsahik levant la main, les chants joyeux, les dansent et autres joies de la fête se turent pour laisser place à un silence inquiétant. La Tsahik s'approche de moi, a l'air de m'inspecter du regard, tout cela sous l'attention extrême des membres et d'Hae'resis, qui ne dit pas mots. J'ai l'impression que plusieurs heures s'écoulent... les yeux de cet Tsahik me transperçant jusqu'aux replis de mon âme et tournoyant autour de moi comme un prédateur rôdant autour de sa proie. Bien droite en face de moi, ses yeux à quelques centimètres des miens, elle me demande, avec un léger accent Na'vi :
« Quel est donc ton nom Marcheur de Rêves? »
Elle me prenait pour un véritable étranger, alors que nous nous étions déjà rencontré une fois. Mais c'est pour la coutume, je le sais, de plus que je n'ai pas encore fait véritablement mes preuves pour eux. Je réfléchis à un nom moins humain et moins misérable que celui que je possède et lui répondit après longue réflexion :
« Moi... euh... je m'appelle Spi... Spiritao. »
Je vu quelques Avatars, ainsi que Hae'resis, faire un petit sourire discret. Je crois qu'ils avaient compris la signification et la provenance de ce nom, « mixé », qui me porte vraiment à cœur. ZoliePlante recule alors, et levant les bras déclare :
« Alors bienvenue parmi nous Spiritao ! Qu'Eywa t'aide dans ton parcours au sein du Peuple ! De ta nouvelle vie au sein du clan ! Au sein de Com'Ava ! »
Des cries de joies soudains refirent leur apparition sous cet déclaration. La fête repris son élan avec les tambours, les flûtes et les chants miraculeux des Na'vi . Je commença alors ma nouvelle vie au sein du Peuple sous le soleil éclatant, et magique de cet communauté. J'avais un flot de larmes dans les yeux, que je n'arrivai pas à cacher de mes mains... Me voyant des Na'vi souriant s'étaient mis autour de moi pour me réconforter...
Un jour de pluie, une nouvelle fois encore... Quelques gouttes d'eau coulent doucement, et se faufilent aisément, entre les minces filons de branches qui me retiennent dans un hamac en forme de cocon. Combien de temps suis-ici? Parmi eux? Je ne sais vraiment pas. Ces seuls jours m'ont permis de savoir qu'ils seraient à la fois les meilleurs et les pires de toute une misérable vie humaine terrienne.
La fraîcheur des gouttes, qui tombent sur mon corps, me réveille paisiblement. Je me met sur le dos et regarde mes mains bleues. J'ai encore du mal à croire que deux minutes auparavant j'étais encore humain...
Je suis le dernier, encore une fois, à me lever. La pluie réveille le clan plus tôt, car elle désavantage beaucoup les chasseurs pour flairer et trouver la piste du gibier. De mon côté, je m'active et essaye de rattraper mon retard sur les autres. Aujourd'hui c'était censé être cours de tir à l'arc, et, du langage Na'vi pour les Avatars, avec Neywe et Xelloss. Je prend arc et flèches, puis descend le tronc spirale du kélutral. « Kaltxì ma tsmuke » lançai-je à Leytiri, une matrone du clan. Celle-ci redécorait les boiseries du kélutral, usé à la longue par les intempéries. Et, je dois bien l'admettre, avec une habilité technique et imaginative impressionnante. Elle me renvoya mon salut respectueux avec son habituel et grand sourire enfantin. Sur la descende, je croise ensuite Huf, (de son surnom car je ne pourrais jamais vous épeler son nom complet...), qui se rendait, prêter mains fortes à Leytiri. Je salua aussi ce petit Na'vi à l'esprit farceur, mais également solidaire et sympathique.
En bas, parmi tout ces Na'vi rassemblés par-ci, par-là, en petits groupes, je cherche celui des Avatars qui doivent se rendre à l'école de Xelloss. Pas si facile de repérer de loin les différences Na'vi-Avatars... Ikran me voyant chercher du regard m'appelle en me faisant signe : « Eh! Oh! Par ici Spirit! ». Je le rejoins en courant et m'excuse de mon retard en baissant les oreilles. Ce dernier me préviens juste de me lever plus tôt car ils ont failli partir sans moi cet fois.
Ikran tìkawng est le lien entre cet communauté et une autre qu'ici nous appelons Learn Na'vi. Je sais ça peut paraître étrange, mais, après le Grand Chagrin, Com'ava n'a pas été la seule communauté Na'vi - Avatars ayant été crée, même si je la considère comme l'une des plus importante de la région. Learn Na'vi est une communauté de scientifiques avatars qui se sont surtout intéressé a la langue de nos confrères, et, qui essaye, d'apprendre cet langue a tout les Avatars de toutes les communautés avoisinantes. Le professeur de notre zone s'appelle Xelloss, et l'école où nous apprenons la langue Na'vi est l'ancienne école de la dénommé et connu scientifique Grace Augustine, mort durant le Grand Chagrin. Elle apprenait aux Na'vi notre savoir à cet école même. Maintenant c'est à notre tour d'apprendre le leur.
A l'école, j'ai l'impression beaucoup ont du mal, une bonne partie décrochent après avoir appris les quelques mots primaires les plus utiles. D'autres s'arrêtent aux phrases les plus simples à apprendre et aux conjugaisons primaires. Enfin, peu d'entre nous s'acharnent pour comprendre la totalité de la langue Na'vi sous toute ses formes. Les histoires de particules et l'ordre des phrases vont me rendre dingue ! Mon professeur a déjà l'air de l'être, mais lui ce serait plutôt un « doux dingue », car malgré tout ce qu'il nous débite en Na'vi de temps à autre, et qu'il peut être sévère, il a vraiment le fond gentil, communautaire et très marrant. Ce qui me fait un peu rire dans tout ça c'est que Ikran, lui qui fait partie de Learn Na'vi, a décroché au bout d'un an d'apprentissage, pouvant au moins tenir une discussion simple avec un Na'vi. Il m'a avoué que c'est aussi cet histoire de particule dans les phrases qui le rendait fou.
Tout de même, je trouve que cet langue est étonnamment ressemblante à l'image de ceux qui la parle et de leur environnement. Car, malgré la complexité, des particules, de la prononciation, et de l'ordre des mots, tout ces éléments concordent parfaitement dans une phrase pour ressembler à une véritable équation de sujet, verbe et complément. C'est en ça que les Na'vi m'impressionnent plus que tout : leur équilibre dans leur façon de vivre, d'être.
Exténué nous rentrons, en milieu de journée au kélutral, après avoir fait turbiner notre cerveau au maximum. Car le pire quand on est Avatar c'est qu'il doit marcher à 200 % ! Travailler avec deux cerveau en même temps c'est assez fatiguant !
Nous prenons le temps de nous rassembler au centre du kélutral pour manger tous ensemble. La nourriture est abondante dans la région, mais j'ai tout de même du mal à m'y habituer, surtout pour le goût de certains aliments comme les graines de Pxiwll qui sont très très salés. Par contre, il y a une chose dont je raffole, ce sont les bananes violettes ou Utu Mauti comme ils disent ici, car elles sont très acide et sucrés. J'ai l'occasion de manger aux côtés de P'nehkan et Swiirya. Un couple pour le moins... magnifique, mais parfois sujet à de violentes disputes. Swiirya a beaucoup de talent dans l'artisanat de petit objets et pour soigner les autres. Elle m'a déjà soigné deux ou trois fois, lors des fractures que j'ai pu avoir à l'entraînement, ses plantes médicinales sont vraiment efficaces. P'nehkan quand à lui, je pense que c'est l'un des meilleurs « créateur de rêves » de la communauté, il est habile dans tout ce qu'il peint et dessine, un véritable artiste en herbe! Il m'a déjà donné deux de ses dessins, et m'a proposé de créer une histoire terrienne avec moi pour ensuite la raconter aux petits Na'vi de la communauté. Je trouva l'idée plutôt sympathique, mais il faudrait l'adapter pour que les petits Na'vi puisse comprendre.
L'après-midi nous partons chasser avec Neywe. Les rumeurs sur son caractère étaient bien fondées ! Son humeur et son caractère sont vraiment impossible à prévoir : des fois exécrable, des fois hyper sympa, des fois hyper timide, ou extraverti, dur ou fragile, on sait jamais sur quel Neywe on va tomber. Malgré ça, il reste tout de même un très bon professeur de chasse : il connait très bien la faune et la flore environnante, et les techniques de camouflages. Aujourd'hui, c'était plutôt une très sale journée de chasse dans l'eau et la boue. Nous étions séparés en deux groupes de trois personnes. J'étais avec Maâ-Luz, et Amanti. Neywe était dans l'autre groupe avec Aketuan et Palu'Maktoyu. La partie ne faisait alors que commencer...
Nos entraînements réguliers nous apprennent, nous autres Avatars, à repérer et suivre les proies tel de vraies chasseurs Na'vi. Maâ-Luz, Aketuan sont des perfectionnistes dans ce domaine. Aujourd'hui j'ai la chance d'avoir Maâ dans mon groupe, ainsi que Aketuan et Neywe dans cet partie de chasse. Un initié dans chaque groupe, moi et Palu'Maktoyu, apprenant cet art de survie. Neywe le professeur du jour. Du jour, du moins ce qu'il en ait. La pluie ne s'arrête pas de s'abattre sur nous, rendant le sol boueux, glissant, les odeurs moins perceptibles et les bruits insondables. Un vrai temps de chien comme on dirait sur Terre. Du moins, cela n'arrête pas la volonté impérissable de Maâ qui s'agite dans tout les sens pour trouver une piste. Amanti suis sans réserve l'experte, émettant elle aussi des hypothèses très complexes et recherché pour localiser géographiquement les bêtes. Finalement c'est grâce à l'union de ces deux-là que l'on arrive à trouver la piste d'un Angtsìk solitaire. Moi? Je ne fais qu'observer, impatient de pouvoir décocher une ou deux flèches sur notre prise, n'ayant jamais réussi.
Finalement, le second groupe arrive à nous rejoindre. Aketuan et Neywe ont eu le même instincts pour la piste. Nous arrivions alors en face d'un entonnoir à découvert, où l'imposante bête boit l'eau de la rivière. Cet zone... il me semble qu'on soit proche du Caveau. Le Caveau était un territoire dominé par les redoutables chasseurs du clan Tinapi avant et pendant le Temps du Grand Chagrin. Depuis la grande guerre du Ciel, les clans Na'vi restant se partagent encore plus leur territoire qu'avant, et, cet zone fluviale, voire à des endroits assez marécageuse, est vraiment un coin très prisé pour la chasse des Talioang. Les Angtsìk sont rares par ici, et aucun d'entre eux ne vivent solitaire. Il a du s'égarer de sa meute. Nous nous rassemblons à bonne distance pour élaborer notre tactique d'approche. Neywe parle en premier :
Neywe : Bon on a un Angtsìk solitaire, c'est une chance. Mais nous ne sommes que six pour une tel proie, dont deux apprentis chasseurs, ça risque d'être dangereux et...
Aketuan : Je pense qu'on peut l'avoir ensemble, l'environnement et le temps sont de notre côté.
Neywe : Je suis d'accord, mais si nous ratons notre coup...
Amanti : Nous ne le raterons pas, un Angtsìk peut apporter de la nourriture pour plusieurs mois au clan. C'est plus que deux Taliong réunis!
Maâ : Je suis d'accord avec Aketuan et Amanti. Ce n'est pas une proie à rater.
Neywe : Le problème c'est que les Angtsìk ne se contentent pas de fuir comme les Talioang, eux ils chargent tête baissé !
Tous les Na'vi baissèrent les yeux et un long moment de silence entre fait ressentir la réflexion de chacun. Une idée me traverse alors l'esprit :
Moi : Et si nous utilisions l'agressivité du Angtsìk à notre avantage? Un vieux proverbe terrien dit que si la force du chasseur n'est pas suffisante pour tuer la bête chassé, alors utilise sa propre force à ton avantage.
Aketuan : J'aime bien ce proverbe. Que propose tu ma Spiritao?
Moi : De le faire venir, là ou l'on veut qu'il vienne...
Les Na'vi natifs n'avaient pas trop l'air d'aimer cet nouvel façon de chasser. Mais, le plan se mit en marche, et en deux trois coups de têtes, les expert chasseurs trouvèrent une tactique d'approche, laborieuse, mais qui valait le coup si on réussissait.
Maâ s'avança avec prudence devant l'Angtsìk. Celui-ci se mit en position de défense, prêt à charger. Nous, nous étions prêt à faire feu, caché dans les hauts arbres. Maâ provoqua alors la fougueuse bête, en lui tirant dessus avec son arc. L'Angtsìk ne tarda pas à se mettre en furie et chargea sans hésiter. La jeune chasseuse se retourna et courut vers nous de toute ses forces. La bête arriva à la limite de la clairière, juste au moment où Maâ sauta entre deux immenses troncs d'arbres pour échapper à sa charge. D'une seule volée, au dessus d'elle, nous sortions de notre cachette pour tirer.
Ce fut comme si le temps s'était arrêté... la sensation de légèreté... de puissance. Tel l'esprit ne faisait plus qu'un avec la flèche, le bras avec l'arc. La perception des sens à leur apogée... je perçu la proie ainsi que l'endroit où il fallait viser pour la tuer. Mais, en une fraction de seconde, nos regards se croisèrent... lui et moi. Ce ne fut pas le simple animal que je perçu dans ces yeux, mais le regard intense d'une vie terrifié, seul, et perdu. Malheureusement, il était trop tard. Je tirai la flèche qui se retourna contre moi. L'Angtsìk était mort d'un seul coup. Moi, quelque chose me transperça le cœur.
Neywe et les autres tirèrent dessus en même temps que moi. Seulement, leur flèche à eux ricochèrent sur l'épaisse peaux osseuse, autour de la voie respiratoire de l'animal. L'Angtsìk tomba raide mort, et, les cris de joies des chasseurs se firent entendre dans toute la forêt. Tout le monde criait, dansait, prier Eywa, tout le monde... sauf moi. Je resta indifférent, le regard toujours fixé sur le corps du Angtsìk mort. Neywe et Palu'Maktoyu se rapprochèrent de moi :
Palu'Maktoyu : Quel tir ma Spiritao ! Tu l'a eu du premier coup bravo !
Neywe : Oui c'est vrai, c'est un coup admirable, et une proie de taille pour un chasseur apprentie, surtout qu'il s'agit de ta première proie.
Toujours dans un état second, le regard vide sur l'animal mort, je répondis sans conviction :
Spiritao : Vous croyez... ?
Les deux Na'vi se regardèrent d'un air étonné par ma réaction.
Palu'Maktoyu : Ma Tsmukan, tu est sûr que tu va bien?
Je tourne mon regard vers les autres inquiet, et essaye de sortir cet image de ma tête. Je souri :
Spiritao : Oui, oui bien sûr... allons y.
Nous descendions vers le corps de l'animal. Je dicte alors la prière traditionnelle du chasseur tout en retirant ma flèche.
« Oel nagti kameie ma tsmukan
oel te ngalu seii irayo
naluhu Eywa
slä ol'ì'awn, Txokyä slu Na'vi hapxì »
Au fond de moi, je sentais que même ces mots ne purent m'apaiser. Je resta blessé quoi que je puisse dire. Malgré ça, je trouva la force d'aider les autres, et ensemble, nous prirent la viande de la carcasse du Angtsìk, avant de revenir au kélutral pour la manger.
Le soir, l'histoire de la chasse s'était ébruité, car , la plupart des Na'vi qui me croisaient me souriaient, ou, me saluaient en murmurant « Ronsem Taron ». Si mon Na'vi est correct, cela signifiait « Esprit de chasse/Esprit chasseur ». Je ne savais pas qu'avoir tué un Angtsìk était considéré comme talentueux pour eux. Je savais qu'ils voulaient me faire plaisir, en me donnant en quelque sorte un titre de reconnaissance, mais, au fond de moi, j'ai vraiment détesté ça. Je les remerciaient tout de même pour leur gentillesse extrême bien qu'abusive à force. Par la suite, j'esquivai tout autre rencontre et fonça directement dans mon hamac, sans même aller manger avec le clan. Je ne voulais plus de leur regard gentils et bon enfants, ni de leur « bravo quel beau tir », ou encore « sacré proie que tu as tué là ! ». Ils n'avaient pas vu ce que j'ai vu dans son regard... ils n'avaient pas vu ce que c'était le reflet de la mort dans ce regard. Je m'endormis, sur ces pensées, seul, parmi les innombrables hamac du kélutral.
Une sensation étrange m'envahit... une sorte de présence apparut à côté de moi. J'ouvris les yeux rapidement... mais je n'étais pas dans le caisson de lien. Tout était floue autour de moi... il y avait des bruits sourd, des cris de personnes... des coups de feu. Ce fut exactement les mêmes sensations que lorsque j'ai failli mourir sur cet planète, lors de la délivrance des prisonniers de la RDA. Je voulus me débattre, sortir de ce rêve, je savais ce qui allait se passer, mais je ne pouvais partir. Cet présence me retenait. Je revu et senti l'odeur du sang, le regard de l'homme mort que j'avais tué. L'image se rapprocha de son œil. J'étais paniqué, terrifié. Soudain il changea de forme... je reconnu l'intense regard du Angtsìk. La peur se transforma en tristesse. Elle me pris au dépourvu, cet tristesse profonde, la douleur se faisant de plus en plus écrasante dans mon corps. Les bruits s'estompèrent, la lumière également. Dans ces ténèbres, je ne voyais plus que ce regard terrifiant. Puis, plus rien, le noir. Je me réveilla en sursaut dans le hamac. Je ne comprenais pas ce qui s'est passé, ni pourquoi j'étais toujours là, mais je descendis du kélutral et courut à toute allure dans la forêt.
Je courais... encore et encore. A perdre mon souffle... je courais. Traversant les buissons et les lianes... je continuais toujours à courir. Je n'avais aucune destination, plus aucune direction... je courais. Des larmes s'étaient installées dans mes yeux, et, sortant de son lit comme une rivière, inondaient peu à peu mes joues... je courais encore. Je n'avais plus qu'une idée en tête : fuir, me punir, m'en aller loin, très loin... mes pas m'emportaient.
J'aurai pu me faire tuer, par n'importe quoi dans la forêt, et pourtant, ce ne fut pas le cas. Je m'arrêta titubant, à bout de force, la tristesse m'inondant, mon corps contre un arbre, les bras s'y agrippant. Je resta là, à moitié agenouillé, le flanc droit de mon corps recherchant un peu de réconfort sur ce tronc. J'y resta, pendant plusieurs heures, encore choqué par le regard du Angtsìk, et, envahit par les intenses sentiments de remords, je versais des larmes malgré moi. Au bout d'un certain temps, la fatigue me pris au dépourvu et je m'endormis.
Dans la salle de contrôle, je ne croisa le regard et ne de dit quoi que ce soit à personne. Je m'enferma directement dans les baraquements qui m'étaient destinés. Je ne chercha même pas à savoir pourquoi je fut resté bloqué dans le corps de mon Avatar. Je m'endormis avec les même ressentis que mon Avatar, toujours une larme à l'œil.
Le lendemain, après le transfert, je me retrouvais à nouveau dans la forêt. Je me relevai du sol sur lequel j'avais dormi. J'étais surement loin du kélutral... surement loin du clan. J'aurai pu aller consulter la Tsahik, ZoliePlante, afin de lui faire partager les visions qui me tourmentaient. Mais, dans ma tête, je ne pouvais plus faire marche arrière. Je ne voulais pas rapporter un esprit troublé au sein du kélutral. Je devais me débrouiller seul à présent, le temps que ces visions s'estompent et sortent de moi, que les blessures qu'elles m'ont affligés cicatrisent. Mon clan et mes amis, c'est tout ce qu'il me reste, rien ne viendrait leur porter malheur, rien, pas même moi. Ma vue observa l'horizon. Je n'avais aucun but, mais enfin une direction : Ayram alusìng (les Montagnes Hallelujah).
Dès le petit matin, d'immensurables nuées d'Ikrans chutaient du bord de la falaise et plongeaient dans le vide tout en rugissant. Cela me réveillais tout les matins, car il y en avait toujours un qui passait juste devant l'ouverture de la grotte. En fait, je dormais, mangeais et faisais des exercices à l'intérieur de celle-ci. C'était mon chez moi provisoire, dans le flanc d'une des nombreuses montagnes. J'ai réussi à survivre pendant tout ce temps grâce aux cours de cueillettes donné par la tsahik ZoliePlante, et aux cours de chasse de Neywe. Oui, je me suis obliger à reprendre la chasse... même je n'aime vraiment plus ça depuis ma vision. J'essaye tout de même de faire attention à ma consommation de nourriture, et de ne pas tuer trop d'animaux. Les soirs, comme un rituel, je regardais les étoiles et la grande planète Polymère. Dans ces moments là, je pensai à la Terre, surement parmi ces étoiles. Je pensais à tout ceux qui étaient mort sur cet planète, et, me demandais, si un jour elle pourrais reprendre un nouveau départ, malgré ce que l'homme lui avait affligé. J'observais les cieux et l'inconnu, pour eux, pour toutes ces vies perdues. Je saivais que cela ne servait pas à grand chose, mais c'était important pour moi.
Une de ces soirées banales, où je regardais encore les étoiles, je vu au loin une grosse tâche blanche traverser le ciel. Ce n'était ni une comète, ni un quelconque satellite errant de la RDA, ou encore une étoile filante. C'était lui. Le seul qui ose voler dans l'obscurité de la nuit. Le seul qui ose exposer ses ailes blanches pour éclaircir le ciel. Je sais que c'était lui... son nom? Pourquoi pas l'appeler Tanhì (étoile) après tout ? C'était lui qui m'avait sauvé des Loups-vipères, cet immense Ikran blanc auquel je devais tout. Les espèces d'Ikrans les plus grandes sont souvent situés dans les plus hautes montagnes des Ayram alusìng. Il devait être une de ces espèces. Je le suivi d'un regard attentionné pendant très longtemps au milieu des autres étoiles, avant qu'il ne se dirige vers l'Äie verä ara'muna (Arbre des Âmes), qui m'était encore interdit d'accès. Je me demandais bien où mon ancien sauveur allait nicher dans ces montagnes. Je pensai avoir ma petite idée là dessus : le Mont Veritas .
Alors que je m'apprêtais à mon retour dans mon autre moi, à l'Enfer, et à me retrouver sous les vagues de questions sur mon état et la localisation de mon Avatar, comme tout les jours depuis mon exode, quelque chose se passa, quelque chose d'imprévu. Je croyais encore me réveiller dans la chambre de lien, avec P'nehkan, Xelloss et Hae'resis, me demandant encore et encore ou j'étais comment j'allais, et leur répondant toujours que j'allais bien et que le reste n'était pas important. Mais non. Je me sentais allongé, flottant... comme dans de l'eau. J'avais l'impression de faire la planche, au beau milieu de l'obscurité. Et alors que je regardais au dessus de moi, des petites lucioles blanches commencèrent peu à peu à scintiller dans le noir. J'ouvris grand les yeux et regardai ces sortes de magnifiques étoiles s'allumer un peu partout dans le ciel, et de plus en plus intensément. Était-ce une nouvelle fois un rêve? Ou était-je encore dans mon corps d'avatar? Je ne savais plus du tout. Au bout de quelques secondes, une de ces étoiles m'intriguais plus que les autres, on avais l'impression qu'elle se rapprochait de moi. D'un seul coup, je me suis senti happé par quelque chose et mon corps se dirigea violemment vers cet lumière. J'avais l'impression de voler... très rapidement. J'allai percuter cet lumière ! A quelque mètre de moi, je vu l'œil de l'Ikran sortir de cet sorte de boule blanche. J'entendis un rugissement terrible avant de percuter l'image de plein fouet. Je me soulevai et me tapa la tête contre le plafond. J'avais mal au crâne... mais cet fois c'était sûr, j'étais réveillé.
« C'était lui, Tanhì, et aucun autre. Il m'appelle j'en suis sûr. ». C'est ce que je ne m'arrêtai plus de me dire dans la tête dans les jours qui suivaient. C'était comme dans une sorte de transe, de délire ou encore d'un désir, d'une idée qui devait être impérativement réalisée. Je ne pouvais plus sortir cet Ikran de ma tête, je devais faire le lien avec lui, je me sentais prêt, et j'étais sûr qu'il me choisirait. Mais, une arrière pensée vînt troubler ma volonté. Et le clan? Et les cérémonies? Devais-je vraiment contourner un rituel ancestral, simplement car j'ai eu des visions? M'accepteraient-ils si je revenait chasseur? Mais ces visions... c'était plus que des rêves, je le sentais... d'instinct. Alors que je songeai encore sur ma décision dans la petite grotte, une chose incroyable allait changer tout ce que j'ai pu croire sur cet planète. Il y en avait au moins cinq, voir, même le double. Ils rentrèrent par l'ouverture de la petite grotte, et allèrent se poser sur l'attrape-ikran que j'avais posé sur un petit rocher à côté de mon arc et mes flèches. Je ne bougeai pas, estomaqué, stupéfait, effaré par ce qui se passait. Je regardais avec de grand yeux, avant qu'elles ne repartent d'où elles étaient arrivés. Ce fut ma première rencontre avec elles. Et, elles me disaient clairement ce que je devais faire à présent. Elles? C'étaient les Atokirina. C'était Eywa. Je restai encore figé quelque seconde avant de regarder mon attrape ikran d'un œil curieux. Puis, d'un geste décidé, je le pris ainsi que le reste de mon matériel. Avant de sortir de la grotte, je regardai en direction de l'Äie verä ara'muna, avant de lâcher dans un petit murmure : « Je ne pourrai jamais faire assez pour te remercier de ta bienveillance Eywa. »
Cette montagne était une véritable légende pour les Na'vi. C'était la plus grosse de toute la planète, l'une des plus haute aussi. Mais, c'était aussi l'un des monts les plus instables et dangereux à cause des nombreux chocs qu'elle pouvait avoir avec les autres montagnes environnantes, surtout dû à son imposante présence. Appelé par les scientifiques Mons Veritas, elle intéressait particulièrement pour sa richesse d'espèces endémiques, ( c'est-à-dire une ou des espèce(s) spécifique(s) à une localisation/environnement/endroit), dû notamment à son altitude élevé dans les Ayram alusìng. C'est là-bas que se rendais les Na'vi les plus aguerris des clans pour trouver les plus grands ikrans, et donc, les meilleurs montures. C'est là-bas où j'allais trouver Tanhì. Je ne mis pas longtemps avant de voir le mastodonte de roc dans la chaîne des rochers flottants. Heureusement, comme dit le dicton sur Terre, tout les chemins mènent à Rome, c'est incroyable ce que cet même expression peut être appliqué ici, avec tout les chemins de branches et de lianes entourant et entrelaçant toujours les endroits considéré importants par les Na'vi. Je voyais déjà par ou passer pour y arriver. Il était temps, je devais y aller impérativement, et au plus vite.
Je parcourais le chemin des immenses branches en direction de la montagne avec prudence. Les branches avait pris l'humidité de l'altitude, le chemin était très glissant. Plus je suivais le chemin qui grimpait à la verticale, plus il faisait froid. Au bout d'un certain temps, le chemin était si glissant et si pentu que je dû me résoudre à marcher à quatre pattes, et, par la suite à m'agripper fermement sur le sol. C'est alors que je sentis que quelque chose bougeait au dessus de ma tête. Je regardai rapidement au dessus de moi. Une montagne se déplaçait hâtivement vers le Mons Veritas. Pris de panique, je me déplaçai de toutes mes forces vers le bout du chemin. Je manquai plusieurs fois de tomber dans le vide... c'était ça où me retrouver écrabouillé sous les décombres ! Je vis le bout de chemin à quelques mètres de moi qui débouchait dans une sorte de couloir à ciel ouvert. Le chemin étant redevenu moins pentu, je couru à présent à quatre pattes comme un Palulukan. Brutalement, un bruit de tonnerre se fit entendre dans les montagnes. J'eus le temps de lever la tête pour m'apercevoir que c'était bien cet montagne qui avait causé un tel bruit. Je sautai à plat ventre dans l'ouverture avant que les débris du flanc de la montagne ne viennent s'écraser à l'entrée. Je me retournai brièvement sur le dos. J'avais eu chaud, cet endroit est vraiment imprévisible. Je me relevai, avant de m'apercevoir que j'avais atterri dans un cul-de-sac. Seul moyen de sortir de là... escalader.
Tout était si froid et si glissant ici. Je m'entourai les mains, ainsi que les pieds, avec de grandes feuilles d'Eyaye séchés, que j'avais dans ma sacoche, afin d'escalader jusqu'en haut. Pendant le périple qui n'emmenais vers le sommet, je sentis à nouveau la terre vibrer. C'était vraiment très frustrant de savoir qu'une montagne pourrait venir m'écraser contre la paroi à tout moment. J'observais souvent derrière moi pour voir où elles se situaient. Mais à chaque moment où la paroi vibrait, j'avais l'impression qu'elles tapaient le flanc de la montagne juste à quelques mètres de moi. Mes mains commençaient à lâcher prise... elles étaient pleine de sang... mon sang. Mes pieds souffraient autant. Mais je ne pouvais plus revenir en arrière ou me reposer, la lisse paroi n'offrant pas ce luxe. Je devais m'accrocher, continuer.
Après quelques instants, quelque chose d'immense vint assombrir le côté de la montagne où je me situais. Je tourna rapidement la tête en arrière pour bien vérifier ce que je craignais. Une autre montagne tanguai dangereusement vers ma direction. L'adrénaline a soudainement remplacé la souffrance de l'escalade. Si je ne montais pas au plus vite, je finissais écrabouillé comme un insecte. J'escaladai fougueusement la paroi. Le sang qui s'écoulait de mes mains imprégna la paroi, ce qui ne me facilitai pas la tâche. Mais ma persévérance allait payer, la paroi avait l'air de se finir quelques dizaines de mètres au-dessus de moi. J'eus le temps de m'accrocher du mieux que je pouvais à une branche d'arbre et de m'extirper de la façade rocailleuse avant que l'immense amas de roche viennent faire trembler la montagne. Le vacarme fut infernale, et les vibrations, terrifiantes. Le bruit était pareille à un coup de tonnerre s'abattant sur la montagne.
Étalé dans l'herbe, essoufflé, j'avais manqué de peu de me faire écrabouiller. Dans la tête, j'étais toujours déterminé, sauf que le corps lui ne répondait presque plus. L'endroit était magnifique. Une petite plaine herbeuse, entourait gracieusement un lagon, creusé lui-même par une silencieuse cascade placé juste en face d'une grotte. La nuit commençait déjà à tomber. Je réussi à rentrer dans cet grotte avant de m'écrouler, exténué de fatigue, le long d'une paroi.
C'était lui qui m'avait trouvé pas moi. Avais-je échoué? Ou encore était-ce une de ses règles traditionnelles que je n'arrive jamais à respecter malgré moi? Ou encore, indirectement, était-ce Eywa qui me mettait à l'épreuve? Je n'en avais pas la moindre idée, et, tout ce que j'étais sûr de savoir, c'est lorsque j'ai rétablit le transfert, il était là, juste derrière la cascade, en train de boire tranquillement l'eau de la source. Il ne m'avait pas vu dans la pénombre de la grotte. Je pris soin de me lever discrètement, toujours les yeux fixés sur l'incroyable bête blanche, tâtonnant le sol avec la main pour trouver mon attrape-ikran. Tanhì leva soudain la tête, l'air suspect. Il huma l'air quelque temps et regarda dans ma direction quelques secondes. J'étais mobile comme une pierre, et avait le sang aussi froid qu'un mort. La cascade me cachait, mais pour combien de temps? Il baissa à nouveau la tête, et se remit a boire de l'eau, mais toujours avec cet air méfiant. Je pris mon mal en patience, l'attrape-ikran dans la main droite, et la gorge noué, afin de me préparer à sauter à travers la cascade. C'était le moment...
Je me projeta d'un bond à travers le mur d'eau, et m'agrippa férocement au coup de l'ikran. Les mouvements brusques de sa tête et ses cris rauques indiquaient a quel point j'avais du le surprendre et le mettre en colère. L'attrape-ikran me fila entre les doigts, et je dû me résoudre a tenir la gueule de l'ikran, en tenaille avec les bras, poussant ses ailes en arrières avec les pieds pour éviter de me prendre un coup. Mais impossible de tenir, sa force brisa facilement mon emprise et ses ailes trop grandes me donnèrent un coup violent de griffe dans l'épaule. Je criai de douleur avant de sentir le sang chaud dégouliner le long de mon dos. Il suffit d'un second coup d'aile pour que mon corps se retrouva dans l'eau. Je n'eus pas le temps de relever la tête que la queue de l'ikran m'y fasse y retourner. Complétement assommé, j'étais en train de tanguer au fond du lagon... Les yeux ouverts et regardant en face de moi, on pouvait distinguer vaguement les deux pattes de l'ikran dans ma direction, puis rapidement au-dessus de l'eau, une vague image trouble de sa gueule grande ouverte. Je vus le mouvement à temps et compris qu'il ne me laissa donc aucune chance. Avec mains et pieds touchant le fond, je réussi à me projeter vers ses deux appuis alors que lui plongea sa grosse dent a travers l'eau pour me finir. Ses mouvements de tête m'aidèrent à le mettre à son tour dans le lagon. La créature volante bougeai maladroitement dans le milieu amphibie, car ses ailes l'empêchèrent de se débâtir fougueusement. La tête sortie de l'eau, je me dirigea vers lui, sauta sur son coup, puis pris l'une de ses deux longues antennes et fit tsahaylu dans un ultime effort.
Un frisson extrême me traversa le corps, j'avais l'impression que mon sang venait de se remplir d'un liquide à la fois froid et brûlant. De son côté l'ikran se calmait peu à peu, et se remit tant bien que mal debout, tête et cou hors de l'eau pour pouvoir respirer. L'ambiance calme après le raffut de l'action rajoutait un peu plus cette étrange sensation de confusion. Cette liaison m'était des plus étranges elle aussi. Je crus entendre des sortes de murmures résonnant autour de nous deux. Inquiet de savoir si nous avions été observés, mon regard balaya la zone. Personne. Puis regardant Tanhì, mon ikran, un peu désorienté, il leva la tête et me fixa de cet œil perçant et singulier. A présent que j'avais plus rien à craindre, j'adorai moi aussi le fixer, ce regard. Regard, si intense, si rempli d'airs mystiques et intelligents pour un animal. J'entendis à nouveaux ces murmures de voix, de chants... tellement de bruits qui me firent frissonner. Fixant du plus profond de son œil, je crus entendre dans ma tête, parmi ces murmures multiples et incessant, une voix légèrement plus forte que les autres. Une pensée me traversa l'esprit en même temps que j'essayai de comprendre ces murmures de plus en plus distinct qui semblaient dire et répéter de plusieurs voix : « Ciel... Lien pour toujours... Plus vite que le vent ». Pendant une seconde, je crus que l'ikran voulait aussi me parler. Ensemble nous regardions le vide d'un air attirant, les brumes tardives du soir baignant les abords de la chaîne de montage éclairé par la bioluminescence. Le message me paraissait maintenant très clair. Il était temps de prendre notre envol.
La brise du soir caressa bruyament les ailes de Tanhì. Ils s'élença dans le vide dans une confiance totale, plongeant tête la première et ailes repliés. Grinçant les dents à cause la vitesse prodigieuse que l'on prenions, je m'agrippais avec toute la force restante aux antennes de l'ikran. Le paysage autour de nous défilait tellement vite, que l'on ne pouvait en distinguer que de larges trainées flou. Contrairement au sol, face à nous, qui, lui, se rapprochait à une rapidité effrayante. Soudainement, sentant surement ma détresse, il déploya ses grandes ailes blanches et stoppa d'un coup sec la descente vertigineuse.
Il repris notre promenade, porté par la douceur du vent lunaire, qui éclairait la planète d'une lumière enchanteresse. Polyphème portait donc bien son nom. Nous planions tout les deux au dessus des îles volantes. Le souffle des Ayram alusìng nous portait ensemble, nous transportant à la frontière entre le rêve et la réalité. Les Montagnes Flottantes, rejoigné de la jungle au sol, scintillaient de mille feux par le phénomène naturel de bioluminescence présente sur Pandora. Ce paysage terrestre digne d'un conte de fée, s'unifiait avec le ciel dont beaucoup d'étoiles rendaient le miroitement venu du sol. Si Polyphème n'était pas là pour se rappeler que l'on volait sur une lune, on aurait pu croire que l'on voyageait au plein coeur d'une galaxie titanesque. Nous baignions tout deux dans un océan perlé d'étoiles, les longs chants des animaux terrestres retenant notre attention par leur tendre écho résonnant. Au fur et à mesure de cette balade sauvage fort en émotions, je sentais nos esprits se souder de plus en plus profondément entre nous. Ses ailes devenaient mes bras, j'étais progressivement ses yeux. Il était heureux de n'être plus seul dans sa grotte, heureux de partager cette expérience magnifique avec moi. De mon côté j'étais honoré qu'il m'ait choisi comme chasseur, et qu'il soit le compagnon m'accompagnant dans les pires comme dans les meilleurs moments de ma vie.
Alors que nous volions comme un seul être, nos esprit à l'union afin de ressentir tout de l'environnement qui nous entourait, ma conscience se détacha peu à peu de la sienne, pour décider quelle serait notre prochaine voie, notre prochain but, notre prochaine destinée. Durant quelques minutes ainsi, plongé et obscurci au milieu de pensées errantes, ma décision était maintenant clair : il était temps de retourner au sein du clan, et par tout les moyens possibles en enmenant Tanhì avec moi, il n'était pas question de me séparer de lui. Je m'efforça de penser fort à cette idée pour que Tanhì me réponde par pensée qu'il était d'accord aussi. Je dois découvrir pourquoi Tanhì et moi avions une si grande symbiose ensemble et si dans l'histoire Na'vi un telle chose était déjà arrivé. Alors que je ruminai encore sur ces mystères, l'aube se leva à l'horizon, faisant partir du même coup, l'univers terrestre qui lassa ensuite la place à la l'océan verdoyant de la jungle humide. Nous changions alors de direction vers le kélutral : nous allions retrouver notre clan, notre famille, notre maison.
Quelques jours avaient passé depuis l'Iknimaya, des jours entiers à raconter, expliquer voire persuader les Na'vi de mon histoire presque inimaginable . Comme je m'y attendais une grande partie d'entre eux ne me crurent pas, au départ. Mais lorsque je leur montrèrent Tanhì, (étoile en Na'vi), son aspect les terrifia à un tel point qu'ils le mirent immédiatement au respect des autres ikrans, si ce n'était pas davantage. La communauté accepta alors que l'on m'accorde le statut de taronyu, chasseur. Mais ce ne fut pas sans conflits et disputes. Neywe, qui était normalement chargé de faire passer les épreuves aux jeunes de la tribu me refusa avec colère, concernant mon indiscipline et mon impatience, le titre de cette épreuve. Il s'en fut de plusieurs heures afin de le convaincre de m'accorder cette exception, de le persuader de ma sincérité et de mon pardon concernant l'abandon du kélutral durant tout ce temps. Avec le soutien de P'nehkan, de la Tsahìk, de Maâ, Swiirya et bien d'autres, je réussi peu à peu à le dissuader de son refus. La présence de Tanhì m'aidait également beaucoup, chaque fois que son regard croisait celui de Neywe, ce dernier n'était que plus troublé. Je crois que c'est la fascination en son égard qui m'a valut de n'être pas bani pour de bon. Enfin, voilà, depuis plusieurs jours nous nous amusons comme des enfants lui, moi, ainsi que les autres chevaucheurs de la communauté. Et, plus j'en apprend sur mon ikran, plus il me surprend.
Un matin, quelques semaines après mon retour, je demanda rapidement conseil à la Tsahìk du clan. En effet, dès mon réveil, je m'aperçut que mes cheveux commençaient à prendre une teinte blanche éclatante. Dès qu'elle me reçut, je lui confia discrètement ma symbiose extrême entre moi et Tanhì, et nos émotions réciproques l'un envers l'autre, que nous pouvions ressentir même lorsque il n'y avait pas tsahaylu. Elle remarqua également mes cheveux prenant la couleur de peau de Tanhì, et en fut très surprise. Je lui demanda curieusement si un Na'vi, ou même, plus récemment avec l'arrivé des humains sur Pandora, si un Avatar avait déjà eu une liaison aussi forte avec son ikran ou alors une autre espèce vivante. Elle me répondit qu'entre Na'vi, lors d'une union, il arrivait assez fréquement que des liaisons fortes s'installent entre les deux individus. Pour ce qui est du reste de l'histoire Na'vi elle me conseilla vivement d'aller voir le clan des chamans de Tipani, dans la région de Swotulu . Elle me précisa que ce clan très vieux et très puissant était les gardiens ancestraux de l'histoire pandorienne. Je la remercia du fond du coeur et retourna avec les autres membres, aussi surpris de cette chevelure, l'esprit bombé de curiosité.
Dernière modification le 20 Juin 12 à 08h10 par Hae'resis
J'ai pas pu aller sur mon compte facebook depuis hier, surement un hacker qui a changé mon mot de passe ou autre.. VDM !!
Bref ceux qui m'ont en amis sur facebook ils seraient sympa de copier l'URL de ma page profil et de me l'apporter en mp rutxe, sur ce merciiii :')
Réalisé par : Neil Burger
Avec Bradley Cooper, Robert De Niro, Abbie Cornish, plus
Long-métrage américain . Genre : Thriller
Durée : 01h45min Année de production : 2011
Distributeur : Gaumont Distribution
Synopsis : Eddie Morra rêve d'écrire, mais l'angoisse de la page blanche le paralyse. Sa vie sans éclat bascule lorsqu'un ami lui fait découvrir le NZT, un produit pharmaceutique révolutionnaire qui lui permet d'exploiter son potentiel au maximum. Eddie peut désormais se souvenir de tout ce qu'il a lu, vu ou entendu ; il peut apprendre n'importe quelle langue en une journée, résoudre des équations complexes et subjuguer tous ceux qu'il rencontre - tant qu'il reste sous l'influence de cette substance qui n'a pas encore été testée.
Très vite, Eddie fait aussi merveille à Wall Street, où ses prouesses attirent l'attention de Carl Van Loon, un puissant magnat de la finance, qui lui propose de négocier la plus grosse fusion industrielle de l'histoire. Eddie ignore encore que des gens sont désormais prêts à tout pour mettre la main sur son stock de NZT. Alors qu'il découvre le danger, il doit aussi affronter les terribles effets secondaires du produit. Pour survivre à ceux qui le pourchassent de toutes parts, Eddie puise de plus en plus dans ses réserves. En aura-t-il suffisamment pour se montrer plus intelligent que tous ses ennemis ?
Bande-annonce officiel :
Note personnelle : 15/20
Les moins :
- film un peu lent à démarrer
- aspect sur la drogue
- scénario qui ne tient pas toujours en place
Les plus :
- excellent jeu de l'acteur/du personnage principal (Bradley Cooper)
- actions et originalité du film
Dernière modification le 5 Juil. 11 à 12h04 par Ikran tìkawng
Je suis un nouveaux du clan Com'Ava :)
Mais il m'a l'air désert ... Serait-il rongé par une maladie fatale aux membres du clan ? C'est dommage que je ne sois pas arrivé quelques années avant :-/
Kìyeváme !
Afin de nous assurer que tu n'es pas un moteur de spam et que tu es en age de participer sur Communauté Avatar, merci de répondre à la question ci-dessous :
Très juste !
Mais il m'a l'air désert ... Serait-il rongé par une maladie fatale aux membres du clan ? C'est dommage que je ne sois pas arrivé quelques années avant :-/
Kìyeváme !
*rire démoniaque