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#9190 - Une rencontre bien-heureuse - le 20 Avril 17 à 21h35 - Atteindre
Décidément ce soldat me tappais sur les nerfs à vouloir insister avec ces réflexions. (et moi qui pensais avoir tout vu...).
Soudain je vit leur machine difforme vrombir, je m'étonnais presque qu'elle n'explose pas.

Ce n'est que lorsque la jeune avatar observa l'écran de l'appareil qu'elle tourna son regard dans ma direction...pile là où je me trouvais. Cet appareil devait surement pouvoir détecter les forme de vie par leur énergie, la mienne compris.
J'attendis qu'elle tourne son regard ailleurs pour changer de cachette, essayant au mieux de ne pas me faire repérer encore une fois.

Lorsque le soldat s'en alla, appelé ailleurs par l'autre scientifique, je prit le risque de me lever, le haut de mon corps dépassant les broussailles.

2videment la noirceur des lieux me camouflait encore légèrement. je me permit donc de saluer:
"Oel ngati kame"
Par Vrrtep
#9189 - Une rencontre bien-heureuse - le 20 Avril 17 à 21h21 - Atteindre
Désormais, nous n'entendions plus les autres, et le Samson était hors de vue. Nous avions peut être marché une centaines de mètres moi et O'connel. La machine s'éveilla, sifflant légèrement et le processus commença. "Vromm Vromm" Ce son ressemblait vaguement à celui des caissons de liaisons lorsqu'on les actionnaient. C'était trop glauque dans cette foret.

O'connel essaya deux ou trois tentatives :

-Roh aller ! Je suis sur que vous n’êtes pas si coincées, vous les scientifiques ? me demanda t-il tout en faisant une ronde répétitif.

Encore, je l'ignorais. Ma machine me montra enfin les environs d'une manières toutes inédites. Tout était verts, transparents et je le devinais, montrait les alentours. D'après Thompson, nous aurions chacun une vu des bêtes qui se cachent, de l'énergie électrique parcourant leurs corps. Alors que j'analysais la scène devant mes yeux, à l'abris de ceux d'Oconnel je... j'aperçut quelque chose d'étrange. L'image montrait l'énergie électrique de mon corps, celui du Lieutenant, de quelque bêtes aux alentours et enfin... quelqu'un. Je déterminais sa position à la notre et remarquais grâce à la vue d'ensemble, une silhouette Avatar. Je portais mon regard vers la droite, à quelques mètres, là où je pensais que ce trouvait l'Avatar.

-Où sont Thompson et Jacob ? demandais-je, en retournant su l'écran.
-Pas ici en tout cas. Plus loin en tout cas. Pourquoi ?
-Parce que j'ai l'impression que cette machine déconne...

Je tapais doucement dessus quand Thompson s'écria au loin :

-O'connel ! Ramenez-vous !

Le lieutenant se fit pas prié, courra sur deux mètres avant de se retourner vers moi :

-Vous bougez pas ! Je reviens.

Obéissante, je restais à ma place et scrutais les arbres, là où la silhouette se tenait légèrement immobile. Personne ne devrai se trouvait ici mais avec cette luminescence, mes yeux étaient engourdis, peu habitués à autant de nuances. Ils étaient habitués au gris de la base, pas à une foret brillante.
#9188 - Une rencontre bien-heureuse - le 20 Avril 17 à 21h02 - Atteindre
Il n'a pas fallu bien longtemps pour savoir qu'il s'agissait de scientifique...il faut dire que l'un d'eux parlais à n'en plus pouvoir, ce qui me fit sourire sur le moment.
Je remarque que le deuxième marcheur de rêve, accoudée contre le samson, semble méfiante et prudente envers le environs. Je dois prendre des précautions avec elle, il ne faudrait pas qu'elle me repère et créée inutilement une panique général.

Je porte ensuite mon regard vers les quatre militaires. L'un d'entre eux, sûrement le plus gradé, ne cessait de faire des réflexion graveleux à n'en plus pouvoir...surtout envers la marcheuse de rêve.

Pendant qu'il préparaient leur expérience (j'ai eut beaucoup de mal à comprendre le fonctionnement de la machine qu'il utilise si ce n'est qu'elle porte sur l’énergie de Pandora) je commence à ramper vers la jeune Avatar et le soldat qui continu à proférer ses cochonneries.
Je suis presque à cinq mètre d'eux et ils ne m'ont toujours pas repérer...mais je reste prudent, ma main caressant la poignée de mon glaive.
Par Vrrtep
#9187 - Une rencontre bien-heureuse - le 20 Avril 17 à 20h47 - Atteindre
O'connel était vraiment un homme trapu, avec une épaisse barbe. Il me fusilla du regard pendant le temps où mes camarades Avatars prirent conscience de leurs mouvements. Cela ne prit que quelques secondes et enfin, le Scientifique Thompson s'avança dans la foret lumineuse et se tourna vers les quatre militaires, son collègue et moi même.

-Hé bien, nous allons commencer par observer les différentes étapes du cycle plasma et magnétiques grâce aux petits joujoux qui nous ont coûtés une petite fortune. Jacob, va donc les prendre.. Oui, ils sont quelque part dans le Samson.

J'attendais patiemment, adossée contre le métal froid du Samson. Je ne me sentais pas à l'aise, malgré la beauté de la foret. J'avais la vague sensation d’être observée, épiée. Immédiatement mon esprit se tourna vers les indigènes de cette foret. Je scrutais les arbres d'un rapide coup d’œil. Rien. Ce qui était parfaitement normal. Un orage allait avoir lieu et les bêtes se réfugiés tout bonnement. Les bras croisés sur ma poitrine, j'observais les 4 militaires d'un œil mauvais. L'avatar de Thompson avait les tempes vaguement grisonnante. C'était un ancien du programme Avatar. J'avais entendu dire qu'il connaissait la "fabuleuse" Grace Augustin.

Thompson commençais à déblatérer notre mission en long et en large, et les quatre mastodontes armés jusqu'aux dents commençaient à montrer des signes d'impatience. Jacob revint avec le matos aux allures de... à vrai dire sa n'avait ni queue ni tete. L'objet était tout de blanc, avec plusieurs écran si et là, pleins de boutons. C'était gros ce truc.

-Ah enfin Jacob ! J'ai cru que t'allais mettre une plombe... Ce diapositive nous permettra dans un premier temps de mesurer la fréquences des éclaires, mais aussi d'avoir une vision global des liens électromagnétique de la foret. En outre nous verrons l'intérieur des bêtes, des plantes, des arbres à 5 kilomètres à la ronde.

Et l'expédition commença. Chacun avait un joujou plus ou moins long et gros pour servir de balise. Chacun était répartit par groupe, O'connel avec moi, Jacob avec un certain Darryl, et Thompson avec Alec.Paul surveillait le Samson. Je marmonnais dans ma barbe des insanités. J'avançais dans la foret, O'connel sur mes talons.

-J'entend tout vous savez, dit il.

Je l'ignorais, marchais et marchais quand un bruit de tonnerre lointain me fit sursauter. O'connel rigola :

-C'est l'orage ma belle, hé vous êtes comment sous forme humaine ? J'ai un aperçut plutôt encourageant là.

Dégoutée, je posais la balise et tapais plusieurs fois sur l'écran tactile pour l'activé, sous les consignes que nous avait donné Thompson. Encore une fois, je me sentis vaguement observée... J'en frissonné.

-Allez, je suis sur que je vous tente un temps soit peu.., commença t-il.

-Vous voulez pas la fermer un temps soit peu mer-deu ! le coupais-je. Et faite votre boulot de garde du corps et surveillais les alentours.
#9186 - Une rencontre bien-heureuse - le 20 Avril 17 à 20h03 - Atteindre
Je n'en était qu'à la moitié de l'exploration du territoire du clan, m'assurant qu'aucun membre de la RDA ne vienne perturber le calme et la paix.
Une routine qui, pourtant, ne m'ennuyait jamais. je ne prenait jamais le même trajet et je tombais toujours sur quelque chose de nouveau, aussi simple soit-il.

Mais ce soir je sent que mon exploration va prendre une autre tournure. Alors que je saute d'arbre en arbre, armé de mon arc et de mon glaive, j’entends l'approche d'un Samson. A cet heure-ci?
Je me dirige dans la direction où le Samson s'est posé en prenant soin d'être le plus discret possible. au cas où ce soit la RDA qui prépare encore un de ses sale coups.

J'avais un avantage de nuit, étant un furtif de nature, l'obscurité et la bioluminescence allait m'offrir une plus grande diversité de cachette (les humains ayant tendance à ne plus savoir où prêter attention tant la luminosité des plantes est varié et traitre).

En à peine quelques minutes, je parviens à la zone d’atterrissage du Samson et vois un groupe de 4 militaire avec deux Avatars parmi eux. Je reste accroupit et ne bouge plus, attendant un peu le temps de connaître leurs intentions.
Dernière modification le 20 Avril 17 à 20h25 par Tsuwokan
Par Vrrtep
#9185 - Une rencontre bien-heureuse - le 20 Avril 17 à 19h41 - Atteindre
Pour éviter les doubles comptes intempestives, je créer dans ce compte, un seconde personnage.

Le temps est orageux d'après mes rapides observations du ciel nocturne de Pandora depuis la Base, de son heureux nom, Hell'Gates. La vie ici est passable, les femmes correctes et les odeurs de sueurs des hommes limites. Je supporte et je souffre silencieusement. La vie, est en réalité, et sincèrement, un vrai calvaire. Encore aujourd'hui, après 2 mois passé, je me demande ce qui m'a prit de postuler ici ? Je regrette amèrement mon choix, moi qui suis un excellent médecin, je suis condamnée à panser de petites blessures, ou à aider dans leurs recherches, les scientifiques du programme Avatar sur la conceptions et les variables du corps Na'vi.

Tout est déjà dit, approfondit, analysé, prouvé mais on réclame toujours ma présence dans c'est lieux infernaux, synonyme d'Enfers pour moi. Alors j'accepte, je me tais et je travail sans relâche. Ce soir est une exception, car avec deux scientifiques de renommés et 4 militaires pour notre sécurité, nous allons entreprendre un voyage dans l'épaisse et luxuriante foret de Pandora. C'est la première fois qu'on nous l'autorise, pour d'après mes acolytes, analyser les données de l'orage en approche et foutre le camps dès que les éclaires plasma envahirons le ciel. C'est une mission dangereuse et les risques d'accidents sont élevés. Voila le pourquoi de ma présence

Je suis une bouée de secours pour le "au cas ou".

Bon, je cesse de me plaindre, car meme si je déteste rester ici, je suis payée une fortune. Je m'en vais en direction de la salle de liaison, celle où nous nous connectons à nos Avatars. Dans les couloirs gris et terne, un militaire en repos me siffle. "Je rêve !" Pour toute réponse, je lui adresse mon majeur vernis de rouge. "Tient prend ça."

Ally, une technicienne experte en liaison des corps Humains aux corps Avatars, m'adresse un sourire chaleureux. Je l'aime bien. C'est une chic fille, type asiatique et élancée. Je le lui rend son sourire, en sautant dans mon caisson de liaison.

-Prete pour la sortie nocturne Ariana ? me demande t-elle

J'ai la boule au ventre. On a des chances d'y passer, si on ne part pas à temps. Je lui adresse une grimace.

-Pas vraiment Ally, mais bon... C'est pour la bonne cause, dis-je d'un ton mortellement ennuyé.

Je ferme les yeux, le caisson de referme sur moi. Je vide mon esprit, j'atteint mon Avatar. J'ai toujours cette impression d'avancer à vive allure, dans un étrange tunnel de couleurs puis...

Nous sommes déjà sur place, nos Avatars ont été transporté. Les militaires sont déjà là, aux augets, armes en mains, tournant autour du Samson, sur la Terre de Pandora et masques aux visages. Quatre paires d'yeux se tourne vers moi. Je suis la première à m’être connecté. Ils me reluquent, puis un baraqué s'avance, vers moi. Je ne le connais pas, mais il a l'air d’être le chef ici.

-Bonsoir ma belle, je suis le lieutenant O'connel, et je serai votre guide pour la nuit. Tu va me suivre, m'écouter et surtout me laisser faire si on a la moindre emmerdes. Comprit ?

Je détache ma ceinture, sans même lui répondre. J'ai vraiment autre chose à foutre de lui, comme, "au cas où" sauver des putains de vies humaines en cas d'orage magnétiques ou autre connerie du genre. Ah ! Voila ! Il m'a énervée. Les autres se réveilles à un à un et nous commençons notre "balade" dans la foret dangereusement magnifique.

#9184 - {Cosplay} La tenue Lakota - le 27 Mars 17 à 22h58 - Atteindre
Kaltxì ma smuktu !

Petite sacoche faite entre deux sessions de perlage intensif pour la pipe d'un pote ;)
Les ornements sont deux griffes et le bout de la queue d'un renard des sables
Les bourses sont garnies de kinnikinnick (à droite) et de saule rouge (à gauche)

La face et le dos de la poche sont constituées de deux pièces collées et cousues pour plus de solidité
(le rabat et le fond ne sont pas doublés)

=> L'idée des passants "ouvrables" est honteusement piquée à Thierry Le Moigne ;D

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/SsE25G.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/vZ4bgu.jpg



Prrkxentrrkrr nang !
Par Tsany
#9333 - L'assassin à plusieurs visages - le 24 Mars 17 à 21h13 - Atteindre
Chapitre 9 : Le combat intérieur

Quelques jours plus tard à Munich,

Assis sur les chaises du métro magnétique, Kendra et Misoka suivirent leur cible du regard. Celui-ci portait des lunettes et devait tout juste avoir trente cinq ans. Les cheveux roux, il observait, de ses yeux bleus foncés, le paysage couvert par un épais nuage de pollution d’un regard absent, l’esprit sans doute à des problèmes professionnels ou personnels.
Après une longue attente, leur cible descendit enfin vers une section semblant moins industrialisée que les autres par les espaces entre les maisons mais envahi par un brouillard donnant un coté sinistre au paysage, renforcé par le vert sinistre, voire noire de l’herbe à cause de l’air difficilement respirable, obligeant à porter un masque respiratoire.
Ils marchèrent un moment avant d’arriver vers la maison du scientifique. Celle-ci avait des murs blancs avec un toit en tuile bleue, ressemblant à ceux du voisinage, démontrant une standardisation dans la construction de la banlieue.
Une fois arrivée au portail, les deux accélèrent le pas et rattrapèrent leur cible avant qu’elle ait eu le temps de réagir.
Misoka sortit son arme et le menaça en pointant le canon froid sur son dos, ce qui immobilisa de peur le scientifique.

Misoka : Entre comme si de rien était. Suis ce qu’on dit et tout se passera bien.

Il espérait pouvoir tenir cette promesse mais il se doutait que ça serait difficile. Il ne put s’empêcher de lancer un bref regard en direction de Kendra qui resta stoïque.
L’otage obéit et déverrouilla le portail menant à l’entrée blanche de la maison. Il composa un code déverrouillant les champs de forces avant de mettre la clé ouvrant la porte.

Voix Femme : C’est toi chéri ?
Zamper : Oui.
Voix femme : Tu m’as l’air bizarre. Y a-t-il…

La jeune femme aux cheveux blonds et aux yeux verts s’interrompit en voyant les deux individus encapuchonnés.

Misoka : Pas un bruit et tout se passera bien. Nous sommes juste venus récupérer quelque chose.
Kendra : Retourne dans ta cuisine et fait comme si tout était normale.

Celle-ci resta un instant immobile et il fallut l’intervention de son mari pour qu’elle réagisse et retourna donc à la cuisine, la boule à la gorge.

Zamper : Qu’est ce que vous voulez ?
Misoka : Tu le sauras bientôt.

Sur ces paroles, il lui fit signe de monter les escaliers avant de le suivre, le menaçant toujours de son arme.
Ils arrivèrent dans son bureau où un grand écran holographique trônait au milieu d’une bibliothèque remplie de livres, un outil de connaissance devenu rares à présent avec l’utilisation de données numériques.

Misoka : Connectes toi maintenant.

L’otage obéit et l’écran afficha une liste de dossiers concernant plusieurs projets. Misoka et Kendra observèrent avec attention jusqu’à trouver ce qu’ils cherchaient.
Misoka entreprit donc de lancer une procédure de copie sous les yeux du créateur.

Zamper : Qu’esr ce que...

Il n’eut pas le temps de continuer que Kendra l’assomma d’un coup de sa crosse de pistolet au lieu de l’abattre comme elle en a reçu l’ordre. Ce qui surprit son collègue.

Kendra : Tu poses trop de questions.
Misoka : Tu ne l’as pas tué ?
Kendra : Pourquoi je l’aurai fait ?

Cela le surprit tellement qu’il resta quelques instants silencieux avant que le signal lui indiquant la fin de la tâche. Il s’empressa de ranger son bloc de données et les deux sortirent de la maison avec discrétion, n’alertant pas la femme de la victime.


Quelques instants plus tôt, dans le cœur de Kendra,

J’ouvris enfin les yeux devant des nuages sombres, ne laissant entrevoir aucunes lumières. Je n’étais pas dans le domaine de Naltsyn mais où étais je donc ?
Je me relevais et ce fut à ce moment que je vis plusieurs différences depuis que j’avais sombré dans l’inconscience. Tout d’abord, ma main a grandi et mes doigts se sont allongés en plus de s’affiner.
Ai-je grandi ? On dirait bien. Et cette impression se renforça quand je fus debout en constatant que j’avais pris de la taille.
Par ailleurs, ma poitrine a maintenant gonflé et était maintenant d’une taille moyenne d’après ce que je pouvais voir de l’œil.
Combien d’années se sont écoulées ? J’’observais une porte arborant un arbre en son centre où un cadenas se trouvait au milieu. Pourquoi cet objet était là ?
J’aurai peut être ma réponse de Naltsyn après que j’ai retiré cet étrange objet. A peine avais je fais un pas qu’une lumière me flasha le visage, m’aveuglant quelques secondes avant de s’étendre sur toute la salle sphérique, chassant les nuages sombres recouvrant le sol.
Curieuse, je regardais le sol et je pouvais voir, avec surprise, moi dessiné au milieu dans une sorte vitraille dont l’orange et le vert occupaient chacun un espace où se dressait, étrangement, des collines flottantes avec du vert en bas, sans doute une forêt.
J’eus la surprise de me voir à droite, les yeux fermés dans un étrange manteau blanc avec des anneaux noirs. En face de moi, se trouvait une silhouette encapuchonnée positionnée à l’envers de moi.
Reprenant mes esprits, je me dépêchais de défaire l’étrange objet de la porte quand une voix m’interpela au moment où le verrou se débloqua.

Voix : Que c’est surprenant.

J’eus la surprise d’entendre ma propre voix et je me retournais vers la direction où elle provenait. Une silhouette encapuchonnée, portant les mêmes caractéristiques physiques que moi ; me fit face d’une démarche froide.

Silhouette : Tu te demandes bien qui je suis n’est ce pas ?
Moi : En effet

Elle eut un petit rire de moquerie
Silhouette : Je suis tout simplement les ténèbres de ton cœur Kendra.

Mes ténèbres ? Comment ils pouvaient prendre forme ? C’était alors que je me souvenais du brouillard noir m’enveloppant quand j’avais eu neuf ans. Et le sommeil qui avait suivi ensuite, preuve d’une fusion sans doute.

Silhouette : En effet. Tu peux m’appeler la Faucheuse désormais car ce fut le nom qu’on m’a attribué durant ton absence.
Moi : Et j’imagine que ce n’est pas pour faire joli qu’on te l’a donné.
Faucheuse : Quelle intelligence ! Mais cela ne suffira pas à me vaincre et il est temps pour toi de te plonger à nouveau dans le sommeil que tu n’aurais jamais du sortir.

Soudain, des fumées noires apparurent sur ses côtés et me lancèrent un assaut dans ma direction. Bien que je n’étais pas rassurée, je ne comptais pas laisser m’endormir à nouveau et je fis face à cette brume envahissante qui m’enveloppa quelques instants. Je ressentis de nouveau la douleur et la haine essayant de prendre le contrôle mais je résistais à ces sentiments m’envahissant et parvint à les refouler.
A ce moment là, un flash blanc s’illumina et la brume disparut, me révélant de nouveau cette menace encapuchonnée.

Faucheuse : Tu es plus forte que je le pensais.
Moi : Tu ne m’auras pas deux fois.
Faucheuse : En effet

Soudain, elle se mit en position et des nuages noirs apparurent sur ses mains avant de disparaitre pour révéler des lames rougeâtres tenus par des poignets difficiles à voir de là où j’étais.

Faucheuse : Mais je peux toujours te soumettre par la force.

Mince… Comment se défendre ? Je me sentais vulnérable devant elle qui semblait connaitre davantage de choses que moi.
Elle avança vers moi en courant avant de s’interrompre en entendant le bruit de la porte que j’ai déverrouillé s’ouvrir pour laisser entre un Thanator faisant face à la Faucheuse avant de prendre l’apparence de Naltsyn.

Faucheuse : Ca fait bien longtemps Naltsyn.

Celle-ci ne répondit pas et tendit sa main droite pour faire apparaitre une sorte de bâton de combat à en juger par les extrémités tranchantes. Sur le milieu de l’arme, des motifs peints en bleu foncé et jaune servaient de décoration.

Faucheuse : il semblerait que tu n’as pas retenu la leçon de la dernière fois.
Naltsyn : Tu surestimes trop ta force Faucheuse.

Celle-ci eut un léger rire en entendant cette déclaration, comme étrangement amusée.

Faucheuse : Comme tu voudras.

Soudain, elle lança la lame de gauche en direction de la tête de la Na’vi que celle-ci esquiva avec agilité. Néanmoins, elle para de justesse l’assaut suivant des deux lames rouges en le mettant son arme perpendiculairement à celles-ci. La force du coup fut telle qu’elle recula d’un pas en arrière.
Comment cette lame qu’elle venait de lancer a pu réapparaitre aussi vite ? Pourquoi Naltsyn a-t-elle autant de mal contre elle alors que je n’arrivais même pas à la toucher ?
Naltsyn grimaça d’effort mais parvint à se libérer de la garde puis livra une attaque que son adversaire para avec facilité avant de la faire reculer d’un mouvement pour une contre-attaque.
Elle assembla ses deux lames et les lança, comme une unique arme à distance mortelles vers l’indigène. Celle-ci le para grâce à un unique coup vertical, plantant les lames au sol avant de lancer un nouvel assaut.
Les lames disparurent d’un nuage noir avant de réapparaitre à chaque main de la Faucheuse, pendant que cette dernière esquivait l’attaque d’un saut sur le côté.
Elle réassembla les deux lames avant de lancer un terrible assaut. Ces derniers prirent de la taille à la dernière seconde, surprenant la Na’vi qui dut reculer pour éviter le coup fatal, l’obligeant à abandonner son arme.
Non ! Je ne pouvais pas laisser Naltsyn se faire vaincre ainsi sans réagir ! La Faucheuse s’avança vers son adversaire avec ses doubles lames attachés, ressemblant désormais à un bâton.
Elle allait la tuer ! Malgré nos différends, elle a toujours été là pour me soutenir et me conseiller. Je n’allais pas laisser cette Faucheuse la tuer sans réagir !

Moi : Faucheuse !!!!

Sur ces paroles, elle s’arrêta dans son action et se tourna vers moi qui la fixait avec sévérité.

Faucheuse : Oui. Laisse ta colère t’envahir !
Naltsyn : Kendra ! Calme toi ! Tu ne la rends que plus forte !

Elle avait raison. Il fallait que je garde mon calme. Je fermais donc mes yeux et me concentra à observer la situation avec calme

Faucheuse : Tu ne peux pas renier tes sentiments négatifs Kendra ! Cède plutôt que de résister inutilement ! Toi et moi, c’est l’union parfaite.

Sur ces paroles, je sentis la froideur des ténèbres envahir mon cœur mais je me concentrais pour les ignorer. Ce fut un combat contre moi-même particulièrement difficile car des images de destructions et de morts envahissaient mon esprit pour le perturber.
Mais ce n’était pas par la colère et la violence que j’obtiendrai justice et à changer ce monde froid.

Faucheuse surprise : Quoi ??? Comment…

J’ouvris de nouveau les yeux et fit face à ma part sombre dont je sentais la colère envahir. Ses mains se serrèrent avant de faire apparaitre ses lames rouges.
Elle courut vers moi, portant ses lames qu’elle lança dans ma direction. Je regardais celle-ci s’approcher avec calme avant de faire apparaitre la pointe d’une chaine bleutée à ma main droite. Aussitôt, je le lançais vers la Faucheuse qui demeura immobile, stupéfaite.
Les lames se brisèrent en morceau en croisant la pointe de mon arme et celui-ci continua sa course vers la Faucheuse.
Celle-ci se reprit et refit apparaitre ses lames et tenta de les utiliser pour couper la course de mon projectile mais celles-ci se cassèrent de nouveau au contact de mon arme et la pointe transperça mon côté obscur d’un trait.
Par la suite, j’utilisais la chaine pour attirer la Faucheuse vers moi afin de fusionner. Mais cette fois-ci, c’était moi qui aurait le contrôle.
La capuche de celle-ci se dévoila à ce moment précis, dévoilant une chevelure semblable à la mienne mais ce fut trop rapide pour voir davantage. Néanmoins, elle eut le temps de lancer un dernier pique à notre encontre.
Faucheuse : Ce n’est que partie remise ! Tu ne pourras me contenir éternellement Kendra !

Par la suite, il eut contact et un flash blanc m’aveugla quelques instants. Je sentis la colère, la haine et la douleur envahir de nouveau mon esprit avec une puissance que je n’avais jamais ressenti auparavant.
Ce fut telle que j’eus du mal à rester debout et je me mis à genoux, reprenant mon souffle. Un coup d’œil bref à mes vêtements m’indiquèrent qu’il y avait eu un changement et étaient, dès à présent, le gris du néant. Entre les lumières et les ténèbres.

J’entendis les pas de Naltsyn se rapprocher de moi et elle m’aida à me relever.

Naltsyn : Tu ne cesses de me surprendre Kendra.
Kendra : En bien ou en mal ?
Naltsyn : Les deux. Mais je pense que tu as compris la leçon maintenant.
Kendra : Ouais. Un sommeil de six ans, je pense que c’est suffisant comme punition.
Naltsyn : Sache que cela aurait pu être pire.
Kendra : Tu n’as pas tort. Espérons que cela n’arrivera plus

Les oreilles et la queue abaissés de Naltsyn me fit craindre la suite des événements

Naltsyn : Malheureusement Kendra, tu t’es engagée dans un combat à vie contre tes ténèbres.
Kendra : Oui. Néanmoins, j’ai l’impression d’avoir une douleur plus grande que ce que j’avais ressentie auparavant. C’était étrange.

A cette parole, Naltsyn resta étrangement silencieuse, comme en pleine réflexion. Que cachait-elle ?
Par Tsany
#9334 - L'assassin à plusieurs visages - le 10 Mars 17 à 22h10 - Atteindre
Chapitre 8 : La Faucheuse

Deux ans plus tard,

J’ai pu constater la nocivité de la RDA après avoir regardé des images impensables. Des photos de cadavres fumants ainsi que des paysages totalement dévastés. Par ailleurs, la guerre en Afrique a été la plus terrible où des rebelles ont tenté de se dresser contre ce lobby économique mais en vain. Leurs forces, malgré leurs résistances, ont été massacrées par les nations au service de la Compagnie sans la moindre pitié et leurs terres pillées.
J’en voulais à mon oncle d’avoir participé à ces actes qui ont anéanti tant de vies pour les besoins économiques d’une société et je comptais me battre contre cette injustice.
L’entrainement imposé était bien difficile entre les parcours d’obstacles, l’entrainement au tir et au corps à corps ainsi que des cours allant des mathématiques à l’informatique en passant par la géographie et l’histoire ( bien que j’arrivais à m’en sortir dans ce domaine).
En plus de cela, j’exerçais des entrainements mentale avec Naltsyn qui fut aussi exigeante que les instructeurs.

Dans le Kelutral, Naltsyn avait rajeunie pour atteindre mon âge afin de pouvoir mieux m’entrainer. Elle exerça encore des enchainements de coups d’une telle rapidité et dextérité que je m’en prenais plus que je n’arrivais à en parer. Et en quelques instants, j’étais à genoux, complètement épuisée. Haletante, je serrais les poings de rage. Cela faisait plusieurs mois que c’était ainsi sans grands progrès.

Naltsyn : C’est normal Kendra. Tu es encore jeune. Les progrès viendront avec le temps.

J’en avais marre de rester toujours en retrait et d’être le sujet à moquerie ! Je voulais prendre ma vie en main et faire payer ceux qui ont brisé la vie des autres !
Naltsyn écarquilla les yeux et elle eut un ton plus sec envers moI.

« Force, je peux t'en donner jeune fille »

Naltsyn : Ca suffit Kendra ! Arrête ! Tu t’engages dans une dangereuse voie !

Une fumée noire m’enveloppa entièrement et je sentis de la colère et de la haine traverser mon esprit. Je grimaçais de douleur en sentant également la douleur. La douleur physique et morale mais je fis de mon mieux pour ne pas me noyer dans ces marées de sentiment et m’accrochais à mon objectif de détruire la RDA. Ma détermination semblait se renforcer à mesure que je m’accrochais à cet unique objectif avant que le noir obscurcit complètement ma vision.

Naltsyn, en voyant la fumée noire recouvrir Kendra avait reprit sa forme adulte avant de se jeter à l’intérieur du nuage pour extirper celle-ci mais le nuage disparut aussi vite, dévoilant une Kendra dont elle pouvait sentir une terrible froideur et détermination venant d’elle.
Et son aspect avait également changé et un manteau noir recouvrait maintenant le corps

Naltsyn tenta d’extirper Kendra du nuage mais elle n’eut pas le temps de réagir. Tout s’est passé en à peine quelques secondes et elle était face à une silhouette féminine du même âge ique Kendra avec un visage dissimulé par une capuche sombre. Le manteau, de la même couleur était décorée par une fermeture éclair ainsi que des de cordelettes au niveau de la capuche de couleur argenté.
L’aura qui se dégageait de la nouvelle arrivée était bien sombre, reflétant colère, douleur ainsi que haine, obligeant la Na’vi à reprendre son apparence normale pour faire face à cette menace.

Naltsyn : Qui es tu ? Où est Kendra ?
Inconnue : Ta protégée dort à présent dans le fond de son cœur, envahi maintenant par les ténèbres. Et tu ne peux rien y faire soltyisa.

La surprise de la na’vi était visible par ses oreilles et sa queue en forme d’interrogation.

Naltsyn : Nang ! Comment sais tu cela ?

Elle n’eut comme réponse qu’un rire venant du visage dissimulé par la capuche.

Inconnue : Tu aimerais savoir, n’est ce pas ?

Naltsyn fit apparaitre un bâton avec des extrémités tranchantes ayant des motifs oranges au centre à sa main droite et attaqua l’inconnue qui resta sur place.
L’étrange arrivante finit enfin par réagir quand la na’vi fut à quelques mètres d’elle en esquivant le coup en baissant la tête.
Puis, par la main gauche, elle fit apparaitre une dague qui effleura la genou droite de la Na’vi et de son autre main, elle repoussa la soltyisa d’un coup de poing bien placé au ventre, entouré de fumée noire.
Naltsyn recula de quelques pas. D’où venait une telle force ? A peine eut elle repris son souffle et lever la tête que l’inconnue ouvrit une sorte de portail ténébreux.

Naltsyn : Qui es tu ?

L’inconnue resta un moment immobile avant de répondre d’un ton calme froid.

Inconnue : Je suis celle qui apporte la mort où je passe. Appelle moi, la Faucheuse.

Et sur ces mots, elle emprunta le portail et disparut, laissant une Naltsyn envahie par les regrets et la colère.

Six ans plus tard,

Kendra pouvait discerner un ciel nocturne et le croissant de la lune éclairant de sa faible lueur recouvert par les nuages, l’obscurité de la soirée, démontrant une heure avancée de la nuit
Elle éclairait à Zurich, les maisons si particulières de la Suisse.
Le corps, autrefois petite fille, était maintenant celle d’une jeune femme renforcée par des années d’entrainements. La jeune femme avait un longue chevelure brune attachée en queue de cheval par un nœud blanc correspondant à son déguisement. Sa petite poitrine avait maintenant gagné de la forme et était assez grosse pour ajouter du charme à un corps fine et agile, forgé par les missions et exercices physiques tout comme ses fesses. Elle eut un regard plus froid et concentré, renforcé par ses yeux verts émeraude. En en tenue de serveuse, elle arriva devant les gardes du corps. Sa cible avait un faible pour les femmes et elle comptait sa beauté pour l’éliminer. L’adolescente tenait un plateau où il y avait une bouteille de whisky, reconnaissable par ce liquide marron et un verre rempli de glaçon.

Garde corps : Identifiez-vous.
Kendra : Je suis serveuse. J’ai mon badge si vous avez des doutes

Le garde s’empressa de la fouiller de la tête au pied, en prenant néanmoins un peu de plaisir à toucher les formes séduisantes de l’adolescente.

Kendra : Vous comptez m’inspecter combien de temps ?
Garde : Le temps qu’il faudra

Puis il fit signe à son collègue qu’il n’y avait rien.

Garde du corps : Après ton service, on pourrait entamer une discution en tête à tête. Rien que nous deux.
Garde du corps : Ou 3

Kendra savait d’avance les sous entendus mais ses pensées étaient loin d’être aussi roses envers les deux hommes, réfléchissant déjà à la façon de les tuer s’ils s’approchaient trop près d’elle.

Kendra : On verra.

Sur ces paroles, la porte coulissa et elle sentit une tape sur les fesses. Instinctivement, elle se tourna vers eux qui se contentèrent de sourire devant son regard menaçant avant d’entrer dans la pièce, se disant qu’elle se chargerait d’eux après.
Elle entra dans la chambre où une table en forme de cercle noir était au centre devant une fenêtre montrant une vue en hauteur de la ville.
La chambre, à coté, avait un grand lit à couverture rouge et aux coussins blanc sur un support noir sombre. A gauche de la table, se situait un bar qui faisait face à une mini-télévision éteinte pour l’instant.
Moi : Je vous le mets où, Monsieur ?
Wales : Sur la table. Et… tu me sembles assez jolie…

L’homme visé avait dans la soixantaine et avait la chemise blanche avec la veste noir ouverte. Il avait une barbe grisonnante accompagnant ses cheveux gris et ses rides au visage. Le nom de cet homme était Wales, directeur de la Recherche de Cyber-Equip, un des nombreux partenaires de la RDA et spécialisé dans l’équipement cybernétique,
L’adolescente était tentée de l’éliminer immédiatement mais elle alerterait les gardes. Elle devrait faire attendre le bon moment. Un assassin devait savoir frapper au bon moment et utiliser ses atouts.

Moi : Vous avez encore besoin de mes services ?
Wales : En effet. Retire-moi tout ça pour qu’on puisse avoir une discussion des plus sérieuses. Rien que nous deux, ma petite. Et si tes services sont à mon goût, je te récompenserai comme il se doit.
Moi : Et si je refuse ?
Wales : Eh bien… Ca sera préjudiciable pour ton emploi. Ce n’est pas ce que tu veux, non ?

Sur ces paroles, elle commençait son strip-tease d’une lenteur calculée en commençant par le tablier. Il la regarda faire, assis sur un fauteuil rouge foncé, tout en buvant son alcool. D’un regard provocateur, elle continua son activité tandis que lui regardait, en savourant sa boisson.
Lentement, elle tissait sa toile, prête à piéger sa cible. Par la suite, elle défit son uniforme, dévoilant un soutien gorge rouge vif. Elle se dirigeait vers le lit avec une démarche séductrice et s’assit au bord avant de faire signe d’approcher. Il se leva à la fin de son verre et alla vers la jeune femme. Il défit sa veste, se mettant torse nu avant d’allonger la fausse servante tout en l’embrassant. Malgré l’odeur d’alcool la répugnant, elle continua à jouer son rôle, attendant l’erreur fatale de sa victime.
L’homme profita de la beauté du corps qui s’offrait à lui et descendit sa langue au cou de celle-ci tout en écartant le soutien gorge, dévoilant ainsi la poitrine de celle-ci avant de s’y rendre pour sucer mes deux têtons avec voracité.
La jeune fille le laissa s’amuser un instant, semblant attendre quelque chose. Le vieil homme continua sa descente jusqu’à l’entrée intime. Une fois arrivée à ce point, il commença à déboutonner son pantalon quand il fut soudain frappé d’une douleur qui le fit s’écrouler et il fut saisi de spasmes violents.
Kendra cria en voyant la victime tomber au sol, amenant les gardes qui ne purent assister qu’impuissant au dernier spasme de leur patron. Celui-ci, malgré les gestes de premier secours, ne revint plus à la vie.
La jeune adolescente profita, par la suite, de la confusion du à la nouvelle de la mort pour s’éclipser tout en se rhabillant.

Quelques heures plus tard, la police recevra un mail d’une adresse inconnue ayant un dessin représentant un squelette avec un faux. Ce signe que le monde avait appris à connaitre depuis ces dernières années. Celle de la Faucheuse avec pour message.

« Son heure était venue. Demandez-vous quand sera le vôtre car je serai votre passage vers la mort. »


Un an plus tard,

Misoka s’était entrainée avec Kendra et a pu voir grandir l’assassin qu’elle était devenue. A mesure que les cadavres commençaient à s’empiler au fil des années ainsi que la terrible réputation qu’elle se bâtissait, il a pu voir dans son regard, une absence totale de compassion qu’il a remarqué lors de l’assassinat d’un maire proche de la RDA alors qu’il rendait visite à une classe d’élèves.
Après s’être infiltrée dans l’établissement scolaire, elle a abattu de plusieurs balles celui-ci devant des élèves avant de s’enfuir.
Elle était devenue la machine à tuer de la Cause et il était triste de constater ce triste évolution de son amie.
Lui et elle faisaient équipe durant tout ce temps et ils furent appelés dans la salle de briefing pour recevoir leur prochaine mission.
Devant eux, se dressait tout juste un écran bleu où des barres rouges montaient selon l’intonation de la voix de l’émetteur.

Voix : Vous êtes chargés de dérober les plans du docteur Zomber sur la création d’avatar. La situation avec Kadon Delane étant amené à se compliquer au fil du temps, il est nécessaire de pouvoir créer nos propres clones na’vis indépendamment de la RDA pour nos agents à Pandora.
Misoka : Et si on se fait surprendre ?


La réponse à la question fut sèche et impitoyable.

Voix : Eliminer tout témoins. On ne doit pas remonter jusqu’à nous.

Misoka ne répondit pas face au leader de la Cause mais il garda bien, pour lui, son désaccord. L’homme concerné avait une femme et deux enfants qui n’avaient rien avoir avec le travail du concerné. Il ne se voyait pas éliminer des innocents, même pour leur cause auquel il y croit. Il espérait que Kendra partage cette pensée mais les faits de celle-ci ces dernières années lui ont prouvé qu’elle était devenue une tueuse bien froide.
Néanmoins, il avait l’espoir de retrouver un peu de l’humanité qu’il a vu avant le début de leur entrainement.

Kendra : Ca sera fait.

Quand la liaison fut coupée, il essaya de faire revenir à la raison son amie.

Misoka : Kendra, il a des enfants qui n’ont rien demandé. Tu es prêt à les abattre aussi s’ils nous surprennent ?
Kendra : Si cela s’avérait nécessaire, oui.

Sur ces paroles, elle s’éloigna de lui et sortit de la salle de briefing. Cela était dit avec une telle froideur qu’il ne pouvait pas douter de la sincérité.
Mais qu’était devenu la jeune fille, certes refermée mais au grand cœur qu’il avait connu auparavant ?

Julia étudiait, avec attention, les différentes informations connues du public sur les différentes interventions de Kendra.
L’incident de l’école à New York a été le plus marquant dans les actualités avec une photo de Kendra mais déguisé par des lentilles au couleur marron avec des cheveux teint en blond. Elle ne revenait pas que la fille de Kadon et la nièce de Ben pouvait commettre un assassinat devant tant de témoins jeunes sans la moindre remords.
Une fois cela fait, elle étudiait les dernières informations concernant le Fantôme. Dernièrement, il a tué un de leurs agents chargé de la logistique débarqué de Londres pour la préparation de vol de Valkyries en fabrication dans une usine d’un constructeur filiale de la RDA.
James avait tenté de l’arrêter deux ans auparavant et il avait fini avec une balle au milieu du crâne, la signature de Fantôme.
Elle commençait à voir les cadavres s’accumuler de leurs côtés ainsi que diverses attaques informatiques depuis ces dernières années.
Malgré ses sentiments, elle devait commencer à préparer un plan pour l’éliminer. Il devenait trop dangereux pour leur organisation.

Voix : Maman ?

En reconnaissant la voix de son fils, elle éteignit son écran et le regarda dans les yeux. La couleur noisette lui rappelait à chaque fois son père et elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire triste.

Misoka : Il y a un problème ? Je te vois toujours avec ce sourire quand tu me vois.
Julia : Rien mon trésor. Que veux tu ?
Misoka : Je voudrai parler de Kendra. Je trouve qu’elle a énormément changé et pas en bien.
Julia : C’est un agent efficace d’après les rapports. Que lui reproches-tu ?

Il fronça les sourcils, montrant son agacement.

Misoka : Tu sais très bien ce que je veux dire. Kendra devient une machine à tuer, sans aucune morale. Ca ne te choque pas ?
Julia : Si mais je ne peux pas faire grand-chose. Elle remplit ses missions et elle est hors de mon cadre de commandement.
Misoka : Mais tu peux lui parler pour essayer de lui entendre raison au moins ?

Elle hésita un instant avant de répondre, à cause de la complexité de la réponse à fournir.

Julia : Je vais essayer mais je ne te garantis pas un résultat
Misoka : Merci

Il tourna le dos à elle et s’interrompit dans sa démarche, attirant l’attention de sa mère.

Julia : Une autre question ?
Misoka se tourna vers elle, se donnant du courage pour l’interroger.

Misoka : Maman, je ne t’ai jamais entendu parler de mon père. Pourquoi ?
Julia : J’ai envie de l’oublier.
Misoka : C’est vrai ? Pourtant, tu as l’air nostalgique chaque fois que tu me regardes. Je te rappelles lui ?

Julia resta un instant interdite, ne savant pas quoi répondre à cette question.

Julia : Oui. Tu lui ressembles beaucoup.
Misoka : Pourquoi ne veux tu pas en parler alors ? Je veux le connaitre.
Julia : Je… Désolée, mais je ne peux pas. C’est encore trop douloureux pour moi.
Misoka : Il est mort ?

Julia eut de nouveau un instant de silence avant qu’un appel de Kendra coupa la conversation.

Kendra : Misoka, nous partons dans quelques minutes. Je te préviens, je ne t’attendrai pas.
Misoka : J’arrive

Il coupa l’appel de son bloc de donnée avant de partir en courant, devant le regard mélancolique de sa mère.
#9181 - {Cosplay} La tenue Lakota - le 7 Mars 17 à 18h31 - Atteindre
Kaltxì ma smuktu !


Se préparer aux combats futurs, c'est bien, mais penser a l'instant présent, c'est mieux ;)
Et maintenant il faut se nourrir ^^
Voici un carquois de chasse (bien plus sobre que son frère des grands événements (guerre, cérémonie, etc) )
http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/921/Cfiylh.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/921/31gWap.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/924/7KJSHO.jpg

Les "chevrons" sont en dentale (un coquillage)
http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/921/tMsDY5.jpg

Le détail de l'amulette (réalisation Thierry Lemoigne :D )
http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/923/vAdsJu.jpg



Les plus observateurs auront noté une absence de casse-couille-a-papattes de type chat...
C'est normal, ces clichés ont été pris direct après ceux du plastron
Du coup, les deux miaulants font ce que tout chat qui se respecte fait après avoir bien fait chié l'Humain : RONQUER ! ;D


falutsyìp ahusahaw ayngahu frakrrr !
#9180 - {Cosplay} La tenue Lakota - le 1 Mars 17 à 20h10 - Atteindre
Kaltxì ma smuktu


Les Longs Couteaux ont subi une telle défaite que tous pensent que plus un seul n'osera franchir la LittleBighorn...
Cependant, je ne partage pas cet avis, il est temps de me concevoir un nouveau plastron pour les jours de guerre...
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Le fourreau, la sacoche de chasse, l'étui à aiguilles et les jarretières ont été fabriquées par Thierry Le Moigne

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/c5mNIw.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/923/k9N43M.jpg






Bon, vous le sentez venir ?
Vous la voyez la petite queue de derrière les fagots ?
http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/923/YEMwZi.jpg



Oh mais quel bel objectif que voilà...
Et en plus il ne m'a même pas calculé
J'ai hâte de voir sa tronche au développement :P
http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/924/ILdRCc.jpg



Ioi letsam ayngahu frakrr !
Par Tsany
#9335 - L'assassin à plusieurs visages - le 27 Fév. 17 à 22h22 - Atteindre
Chapitre 7 : Le fruit d’une union brisée

Le lendemain,

Les coudes sur la table, j’observais la pièce d’un œil scrutateur. Je remarquais plusieurs croquis représentant, grossièrement, des Na’vis sans doute. Ils ne sont pas loin de la vérité bien que la couleur des yeux étaient oranges et les oreilles n’étaient pas si longs que cela.

Naltsyn : Nos frères et sœurs du peuple ont des couleurs de yeux leur ressemblant.
Moi :Pourquoi vous avez les yeux oranges alors ?
Naltsyn : C’est un des mystères que nous laissent Eywa. Nous avons cherché des réponses à cette question mais nul ne sait la réponse.
Moi : Hormis Eywa.
Naltsyn : En effet.

Bon, je ferais mieux de me concentrer aux deux interlocuteurs me faisant face. Ce n’était pas comme si j’avais le choix de toute façon. Par ailleurs, je pourrai en savoir, peut être, savoir un peu plus sur mes kidnappeurs qui semblaient plus ressembler à une organisation.
Je ne pouvais m’empêcher d’avoir une pensée pour maman et papa. Je n’imaginais pas leur état en apprenant ma disparition.

Victoria : Bonjour jeune fille. Je m’appelle Victoria Lankins et voici mon amie et collègue Julia Ishi.
Moi : Ouais. Enchantée aussi…
Victoria : Nous avons conscience que tu es un peu...
Moi : Perturbée ?
Victoria : Oui.

Je la regardais dans les yeux d’un air désabusé, sachant déjà ce qu’elle voulait. J’ai sept ans mais je ne suis pas bête.

Moi : Je sais ce que vous voulez. C’est l’esprit en moi qui vous intéresse.
Julia : Tu es bien perspicace pour ton âge.

Bah voyons…

Moi : Vous pensez vraiment ? Il suffit de faire un tour de la pièce pour comprendre le but de cette rencontre. Et pourquoi devrai je coopérer ? Je n’ai rien à y gagner et vous m’avez enlevé à ma famille.
Julia : C’est pour une cause plus juste. Ca ne me fait guère plaisir aussi mais c’est nécessaire.

J’avais du mal à croire à cette parole mais elle me semblait sincère. Du moins, elle y croyait vraiment. Autant en savoir un peu plus.

Moi : Quelle cause ?
Julia : Mettre fin aux atrocités commises par la RDA.

Dans mon esprit, je pouvais voir Naltsyn agiter la queue et observer Julia d’un air intéressé. Quant à moi, j’avais du mal à voir ma mère travailler pour une organisation cruelle.
Mon agacement s’exprima par des poings serrés et des sourcils se resserrant.

Moi : Mensonges !
Julia : C’est la vérité. Que tu le veuilles ou non, la RDA pille les sols l’intéressant jusqu’à l’épuisement des ressources, mettant en danger tout un écosystème. De plus, ils n’hésitent pas à tuer et exterminer ce qui la dérange.

En entendant ces mots, ce fut plus fort que moi. Je levais mon siège et hurla de colère à l’encontre de cette Julia, me mettant debout sur la chaise

Moi : MENSONGES !!!

Ma démonstration n’eut pour effet qu’un haussement de sourcil de Julia suivi d’un sourire. Qu’est ce qui pouvait la faire rire ?

Julia : Si tu demandais à ton esprit na’vi si je mens ?

Je regardais Naltsyn pour me confirmer les dires de Julia

Naltsyn : Je sais que tu ne veux pas entendre cela mais c’est la vérité. Mon clan a été massacré par des militaires au service de la RDA, m’enlevant tout mes êtres chers.

En entendant cela, j’étais effondrée et me retrouvais à genoux, désemparée. Je ne pouvais pas concevoir que ma mère travaille avec une organisation pouvant montrer autant de cruauté. En plus de mon oncle ayant occupé un emploi au sein de cette organisation.
Je serrais les poings. Non !!! Ce ne sont que des mensonges !!! Je n’y crois pas ! Pourtant, Naltsyn n’a rien à gagner à me mentir.
Non !! C’était impossible !
A mesure que je m’énervais, je voyais une étrange fumée noire s’approcher de moi et j’entendis des voix froide mais également séduisante dans la tête

« Tous des menteurs. Tous méritent une punition »

Curieuse de cette étrange chose, je me rapprochais mais Naltsyn m’en empêcha et s’interposa entre moi et ce mystérieux phénomène.

Naltsyn : Vas t’en !

« Tous des tueurs. Que la mort »

Celle-ci serra les dents mais resta ferme

Naltsyn : Je t’ai dit de partir !

La fumée noire resta un instant avant de disparaitre sous nos yeux. Qu’est ce que ça pouvait être ? C’était bien étrange et ça parlait.

Naltsyn : J’ignore aussi mais je sais que ce n’est pas amical.
Moi : Et comment tu peux savoir ?
Naltsyn : Ca se nourrit de nos sentiments négatifs. Une chose utilisant cela est forcement quelque chose de malsain.

Je restais silencieuse en entendant cela. Comment pouvait-on le savoir ?

Naltsyn : Car j’ai failli succomber et je n’ai vu que la mort, haine et solitude avant de le repousser. Depuis, cette chose erre en attendant qu’on succombe.
Moi : Un truc dangereux donc.
Naltsyn : oui.

Cette menace n’arrangeait pas mes doutes. Comment ma famille a pu travailler pour une telle société ?
Non. Je ne pouvais pas concevoir cela. C’était des mensonges ! Alors que j’étais plongée dans mes doutes, j’entendis une douce mélodie qui suffisait à apaiser mon esprit. Pourquoi se préoccuper de cela alors que cette musique était si mélodieuse. Bientôt le sommeil m’envahit.

Les yeux verts de Kendra changèrent aussitôt de couleur. Celle-ci s’assit de nouveau calmement et observa ses deux interlocutrices avec un regard sévère.

Naltsyn : Vous vouliez me voir donc me voici.

Victoria observa la na’vi dans le corps de la jeune fille, un peu perturbée par ce qu’elle venait de voir malgré qu’elle ait pu l’observer dans les caméras.
Julia la secoua légèrement par un petit coup de coude pour la réveiller de son étonnement.

Victoria : Excusez-moi mais on n’a pas encore eu l’occasion de parler à un membre de votre peuple. Je suis désolée…
Naltsyn : Les excuses ne pardonnent pas les actes.
Victoria gênée : En effet. Mais vous savez, on est contre la RDA et leurs pratiques d’exploitation dans votre planète.
Naltsyn : Vos justifications ne remplaceront pas les morts. Alors dites moi ce que vous voulez avant le retour de la petite Kendra dont votre manque de finesse a failli coûter cher.

Cette parole menaçante suffit à refroidir l’ambiance. Julia se demandait, intérieurement, la signification de ces mots.

Julia : D’abord, qui êtes vous ?
Naltsyn : Mon nom est Naltsyn Lu’utzin Tilwa’ite, membre de l’ancien clan Oltyis avant que votre peuple les a massacré.
Victoria : Nous souhaitons juste entretenir des relations amicales avec vous. On a tellement des choses à apprendre de votre peuple.
Naltsyn : J’’attendrai de voir vos actes avant de croire vos paroles.
Julia : Le problème, c’est qu’on n’avait pas l’occasion de le faire
Naltsyn : Je m’en moque.

Le duel du regard entre la na’vi et l’agent démontrait la tension régnant entre les deux. Pour calmer l’ambiance, la scientifique tenta de changer de sujets.

Victoria : Pourquoi avez-vous les yeux orange ?
Naltsyn : C’est une question dont seule Eywa, notre mère, a la réponse.
Victoria : On croyait que tous les na’vis avait les yeux ambres ou vert.
Naltsyn : Je vous invite à chercher vous-même la réponse à cette question.

Plusieurs heures passèrent ainsi où la na’vi répondait aux questions de la scientifique sur leur culture comme les épreuves de passages adultes ou leur croyances ainsi que sur leurs connaissances sur la nature les entourant. Du moins, de ce qu’elle voulait délivrer, qui ne faisait que confirmer les connaissances déjà acquises auparavant.
De cet entretien, Victoria ne put s’empêcher de ressentir une pointe de déception bien que beaucoup d’incertitudes ont pu être écartés.
Toutefois, elle aurait préféré en savoir davantage mais il fallait prendre en compte la méfiance de Naltsyn envers les humains.
Pour Julia, elle a pu se rendre compte de la richesse de la culture indigène et était encore plus déterminée à faire payer la RDA pour leurs crimes.

Un mois passa,

J’avais l’impression que cela faisait des mois que j’étais enfermée au sein de la Cause. J’ai pu le savoir grâce à Naltsyn qui a pu obtenir cette information au cours de son entretien.
Enfermée comme je suis dans une chambre sommaire où il n’y avait que le nécessaire, c'est-à-dire un lit avec un petit lit et une deuxième pièce regroupait la douche et les toilettes en fonds de décoration, un mur d’un bleu bien sombre. A tel point que j’avais l’impression d’être toujours en pleine nuit. Néanmoins, j’étais bien nourrie mais si on pouvait appeler cela un réconfort…
Du moins, ça me permettait de méditer sur ce que je venais d’apprendre de la RDA. Etait ce vraiment vrai ? Je ne pouvais pas croire que mon oncle et maman ont pu travailler pour un tel organisme si c’était le cas. Néanmoins, cela pouvait justifier le départ de mon oncle de son emploi d’origine.
Mais je me demandais maintenant quelles atrocités a-t-il pu commettre en leur nom ?

Soudain, la porte s’ouvrit et un garde m’ordonna de le suivre. J’obéis, entouré évidemment de quatre gardes qui me menèrent devant Julia qui était en compagnie d’un garçon de quatorze ans aux cheveux bruns dépassant de peu Julia. Il avait des traits asiatiques comme elle mais en moins prononcé et avait les yeux couleur noisette.
On était dans un bureau séparé du couloir seulement par une baie vitrée transparente. Le meuble était d’un verre noir solide où un écran tactile était posé à un support. Je pouvais aussi distinguer les photos de bébé et d’un jeune garçon ressemblant étrangement à celui à côté de moi. Il devait être son fils mais je me demandais bien qui était le père car on ne voyait aucune photo de celui-ci.

Julia : Misoka, je te charge de t’occuper de notre invitée. Elle risque de rester un moment avec nous.
Hidoka: Mais maman ! Je ne veux pas être…

Julia coupa l’élan de son fils d’un regard plein d’autorité

Julia : Ne conteste pas. C’est toi qui a voulu qu’on la sorte d’isolement je te rappelle.

A cette réflexion, il resta silencieux et me regarda un instant avant de soupirer

Misoka : Très bien maman.

Plus tard,

Misoka et moi, on mangeait ensemble sous le regards des autres enfants, me dévisageant avec dégoûts. Mais bon, j’avais l’habitude d’être mise à l’écart. Il m’observa un instant silencieux avant de sourire.

Misoka : Arrête de faire cette tête. Souris un peu.
Moi : Pourquoi donc ?
Misoka : Au moins, tu sors un peu de ta chambre et tu vois un peu de monde.
Moi : Vu l’accueil, je me demande si je n’aurai pas du rester
Misoka : Tu ne devrais pas laisser les autres te juger pour qui tu descends mais pour ta personnalité.
Moi : Bah j’ai l’étiquette de folle. Entre ça et fille d’une collaboratrice de la RDA
Misoka : Pas pour moi. Je pense que tu es personne timide mais tu ne veux pas l’avouer.

Je le regardais surprise. Comment pouvait il me juger ainsi alors qu’il ne me connaissait pas ?

Moi : Tu ne sais rien de moi.
Misoka ; Ah bon ? Pourquoi tu te replis sur toi-même ?


Naltsyn : Touché Kendra !
Moi : Tu interviens pour me dire ça ? Tu peux aussi m’aider tu sais ?

Elle me fit un non du doigt.

Naltsyn : C’est à toi de te débrouiller Kendra.


Je regardais Misoka qui me fit une petite grimace et je ne pus m’empêcher de sourire.

Misoka : Bah tu vois. Ce n’est pas compliqué de sourire

Je commençais à apprécier ce garçon. Il m’acceptait comme j’étais sans tenir compte de ma filiation et il ne tenait qu’à apporter la joie autour de lui. Une bien belle personne qui devait avoir sa part d’ombre mais je préférais me contenter de cela.

Moi : Tu es une personne bien spéciale, tu sais ?
Misoka ; Je le sais. On me le dit assez souvent.

Je rigolais devant cette parole.

Moi : Ce n’est pas la modestie qui t’étouffe !

Il me sourit en haussant les épaules.

En hauteur, Julia observait son fils ainsi que Kendra discuter au réfectoire. Les bras croisés, des souvenirs lui revenaient en voyant son fils sourire.

Victoria : Te voilà Julia.

Cela lui fit sortir de sa méditation et elle sourit à son amie.

Victoria : Je te vois à chaque pause ici, à observer ton fils. Est-ce par rapport à son père ?
Julia :Je l’ai connu ainsi. Souriant, toujours à vouloir le bon côté des choses malgré les situations. Mais…
Victoria ; Il s’est passé quelque chose.

Elle resta un moment silencieuse avant de répondre.

Julia : Oui. J’en suis responsable même. Il y a sept ans de cela, j’avais pour mission de dérober, à son père qui était un scientifique travaillant pour le projet Avatar, des données importantes sur la conception de corps na'vis hôtes. J'ai essayé de convaincre celui-ci de nous donner ces informations, mais il a refusé et j'ai dû le tuer. Depuis, on a coupé tout contact jusqu'à récemment.
Victoria : Et il t’as laissé en vie ?
Julia : Oui. Mais je ne sais pas si je dois prendre cela pour une faveur.
Victoria : Ne sois pas si pessimiste ! Tu as bien sauvé des vies et grâce à toi, on pourra aider les Na’vis à se défendre contre la RDA. Tu n’as pas à avoir de regrets.

« Comment oses tu revenir après ce que tu m’as fait ! »
« Mais Ben, je t’assure que… »
« Je ne veux plus entendre tes mensonges ! Tu t’es servie de moi pour arriver à tes fins ! Tu m’as brisé le cœur ainsi que ma famille. Vas t'en avant que je décide de t'abattre! »

Une larme circula dans la joue gauche de l’agent en se rappelant de ces terribles mots, qu’elle s’empressa d’essuyer

Julia ; Et pourtant, j’en ai.
Par Tsany
#9336 - L'assassin à plusieurs visages - le 24 Fév. 17 à 23h53 - Atteindre
Chapitre 6 : La guerrière alien

Ils arrivèrent à un bâtiment abandonné au début de l’après midi. Tandis que James porta la jeune Kendra à l’épaule. Julia passa devant un panneau d’accès qui scanna ses yeux ainsi que ses empreintes digitales, une technologie s’opposant avec le style ancien du bâtiment avant de pousser une porte métallique gris et comportant des tâches de rouilles.
James passa derrière elle avant que la porte se renferme derrière lui. Le duo passa devant divers machines destinés à la fabrication des matériaux électroniques étaient éteints et dont la rouille et la poussière manifestaient le poids des années d’inactivités et de manque d’entretien.

James : Sympa la musique de la boite.

Les deux arrivèrent à des portes d’ascenseurs aux portes gris et dont des tâches de rouilles étaient présents.
Aux panneaux d’appels de l’ascenseur, Julia composa un code de six chiffres dont un bruit « code agent noir 014 accepté » avant de répondre.

Julia : Merci
James : C’est lui qui te l’a offert ?

Les portes s’ouvrirent devant eux avant que le duo entra dans la cabine. Julia appuya sur le numéro 4 avant de répondre.

Julia : Tu veux un conseil James ? Evite de poser trop de questions et tu éviteras les ennuis éventuels.
James : Vous n’avez toujours pas répondu à ma question.

Celle-ci lui fit un regard noir tandis que les portes se fermèrent avant que la cabine commencer une descente.

Julia : Et je n’ai pas envie d’y répondre si je n’avais pas été assez clair.

Le reste du trajet se déroula en silence avant qu’une sonnerie interrompit ce calme. Les portes s’ouvrirent devant eux, révélant un couloir dont les murs blancs étaient assez neufs et couvrant de nombreux allés et venues d’hommes et de femmes allant de soldats à des employés ou scientifiques.

Julia : Emmène-la à l’infirmerie en attendant qu’elle se réveille. Je vais faire mon rapport pour ma part.
James : Comme tu veux.

Sur ces paroles, ils se séparèrent pour s’’occuper de leurs tâches prédéfinies.

James était dos collé à la porte et observait la petite Kendra endormie, occupée par Maeva, une jeune infirmière ayant la chevelure de couleur de feu au corps normal.
Elle mesurait, à l’aide d’un appareil, le rythme cardiaque de la petite ainsi que l’activité du cerveau qui demeurait active. Il comprenait les raisons poussant à garder en vie cette jeune fille mais il ne pouvait s’empêcher d’éprouver de l’hostilité à cause de son lien de filiation avec un membre de la RDA. Par ailleurs, il se demandait les connaissances et le lien de Julia envers cette famille.

Maeva : C’est bien étrange
James : Quoi donc ?
Maeva : Le cerveau est plus actif que la moyenne.
James : Comment ça ?
Maeva : La phase de sommeil est l’étape où le cerveau est très actif. Néanmoins, celui-là, pour une jeune de sept ans, est très développé et productif.

Ce fut à ce moment là que la petite se réveilla.


Julia faisait face à un écran bleu dont seuls les bâtonnets rouges foncés montraient l’activité vocale de l’interlocuteur de l’agent.

Voix trafiquée : Donc vous me dites que l’assassinat de Daniel risque d’empirer notre situation au lieu de l’améliorer.
Julia : Vous connaissez la dangerosité de Ben Lyton. Je vous ai fait un rapport détaillé sur ces capacités
Voix : En effet, c’est bien fâcheux cette histoire. Vous savez ce qui vous reste à faire Julia.

Julia baissa les yeux, sachant déjà la démarche à suivre. La tâche la plus difficile de sa vie.

Julia : A vos ordres.

Ce fut à ce moment là que le contact se rompit, laissant une Julia silencieuse, envahie par la mélancolie et la tristesse à l’idée de devoir assassiner le seul homme qu’elle a pu aimer.
Soudain, elle reçut un appel lui indiquant le réveil de la jeune Kendra.

Julia : Très bien. Pas de problèmes ?

Etant donné la particularité de l’organisme de chaque individu, elle ignorait les effets du produit sur la jeune Kendra et avait décidé de l’amener à l’infirmerie en priorité. La survie de celle-ci était primordiale et son réveil était déjà une bonne nouvelle.

Maeva : Elle semble avoir supporté le produit. Néanmoins, on a un problème.
Julia : C'est-à-dire ?
Maeva : Le mieux est que vous venez vous-même.

Julia arriva à l’infirmerie aussi vite qu’elle put et passa la porte coulissante avec un soupir d’exaspération.
Ce fut à ce moment là qu’elle remarqua un éraflure sur le genou gauche de James. Celui-ci serra les poings, plein de colère en fixant une Kendra qui était dans une étrange position tout en cachant sa blessure avec la main de même coté que la blessure. Les genoux pliés et les jambes écartés, elle observa les personnes lui faisant face avec un sang froid semblable à un assassin. Sur sa main droite, un objet semblable à des ciseaux. Quant à Maeva, elle était assise, pétrifiée par la terreur avec son communicateur à la bouche.

Julia : Qu’est ce qui se passe ?
James : Cette fille est dangereuse ! On ne peut pas la garder.

En réponse, Kendra lui répondit par un feulement semblable à celui d’un chat.

Kendra : Tu as cherché l’affrontement. Assume les conséquences !

James allait répliquer quand Julia le coupa d’un geste du bras. Elle remarqua alors un fait étrange sur Kendra autre que son comportement. Ses yeux étaient oranges au lieu d’être vert émeraude. Une autre personnalité ? Il ne manquait plus que cela !

Julia : Qui es tu ?
Kendra : Pourquoi devrai je te répondre ?
James : Car tu n’as pas le…

Il fut interrompu par un nouveau feulement de Kendra, montrant son mécontentement. Comme un félin…

James : Je vais t’apprendre le respect la mioche !
Julia : Attends James !

Trop tard. A peine eut elle fini son avertissement que James s’élança pour apprendre le respect à la jeune fille. Il n’eut comme récompense qu’une taillade de la part de cette dernière qui profita de sa petite taille pour lui donner un coup en diagonale au niveau du ventre. Pas assez pour le blesser grièvement mais suffisant pour l’obliger à s’agenouiller.
La petite en profita pour prendre appui afin de faire un saut pour passer au dessus de lui. Elle atterrit ensuite par terre et effectua une roulade.
Elle courut vers Julia et l’obligea à esquiver en s’écartant sur le côté droit pour éviter la pointe du ciseau qui la manqua de peu, au point d’imposer une déchirure à sa veste.
Par la suite, la jeune fille en profita pour sortir de la pièce et s’aventura dans les couloirs.

Julia : Occupes toi de James Maeva.

Sitôt son ordre donné, elle s’empressa de poursuivre la jeune fille qui commençait sa course. Celle-ci tourna vers la gauche, sans doute pour aller vers les ascenseurs.
Par ailleurs, l’agent commença à la rattraper, étant plus entrainée et plus âgée que l’enfant prisonnière.
Mais au moment où elle se rapprochait, sa cible se tourna et lança le ciseau. Ce fut soudain qu’elle eut juste le temps de l’esquiver et l’une des pointes érafla sa joue gauche.
Le matériel bureautique s’accrocha à un pan du mur.
Cette distraction suffit à Kendra pour reprendre de la distance envers Julia mais ce fut de courte durée. En effet, deux soldats armés de Dard l’empêcha de continuer.
Celle-ci poussa un cri d’exaspération tandis que Julia l’empêcha de s’enfuir, lui faisant ainsi face.

Kendra : Sawtute pak !
Julia : Je te conseille d’être bien gentille maintenant

Kendra la regarda avec des yeux exprimant sa colère avant de se tourner vers les soldats lui bloquant la route. Elle tenta de trouver une issue, en vain. Pendant ce temps, Julia se rapprocha d’elle, son Dard menaçant Kendra. Elle ne comptait pas l’utiliser mais elle s’en servait comme moyen de dissuasion.
L’enfant entendit sa marche et se dépêcha de reculer de quelques pas mais c’était pour se rapprocher des deux autres assaillants.

Julia : Tu es coincée ! Rends toi maintenant
Kendra : Je ne me rendrai pas ! Plutôt mourir que subir cela !
Julia : Pourquoi ?

Kendra lui répondit par un feulement mais Julia en profita pour faire signe aux gardes de la neutraliser.
Néanmoins, le bruit des chaussures au sol suffit à alerter la jeune fille qui se tourna vers eux instinctivement, ce qui permit à Julia de l’assommer avec la crosse de son arme.

Julia : Merci les gars. Elle aurait peut être pu s’enfuir sans votre intervention.
Garde 1 : Vous êtes blessée madame ?

Julia fut surprise de cette remarque et se rendit compte d’une goutte coula le long de sa joue gauche. En posant son doigt, elle remarqua dès lors qu’elle saignait.

Julia : Ce n’est rien.
Garde 2 : J’ai du mal à croire qu’un enfant ait pu poser autant de problèmes. Il a trop bu James ?
Julia : Non. Je pense que cette fille n’a pas fini de nous surprendre. Je savais qu’elle avait des problèmes mais je ne l’imaginais pas aussi dangereuse.

Néanmoins, elle avait déjà une idée sur l’origine de cette dangerosité.

Une fois Kendra enfermée dans la chambre lui étant réservée, Julia alla voir la salle réservée au recherche sur Pandora. Cela faisait des années que la Cause attendait une occasion de se rendre sur la planète sans éveiller les soupçons de la RDA et d’y implanter des agents dormants. Et c’était pour cette raison que la survie de la jeune fille était importante afin de maintenir une certaine pression envers sa mère bien qu’elle aurait aimé éviter la mort de Daniel.
Elle alla voir une amie à elle, qui étudiait le peuple indigène depuis plusieurs années et qui considérait le docteur Augustine comme une pionnière.
Par ailleurs, elle trouva celle-ci en train d’observer, avec d’autres membres du personnel de la section, un arc na’vi qu’ils ont pu voler à la RDA au cours d’une embuscade à un train magnétique transportant un cargo d’ubnotanium et des plantes et reliques issues de Pandora.
L’arc était d’une taille impressionnante, laissant présager la puissance des archers na’vis ainsi que la taille de leurs flèches dont le poison était mortel.
Les deux armes étaient exposées dans des salles séparées et ce fut derrière une vitre que Julia attendit son amie.
Au bout de vingt minutes, elle finit par sortir. La peau mate et les cheveux bruns, elle avait les yeux d’un noir sombre qui allait avec ses cheveux bouclés ayant la même couleur. La poitrine de taille normale se correspondant à un corps normale ni maigre, ni trapu.
En voyant son amie, elle lui fit un sourire, révélant des dents, tout comme son amie, d’une belle blancheur, montrant un certain soin.

Julia : Salut Victoria. Comment tu vas ?
Victoria : Bien ma grande ! Et toi ? Qu’est ce donc cette vilaine blessure.

Avec le pansement sur sa cicatrice, elle se doutait bien qu’elle ne sera pas discrète.

Julia : Une petite éraflure de rien du tout. Vous avancez bien ?
Victoria : Oui. On a pu remarqué que c’était un arc qui s’utilise lors de vol en Ikran.
Julia : Ils n’ont pas qu’un arc après leur passage à l’adulte ?
Victoria d’un sourire : Non. Mais on a encore tant de choses à apprendre d’eux. Si seulement, on avait la possibilité de communiquer avec un Na’vi pour en savoir plus.
Julia : Je t’avoue que c’est le but de ma visite en plus de prendre de tes nouvelles.

La surprise de cette demande laissa la scientifique bouche bée. L’agent fit signe de la suivre et la mena à un écran tactile où elle effectua diverses manipulations pour accéder aux enregistrements des caméras de l’incident.

Victoria : J’aimerai que tu m’expliques Julia.
Julia : Tu sais que nous avons une nouvelle résidente depuis hier
Victoria : Elle a déjà fait des ravages à ce que j’ai entendu.
Julia : Justement. J’aimerai que tu analyses les séquences enregistrées par les caméras.
Victoria : Je ne comprends toujours pas.
Julia : Ca ne saurait tarder. Fais-moi confiance.

Enfin, elle arriva à l’objet de la recherche et lui montra les faits capturés par les images. Les diverses réactions de Kendra surprenait la scientifique mais ce qui l’intriguait était les mots prononcés par celle-ci. Elle n’arrivait pas à croire ce qu’elle entendait et elle tremblait d’excitation.

Victoria : Sawtute… Pak…
Julia : C’est quoi ?

Elle lui répondit par un large sourire.

Victoria : C’est du na’vi. Cela veut dire humain mais le pak rajoute un certain mépris ou dégoût. Bon sang ! Nous avons un esprit na’vi ! On pourrait connaitre davantage sur eux !
Julia : Certes mais je ne pense pas qu’il ou elle soit coopératif.
Victoria : La RDA n’a pas apporté une bonne image de nous. Je peux comprendre son hostilité mais il doit bien avoir un moyen de lui faire comprendre qu’on n’est pas mauvais.
Julia : Je te souhaite bonne chance.

Décidemment, la famille de Ben ne cessait de la surprendre.


Je me réveillais dans l’arbre de Naltsyn, toujours étonnée de la grandeur de cette plante. Je me demandais bien où ces corridors montants menaient. Que s’était il passé?

Naltsyn : Te voilà réveillée Kendra.

Je me tournais la tête et voyait la Na’vi me faisant face de toute sa hauteur, debout. Elle m’observait, les bras croisés, toujours de ce regard neutre. La queue s’agitait normalement et les oreilles était dressée normalement.
Etrangement, j’avais encore les yeux lourds. Les seuls souvenirs me revenant était l’entrée dans l’école puis plus rien.

Moi : Encore vous ? Je ne veux pas vous voir

Je l’entendis soupirer derrière moi mais je m’en moquais. Je n’allais pas lui pardonner pour tous les malheurs que j’ai subis par sa faute.

Naltsyn : Se faire la guerre ne résoudra pas la situation
Moi : Quelle situation ? Qu’est ce que vous avez encore fait ?
Naltsyn : Je n’y suis pour rien.

Malgré moi, je sentais la sincérité dans cette parole et je ne pouvais que la croire.

Naltsyn : Tu m’as l’air encore un peu endormie.
Moi : J’ai encore les yeux lourds. Qu’est ce qui s’est passé ?
Naltsyn : Nous avons été capturées et j’ignore où nous sommes.

Capturée…Je sentais la peur m’envahir. Qui étaient-ils et qu’est ce qu’ils voulaient ? Je repensais à ma famille qui devait être morte d’inquiétude et des larmes me vinrent aux yeux.

Naltsyn : Sois forte ma Kendra.
Moi : Forte ? Comment vous pouvez me dire ça ?On ne sait pas où on est. Ni les identités de nos ravisseurs ! J’ai peur et je suis inquiète pour ma famille.

Elle s’abaissa et se mit à mon niveau. De sa grande main bleue de quatre doigt, elle sécha mes larmes.

Naltsyn : Je sais que ce n’est pas facile pour toi mais pleurer ne résoudra pas la situation. Et tant que nous sommes encore en vie, il y a encore de l’espoir.

Je la regardais et elle me fit un sourire réconfortant, dévoilant de petites canines. J’avais beau lui en vouloir encore, je ne pouvais pas rester insensible à sa tentative.

Moi : Tu as peut être raison.
Naltsyn : Je te protégerai Kendra. Tu as ma parole.

Je ne savais pas comment je devais prendre cette promesse mais je n’avais que cela comme réconfort. C’était mieux que rien.
Par Tsany
#9337 - L'assassin à plusieurs visages - le 19 Fév. 17 à 22h13 - Atteindre
Chapitre 5 : Souvenir du passé

« Réveille-toi petite sœur »

Je devais rêver car je n’ai jamais eu de grand frère, étant la fille unique. Du moins, pas à ma connaissance.
Toutefois, je restais étrangement calme et continua de fermer les yeux, essayant d’ignorer mon frère et de continuer à dormir pour comprendre un peu ce rêve étrange. Mais de quel rêve ?

«Je sais que tu es réveillée. Arrête de faire semblant ! »

A ces paroles, j’ouvris mes yeux et vit un jeune na’vi aux cheveux courts noirs m’observant avec un sourire. Si j’en jugeais au visage, il devait avoir neuf ou dix ans. Je remarquais qu’il y avait toujours cette longue tresse que j’avais pu remarquer sur Naltsyn et les autres esprits dans la « maison » de Naltsyn mais il avait aussi les mêmes couleurs des yeux qu’elle ! Néanmoins, ceux-ci paraissaient plus réfléchi et amical qu’elle. Il me souriait comme si je le connaissais.

Moi en marmonnant : Laisse-moi tranquille grand frère.

Mais il insista. Pourquoi je l’appelais grand frère ? Et lui petite sœur ? Je ne le connaissais même pas ! Et où est ce que je suis ? Et comment j’arrivais à parler na’vi sans difficulté ? A moins que je sois dans la peau de Naltsyn…. Donc c’était un de ses souvenirs.

Garçon : Allez ! Debout ! La journée appartient à ceux qui se lèvent tôt.

Je lui répondis par un bâillement avant de m’étirer

Moi : Tu peux attendre un peu au moins ? Je viens juste de sortir d’un étrange rêve.

Il haussa les sourcils, semblant intéressé.

Garçon : Quel était donc ce rêve ?

Je restais silencieuse, l’index de la main gauche sur mon menton, prenant une posture de réflexion tandis que ma queue traduisait mon … Que quoi ??? Une queue ? Mais je ne semblais pas choquée par ce spectacle étrange et continua à méditer.

Garçon : Alors ?
Moi : Attends.. Ah voilà ! Je rêvais que je déposais une humaine sur un hamac et j’éprouvais une étrange émotion envers elle.
Garçon : C’est à dire?
Moi : Je ne sais pas vraiment. On aurait dit de la satisfaction mêlée à de la curiosité.
Garçon : Bien étrange en effet. Elle était comment cette humaine ?

Un moment de silence s’imposa de nouveau. C’était un souvenir de Naltsyn ? Dans ce cas, qui était son frère ?

Moi : Elle était très jeune et avait les cheveux noirs. Son nez rajoutait un côté harmonieux à son petit visage et avait des lèvres fines. Elle semblait dormir quand je l’ai déposé.
Garçon d’un sourire moqueur : Toi t’occuper d’une petite fille ? J’aimerai bien la voir celle là !

J’agitais la queue semblant agacée par la remarque

Moi : Que veux-tu dire par là ?
Garçon : Tu vois bien ce que je veux dire. Je dois sans cesse te surveiller car tu as la fâcheuse tendance d’attirer les ennuis.
Moi : N’importe quoi ! Arrête de dire des bêtises !
Garçon : Je suis ton grand frère. Je pense savoir ce que je dis.

Je me jetais aussitôt sur lui et on roula un moment avant qu’il me maitrisa sans la moindre difficulté en bloquant mes bras.

Frère : Abandonne petite sœur !

Je tentais de bouger mais rien n’y fait. Ce fut à ce moment que j’entendis une voix semblant nous réprimander. Vu le ton, ça devait être notre mère. Elle avait un visage doux avec les cheveux longs. Plus longs que ceux de Naltsyn mais avait toujours les yeux de la même couleur que Naltsyn. C’était donc de famille ? On avait du mal à croire mais pourtant, une once d’autorité dans sa voix.

Mère : Ca suffit !
Frère : Mais maman…Ce n’est rien de grave.

Elle gifla son fils, l’obligeant à reculer et à me relâcher.

Mère : Je vous interdis de vous battre tous les deux !
Frère : Mais les grands se battent souvent, pourtant !
Moi : C’est vrai maman. Pourquoi on ne peut pas nous ?

Celle-ci l’observa avec toujours sévérité avant de se tourner vers moi.

Mère : Car vous êtes trop jeunes pour cela. Les grands connaissent leurs limites et c’est pour garder leurs corps en alerte. Vous, vous êtes trop jeunes encore.
Frère : J’aimerai bien, au moins, explorer la forêt. Je n’ai plus l’âge de rester ici.
Mère : Tu n’es pas encore prêt. Il te faut passer sous le regard de nos ancêtres pour savoir si tu es digne de pouvoir partir dans la forêt.
Frère : Mais je connais les dangers, maman ! Vous nous avez appris ce qu’il fallait savoir.

La mère soupira mais ne put s’empêcher de sourire.

Mère : Je comprends ton impatience mais ce n’est pas une question de connaissance. Il est nécessaire de savoir si tu es capable de respecter ce qui t’entoure. De ressentir la vie qu’il y a autour de toi et de le considérer comme ton égal. Que ça soit une plante ou un animal.
Frère : Je ne voyais pas les choses ainsi.
Mère : C’est pour cela que tu n’es pas encore prêt.
Frère : Et quand je le serai ?
Mère : Quand la Tsahik le pensera.

Frère croisa les bras mais ne répliqua pas. Il semblait comprendre les raisons et préféra se taire. A ce moment là, j’entendis une voix familière résonner.

Voix : Ma puce, réveille-toi !

A cet instant, le noir vint obscurcir ma vision de nouveau.

Quand j’ouvris mes yeux, je pus voir les yeux de ma mère m’observant avec tendresse.

Maman d’une voix douce : Bien dormie ma puce ?

Je baillais en mettant ma main dans ma bouche, les yeux encore un peu endormis. Etait ce vraiment un souvenir ou un simple rêve ? Après tout, la seule na’vi que j’ai pu voir était Naltsyn. Mais peut être elle faisait elle parti aussi du rêve ?

Mère : Un problème Kendra ?
Moi : Non Maman. Rien de bien important. Tu m’accompagnes pour aller à l’école ?

Elle me fit une petite grimace, prenant un air désolé.

Maman : Je suis désolée mon trésor mais j’ai énormément de boulot qui m’attends encore.

Je croisais les bras et prit un air boudeur. Elle a toujours du travail pour lui servir d’excuse et j’aurai aimé qu’elle puisse m’accompagner rien qu’une fois.

Moi : Tu as toujours du boulot ! Tu ne m’as jamais accompagné à l’école, m’aider pour devoirs ou encore partagé du temps avec moi ou papa. Toujours du travail !
Maman: Ecoute ma puce, je comprends ton point de vue mais sache que mon travail est très compliqué. On a toujours beaucoup de candidats et j’ai des critères à respecter.
Moi : Je m’en moque !

Elle me regarda en soupirant, sachant que j’avais raison.

Maman : Ecoute, je vais devoir y aller. Mais ce soir, je te promets une surprise à condition que tu me fasses un joli sourire.
Moi : Je n’ai pas envie.
Maman : Allez ma puce. Fais-moi un joli sourire.

Malgré moi, je ne pouvais pas m’empêcher de lui dégager un sourire radieux ce qui lui permit de me le rendre.

Mère : Je te promets que tu vas aimer mon trésor.
Moi : J’impatiente déjà.

Elle me caressa la joue avant de me délivrer un tendre bisou sur mon front.

Maman : Je dois y aller mon trésor. Déjeune bien et c’est papa qui t’accompagnera. Je compte sur toi pour être sage hein ?
Moi : Oui maman.

Sur ces paroles, elle se releva en me souriant avant de s’éloigner. Je lui emboitais le pas afin de descendre les escaliers afin de prendre mon petit déjeuner. Néanmoins, j’avais encore l’esprit au rêve et curieuse de connaitre le cadeau de maman.

Plusieurs instants après,

Je serrais la main de mon père mais mon esprit était encore consacré à cet étrange rêve.

Moi : Papa ?

Il tourna son regard vers moi, la mine interrogatif.

Papa : Oui Kendra ?
Moi : Suis-je folle ?

Papa paraissait troublé par ma question, cherchant sans doute une réponse adéquate à me donner.

Papa : Non ma puce. Pourquoi tu demandes cela ?

Je me demandais s’il le faisait exprès.

Moi : Papa, tu vois bien ce que je veux dire ! Je fais des rêves étranges et un trouble de la personnalité qui peut intervenir à tout moment. J’ai même perdu mon bras à cause de cela !
Papa : On en discutera à la maison ma fille.

Je pris une mine boudeur mais n’insista pas, comprenant que cela ne servait à rien. On arriva à l’école comme d’habitude et j’entrais dans l’établissement pour commencer une nouvelle journée scolaire.
Il restait encore une dizaine de minutes avant que le commencement des cours. Soudain, je sentis une piqûre le long de mon cou avant de sombrer dans l’inconscience.


Daniel se mettait sur le chemin pour aller au travail quand il remarqua une activité sur le côté de la porte. Deux personnes, une femme et un homme semblait transporter un corps pour l’emmener à un véhicule cyclable. Les deux avaient un manteau noir avec une fermeture éclair de couleur argenté avec des cordons à la capuche de la même couleur. La capuche noire couvraient entièrement leurs visages, empêchant une caméra ou un regard inconnu de pouvoir identifier les visages cachés dans l’ombre.
Il remarqua des ressemblances avec sa fille, notamment au niveau des cheveux, au visage mais aussi à ses vêtements. Ce n’était pas une personne lui ressemblant mais sa fille !

Daniel : Eh vous !

L’homme déposa sa fille par terre et sortit un Dard de sa ceinture et le pointa vers lui, l’obligeant à lever les mains.

Femme : Ne fais pas ça !
Homme : C’est un collaborateur. Il mérite la mort

Il profita de la discussion pour détourner l’arme vers le haut. Celle-ci délivra un coup de feu en l’air mais le propriétaire donna un violent coup de poing au ventre de Daniel, le sonnant brièvement avant de se prendre un coup de crosse de Dard au visage de Daniel qui tomba par terre, sous la violence du coup. Puis, il se prit un coup de pied si violent qu’il ressentait une forte douleur à l’endroit où il s’était pris un coup.
L’homme pointa son arme vers lui avant que son accompagnatrice l’arrêta dans son élan.

Femme : Ca suffit ! On n’est pas là pour se faire remarquer
Homme : Au lieu de me faire la moral, occupes toi donc de la petite !
Femme : Tu ne te rends pas compte des conséquences.
Homme : Oh que si, ça sera un collaborateur en moins.

A peine eut il fini sa phrase qu’il tira un coup de feu à la tête, tuant Daniel sur le coup. Le bruit a été couvert par le bruit d’un train en circulation ainsi que le bruit des pas résonant sur le marbre des rues.

Homme : Voilà ! Il faut se tirer maintenant avant de se faire davantage remarquer

Femme ne répliqua pas toute suite et monta sur le véhicule cyclable à l’arrière afin de dissimuler la jeune Kendra qui semblait dormir paisiblement tandis que l’homme prit la place de conducteur et il commença à s’éloigner du lieu du crime.
Il eut plusieurs minutes de silence avant d’être interrompu par l’homme qui profita du bruit de la circulation.

Homme : Qu’est ce qui t’as pris Julia de le protéger ?

Celle-ci lui fit un regard noir, montrant ses sombres pensées.

Julia : Tu ne te rends pas compte, James, dans quelle merde tu nous as mis en l’abattant.

Ce genre de remarque surprit son interlocuteur, se demandant ce qu’elle avait en tête.

James : Où veux-tu en venir ?
Julia : Ce qui était prévu était seulement la fille. Pas d’un assassinat !
James : On a du faire face à un imprévu et agir en conséquence.
Julia : Imprévu ? Vraiment ? Le plan initial était de l’évacuer vers la fin de la matinée pour éviter justement d’attirer trop l’attention. Pas dans l’immédiat à cause de son père!

Son partenaire serra son guidon, semblant agacé mais également autre chose comme de l’inquiétude.

James : Ca change quoi de toute façon ?!
Julia d’un ton sarcastique: Rien. Juste rendre un adversaire plus dangereux qu’il ne devrait l’être.
James : Je ne vois pas vraiment le danger.
Julia : Un militaire est toujours dangereux. Même hors service.
James : Vu que tu le connais si bien, pourquoi ne pas tout nous dire sur lui ? Ca nous permettra de le coincer s’il fait trop le malin.
Julia : J’ai déjà dit tout ce que je savais. Ce n’est pas un homme facile à comprendre.
James : Julia, tu l’as connu quand ?
Julia : C’était bien avant notre rencontre. J'étais sa coéquipière il y a un temps et on a exercé plusieurs missions ensemble. C’était un jeune homme généreux et créatif à l’époque. Et bien naif également.
James : Créatif ?
Julia d’un sourire : Oh que oui ! Je ne comptais pas le nombre de projets d’amélioration et de gadgets qu’il avait en tête.
James : Ca ressemble plus à un ingénieur ça. Je ne comprends toujours pas en quoi il représente un danger.

Julia regarda la circulation cyclable et la foule l’entourant, en attente de traverser la route, tout en ayant une pensée mélancolique envers son amour de toujours. Elle n’osait pas imaginer sa douleur actuellement et les répercutions de sa colère envers la Cause.
Devrait-elle donc-lui dire finalement ? Elle ignorait si c’était une bonne idée, connaissant le caractère et la rancœur de celui-ci depuis qu’il a découvert son rôle au sein de la Cause alors qu’il était encore au sein de la RDA.
Mais avec la mort du mari de sa sœur, elle savait d’avance que les choses allaient empirer. Comment pourrait-elle lui parler à présent ?
Elle sortit de veste une petite boite rectangulaire sobre de couleur grise et appuya sur le bouton noir au milieu.
A cet instant, une musique douce et mélancolique se fit entendre.

«Peu importe la distance, je serai toujours avec toi »

Elle sourit et une larme se glissa à sa joue droite.
Par Tsany
#9338 - L'assassin à plusieurs visages - le 15 Fév. 17 à 23h48 - Atteindre
Chapitre 4 : Une conversation spirituelle

Quand j’ouvris les yeux, je vis des arbres d’une hauteur impensable. Je ne pensais que ces végétaux pouvaient atteindre une telle hauteur ! Sur cette pensée, je décidais de me relever et je pus, à cet instant, constater que les herbes faisaient ma hauteur ! Voire me dépassaient ! Quel était cet étrange monde ? J’avais l’impression d’avoir autant que Alice !
A ce moment là, j’entendis un cri strident et une ombre venant du ciel, me recouvrit entièrement .
En levant la tête, j’aperçus une étrange créature bleu qui semblait aux aguets, sans doute en quête d’un diner et je ne voulais pas figurer au menu !
Prise par la panique et l’instinct de survie, je me mis à courir de toutes mes forces vers la forêt menaçante. Je n’osais pas me retourner mais je sentais un vent me pousser vers l’avant ainsi que l’ombre de la tête qui faisait ma taille.
Pendant de longues secondes qui me parurent une éternité, je parvins enfin à atteindre l’abri des arbres obligeant l’étrange créature à remonter mais je l’entendais s’agripper à un arbre à l’aide de ses griffes en poussant un cri de frustration. Ce n’était pas possible ! Mais j’ai atterris où ? Je pensais à maman, papa et oncle Ben. J’aurai préféré qu’ils soient là !
Je courrais donc vers le fond de la forêt, espérant échapper à cette créature mystérieuse mais peu amicale. J’entendais le bruissement des feuilles du à ces mouvements d’ailes. Ca devait être un cauchemar…. Oui ! C’était sûrement cela ! Mais quand allais je donc me réveiller ?
Au cours de ma fuite, je trébuchais sur un petit rocher que je n’avais pas vu et en me levant, je pouvais voir mon poursuivant qui était accroché, avec ses griffes, sur le tronc d’un arbre.
Je n’avais jamais vu une telle créature dans nos manuels. Elle fusionnait le corps d’un dinosaure volant, le ptérosaure, avec une tête semblable à un reptile ou une anguille marine et des dents tranchantes. Une créature cauchemardesque ! Je me relevais et alla dans le sens opposé quand une autre créature se manifesta. Elle avait le corps d’une panthère mais avec une étrange queue. Elle m’observait en déployant une sorte de crinière avec un sifflement menaçant. La taille, les dents ainsi que les griffes pointues de celle-ci suffisaient à me convaincre de ne pas me diriger vers lui.
J’allais prendre la droite quand des paires de yeux jaunes m’observèrent et une sorte d’aboiement semblable à une sorte de ralliement parvint à mes oreilles.
En reculant de panique, je distinguais des créatures monstrueuses, au corps semblable au prédateur à ma gauche mais plus petits, certes, mais plus nombreux, m’observant avec hostilité. D’abor deux, puis cinq avant d’arriver à une dizaine. Mais quand allais je me réveiller ?
J’essayais de trouver une échappatoire mais aucun ne se dessina. J’étais prise au piège par ces créatures monstrueuses. Je m’écoulais en pleurant, sentant le manque de mes proches mais aussi la fin de cet horrible rêve qui approchait.
Toutefois, les créatures ne firent que m’observer sans exercer le moindre assaut contre moi. Comme si elles veillaient à ce que je ne puisse pas bouger. Pourquoi ?
Soudain, un vent fouetta mon visage, mettant mes cheveux en l’air et je pus voir mes vêtements sales et déchirés par endroit. Maman allait me tuer mais je préférais encore l’entendre me réprimander que de rester seule ici.

Voix : Tu n’es pas seule tawtute.

Je regardais autour, espérant trouver la source et peut être de l’aide. L’espoir de me sortir de cet enfer par cette voix qui semblait autoritaire mais protecteur.

Moi : Qui que vous soyez, aidez moi ! Pitié ! J’ai peur !

Les créatures ne semblaient plus s’intéresser à moi et partirent chacune de leurs côtés, me laissant seul. Mais qu’est ce qui se passait ?

Voix : Ce ne sont des illustrations de ma volonté et de mes sentiments ainsi que les gardiens de ma maison.
Moi : Votre.. Maison ? C’est chez vous ici ? Et ces… monstres…
Voix : Ce ne sont pas des monstres mais tu le sauras en temps voulu. Et concernant cet endroit, ce n’est qu’une partie de ma maison.
Moi : Une partie ? Elle est où l’autre ?
Voix : Laisse moi te guider vers elle

A peine eut elle fini sa phrase qu’une sorte sève blanche apparut et semblait aller droit devant moi. Elle me guida ainsi pendant plusieurs minutes avant d’arriver vers un arbre d’une taille titanesque, semblant même toucher le ciel tellement il était haut !
Mon guide me mena vers l’intérieur et je continuais à le suivre plutôt timidement. Je n’osais imaginer la taille de la personne habitant dans ce lieu ! J’avais l’impression de n’être qu’un minuscule microbe face à ce majestueux végétal !
Enfin, la sève disparut devant un étrange personnage. Elle avait un corps humanoide mais d’une couleur bleu clair où des taches blanches semblaient briller. Des oreilles en forme elfiques ou félines ? Difficile à dire bien que je penserai plus pour le côté du chat. Une queue bleue couverte par un accessoire violet, entourait ses jambes et des rayures bleues foncées parsemaient sa peau de toute part. Autour de son cou, un collier consistant en une dent décorée de perles. Un petit brassard marron ornait son bras droit ainsi qu’une ceinture de perles roses couvrait une… attends… Un cache sexe rouge ?
Sa chevelure noire dissimulait son dos où une tresse très grande s’en distinguait. Sur son front, une sorte de bandeau à la tête éclairait son front, mettant en valeur ses yeux fermés.
Les yeux en amande mettaient en valeur un nez félin ainsi qu’une poitrine juste dissimulé par une sorte de couvre sein rouge
Attends… Comment se faisait il qu’elle soit ronde tandis que la mienne était plate ? Peut être une particularité de l’espèce.

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Voix : Tu en auras en grandissant

Sans doute. Attends… Que… Quoi ???? Elle sondait mes pensées ou il y avait quelqu’un d’autre ? J’inspectais les alentours de l’arbre, essayant de trouver l’origine. Mais d’où venait cette voix ? D’ailleurs, l’étrange personnage était déjà plus grande que moi en était juste assis en tailleur ! Quelle était sa taille debout ? J’en tremblais d’avance. De plus j’apercevais des formes transparentes qui avaient les mêmes caractéristiques ethniques que l’imposante femme devant moi.

Voix : Tu n’as pas à avoir peur de moi. Je suis là pour te protéger tawtute.

J’entendais cette voix juste devant moi et me retournais vers sa direction pour voir la femme m’observer de son regard froid que ses yeux oranges félines accentuaient à mon regret. Déjà qu’elle avait la taille et maintenant ça ! Je n’étais pas aidée.

Moi : Dit avec autant de conviction, je me sens toute de suite rassurée…
Femme : Nous avons nos secrets mais nous ne mentons jamais. Tu n’as pas à douter de l’honnête de mes paroles.

Attends une minute…. Elle maitrisait super bien ma langue !!!

Femme : Car je partage tes connaissances.

Elle m’a encore fait le coup de lire dans mes pensées ! Mais elle faisait comment, bon sang ?!

Femme : C’est assez simple. Nous sommes à l’intérieur de ton cœur Kendra. Là où ta mémoire et tes émotions sont stockés.
Moi : Hein ? On est à l’intérieur de mon organe ?
Femme d’un ton sec : Non. Nous sommes dans la partie spirituelle de ton cœur. Ce qui permet à ton esprit de s’unir à ton corps et de ne pas s’en séparer.

Je me grattais la tête, essayant de comprendre. Ca avait l’air bien compliqué tout cela.

Moi : Ok… Mais que fais tu ici ? Qui es tu ? Et si on est dans mon cœur comme tu prétends, pourquoi appelles tu cet endroit ta maison ?
Femme : Je comprends tes questions mais une à la fois si tu permets.

Je m’asseyais donc tout en la regardant bien que j’en tremblais encore. Elle était bien impressionnante cette étrange femme ! Et imprévisible… Que se passera t-il si elle me tuait ?

Femme : Ce ne sont pas mes intentions si c’est ce qui t’inquiète. Je ne m’attaque pas à des enfants.
Moi : Merci. Je me sens toute suite mieux…
Femme : Je sens une pointe… Comment vous appelez cela ?
Moi : Ironie ?
Femme : Oui.
Moi : Mettez vous à ma place aussi !
Femme : Je n’en ai pas besoin. Je sens ta peur tawtute.
Moi : J’ai un nom vous savez ? Et ça veut dire quoi ce mot ?
Femme : Humain. Et je sais que tu as un nom.

Ok… Vu le ton glacial, il valait mieux ne pas chercher les problèmes.

Femme : Sage décision

Gwak !!! Jamais je ne m’y ferai !

Femme : Ce n’est qu’une question d’habitude.
Moi : Si vous le dites…

Je n’étais pas rassurée pour autant. J’avais une femme alien ayant une taille démesurée en moi ! Et je ne parlais pas de sa « maison » qui était tout aussi effrayant ! Mais le mieux était d’écouter ce qu’elle avait à dire. Je n’avais rien d’autre à faire d’autre.

Femme : Concernant ta première question, je n’ai malheureusement pas de réponse à t’apporter
Moi : Bon, voilà deux à ne pas comprendre. Maintenant qui es tu ?
Femme : Je me nomme Naltsyn.

Naltsyn… Attends, peau bleu claire et semble avoir un lien très fort avec la nature. Etait ce donc une na’vi ? Ils sont donc bien plus grands que je pensais si c’était le cas !

Naltsyn : Tu sais utiliser ta tête tawtute. Oui, je suis effectivement une na’vi
Moi : C’est étrange. Na’vi signifie Peuple. Cela veut donc dire que vous formez un peuple unique ? J’ai du mal à y croire.

Comment j’ai pu comprendre la signification du mot d’ailleurs ? Cela fit sourire mon interlocutrice, qui semblait s’en amuser.

Naltsyn : Tu es impressionnante tawtute. Malgré ton jeune âge, ton esprit commence déjà à assimiler mes connaissances.
Moi : Hein ?
Natsyn : Je vais pouvoir en profiter pour répondre à ta dernière question. En effet, nous sommes bien à l’intérieur de ton cœur. Lors de la création de celui-ci, j’ai élu résidence dans un endroit pas encore occupé par les émotions qui commençaient à façonner ton esprit.
Moi : Donc si je comprends bien, vous étiez là dès ma naissance ?
Naltsyn : En effet
Moi : Cela voudrait donc dire que vous faites parti de moi ou vous êtes à part ?
Naltsyn : Je ne peux que t’émettre des suppositions. Ayant la liberté d’agir à ma guise, je pense que ton cœur me considère plus comme une résidente qu’une partie de lui-même. Mais je ne peux pas te le confirmer.
Moi : Cela pourrait expliquer que je n’ai pas un accès direct à vos connaissances et à vos souvenirs.
Naltsyn : En effet.
Moi : Je me demande bien comment ça fonctionne cette histoire d’échanges.
Naltsyn : Je pense que cela s’effectue à mesure que ton esprit grandit. Plus ton esprit devient développé, plus il est capable d’assimiler des connaissances supplémentaires de ma part en plus des tiennes.
Moi : Je vois. Et les souvenirs ?
Naltsyn : Les souvenirs font parti intégrantes d’une personne. Elles restent propres à celle-ci et elle est la seule à pouvoir le partager.
Moi : Donc si je comprends bien, je suis la maitresse de mes souvenirs et toi, des tiennes. J’ai l’impression de m’être fait avoir…

Naltsyn leva ses oreilles de surprises. Je comprends maintenant pourquoi elle dit qu’elle ne peut pas mentir. Son corps traduit littéralement ses sentiments !

Naltsyn : Pourquoi dis tu cela ?
Moi : Bah, si vous partagez mon corps depuis ma naissance, vous avez forcément les mêmes souvenirs que moi.

Elle resta silencieuse un instant, semblant réfléchir avant de me répondre.

Naltsyn : Tu n’as pas forcément tort.

Etrange… Elle arrivait à lire dans mes pensées mais, moi, pas dans les siennes. J’avais bien envie de savoir ce qu’elle avait dans la tête. Enfin, si la pensée était une notion ici et j’avais encore du mal à croire que je suis à l’intérieur de moi. Et que j’avais une Na’vi en moi. Attends…

Moi en me relevant : C’est à cause de vous que j’ai perdu mon bras dans l’usine !

Son silence confirmait ce que je pensais. Toutes ces douleurs… L’adaptation…Les moqueries… Tout ça était sa faute !

Naltsyn : Tu ferais mieux de te calmer
Moi : Vous n’êtes pas ma mère ! Je n’ai pas d’ordre à recevoir de vous.

Elle se leva donc et je pus voir toute sa hauteur qui me paraissait titanesque. Malgré la maigreur harmonieuse du corps, je n’imaginais pas la puissance d’un coup de sa part sur moi. Dehors, j’entendais comme un orage gronder.

Naltsyn : Je ne me répéterai pas davantage. Tu te calmes ou je te calme.
Moi : Pourquoi tu ne me nommes pas par mon nom ?

Elle garda son silence

Moi : Dis mon nom ! Je suis une humaine mais j’ai un nom avant tout ! Dis le au lieu de m’observer avec ce regard hautain en croyant me faire peur!
C’était faux. Je tremblais de peur face à la géante qui se tenait devant moi. Mais ma colère était telle que celle-ci prit le pas sur la frayeur. Et son silence m’excitait davantage. Tout ce que j’ai subi, c’était à cause d’elle ! Et même pas un pardon de sa part !

Moi : Tu devrais avoir honte de toi ! Tu as fait de ma vie un enfer et tu ne me donnes même pas une excuse !

Je lui tournais le dos mais ma colère aveuglait tellement mon discernement que je ne faisais pas attention à l’orage qui grouillait dehors. Je voulais m’éloigner de ce monstre.

Naltsyn : Tu ne devrais pas t’éloigner d’ici.
Moi : Va te faire voir !

Sur cette parole, je courais vers la sortie, mais le temps semblait se gâter davantage. Je sentais un puissant vent fouetter mon visage tel des coups de poings puissant tandis que la pluie me mouillait instantanément. Mais je prenais sur moi-même malgré un genou à terre, pour atteindre la forêt. Les coups puissants du vent me coupaient le souffle à plusieurs reprise, exigeant de me surpasser à chaque pas effectué.
Enfin, j’atteignis la forêt mais j’étais complètement épuisée et trempée. Je tremblais de froid tandis que j’haletais, essayant de retrouver une respiration normale avec un cœur battant à un rythme effréné ma poitrine. Comment pouvais-je sentir mon cœur alors que je suis dedans ? Quand je tournais la tête, je vis que je n’avais effectué que les quelques mètres me séparant de l’arbre.
Je fus dépitée par ce triste résultat tandis que le vent violent continua à fouetter mon visage maculé de sueur.
Je voulais me relever malgré la puissance du vent. En vain. Mon corps ou esprit, ne répondait plus à mes ordres, fatigué par les efforts qu’il avait du apporter contre la tempête.
Je vis Naltsyn sortir du Kelutral et s’approcher de moi en marchant. A mesure qu’elle avançait, la tempête semblait se calmer petit à petit car le vent se faisait de moins en moins violent et la pluie disparaissait.
Animée encore par ma colère, je me fis violence et serra les poings au sol avant de mettre de nouveau un genou. Lequel ? La droite peut être. Mon cœur continuait de battre rapidement mais était plus calme qu’il y avait quelques instants. Après de durs efforts, je parvenais enfin à me relever et faisait face à la Na’vi, essouflée, trempée et tenant à peine sur mes jambes.
Une fois à mon niveau, elle me regarda , les mains derrière le dos. Ma vue se troublait mais je ne plierai pas devant la responsable de mes malheurs. Elle montra un regard que je n’avais pas vu jusque là. Un regard traduisant une certaine satisfaction étrangement et presque maternel. Non… Ca doit être mon esprit embrouillé qui me fait imaginer des choses !

Naltsyn : Tu devrais te reposer Kendra. Tu tiens à peine debout.

Quoi ??? Elle m’a appelé par mon nom ? Je devais rêver, c’était sûr maintenant !

Moi : Je m’en fiche de ton avis.

Je serrais les poings de colère, repensant à tout ce que j’ai subi par sa faute et frappa sans réfléchir d’une droite. Elle ne se contenta que de reculer pour esquiver mon coup. Pris par l’élan, mon corps ou esprit ne put faire davantage et je m’écroulais de nouveau, ventre à terre. J’essayais de me relever pour faire face de nouveau à elle mais ce fut inutile.
A ce moment là, j’entendais la voix de Naltsyn chanter une chanson. Une chanson qui m’était incompréhensible mais je me doutais que c’était du na’vi. Quelle autre langue ça pouvait être ?
Dès cet instant, je sentais le noir obscurcir ma conscience malgré une résistance de ma part.
Je tentais en vain de rester éveiller mais ma vision ne tarda pas à être noir.

Naltsyn regarda la jeune Kendra s’endormir avant de la porter doucement et la mettre sur son épaule droite. Elle était impressionnée par la volonté de cette jeune fille malgré son jeune âge face à sa colère.
Elle porta la petite fille au sous sol, car elle le trouvait trop jeune pour l’amener en haut du Keutlral. Malgré sa volonté de garder la tradition, la na’vi décida de faire une exception. Des plantes poussèrent et commencèrent à s’enrouler tout en grandissant jusqu’à former deux piliers où un hamac se dessina.
D’un geste de la main, elle l’ouvrit pour y déposer la petite endormie avant de l’enfermer. Au moment de refermer le lit végétal, elle sentit une présence derrière elle. La Na’vi se retourna et vit une ombre noire qui disparut aussitôt.
Par Tsany
#9339 - L'assassin à plusieurs visages - le 8 Fév. 17 à 21h12 - Atteindre
Chapitre 3 : Une relation impossible

De nos jours,

Je ne revenais pas de ce qu’on venait de me révéler. Humilier Steve ainsi, je ne pensais pas en être capable !

Moi : Tu dis que j’avais les yeux oranges ?
Caroline : Oui. Des yeux effrayants même !

Saurait ce cette autre personnalité qui a fait son intervention. Ainsi, Rosbif avait raison…Je souffre vraiment d’une double personnalité mais au point de changer de couleur des yeux ?

Moi : Il s’est passé quoi après ?.
Sophie : Tu as du recopier en une dizaine de fois le règlement et tu as une convocation avec ta mère dans le bureau de la directrice. Même ça, tu ne t’en rappelles pas ?
Moi : Non.

On ne put continuer la conversation davantage car on fut rappeler en cours par une voix électronique sur haut parleur.

« Nous vous informons de la fin de votre pause. Veuillez regagner vos classes dans le calme et l’ordre. »

Plus tard,

Je profitais de ne pas avoir beaucoup de devoirs pour m’informer un peu sur cet étrange personnalité en moi auprès de ma famille.
En allant dans le salon, je pus voir oncle Ben semblant regarder les informations à la télé où je voyais un sol rougie avec commentaire
« Nouvel assassinat dans le métro en direction du centre ville »

Une voix masculine nous racontait, de ce que je comprenais, que cet acte avait pour auteur un assassin du nom de « Fantôme » qui sévissait depuis plusieurs mois sans laisser aucune trace. Les autorités envisagent plusieurs pistes dont la plus probable est celui d’un agent de la Cause si on juge par les liens des victimes avec la RDA.

Avec ce genre d’information, je ne pus m’empêcher d’être inquiète pour maman étant donné son travail.

Moi : J’espère qu’ils vont l’attraper.

Assis sur le canapé, il tournait sa tête vers moi et s’empressa de changer de chaine et on tomba sur de la publicité.

Ben : Si j’avais su que tu étais là….Ne t’en fais pas pour cela. Il semble ne viser que de hauts responsables. T a mère ne craint rien.
Moi : Pourquoi fait il ça ?

Il resta un moment silencieux, en pleine réflexion, avant de répondre tandis que je le rejoignais en me plaçant à sa gauche.

Ben : Vengeance ? Ou un agent de la Cause ? Je ne peux pas te le dire Kendra et ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme « Fantôme »

Tous ces mystères ne m’inspiraient rien de bon mais je n’obtiendrai pas davantage de mon oncle sachant que lui-même ignorait tout de cet assassin.

Moi : Pourquoi tu as quitté ton travail oncle Ben ?

Il me regarda un instant dans les yeux, semblant chercher ses mots.

Ben : Disons que j’ai eu….des problèmes avec mon ancien employeur.
Moi : C'est-à-dire ?
Ben en souriant : Tu es bien curieuse toi. Des choses trop compliquées pour ton âge.

Evidemment… Mais peut être avait il ses raisons de me le cacher. J’inspectais la table à côté de nous et je vis une étrange couverture où on voyait des vêtements de cuir semblant recouvrir une peau bleue. Le titre était « Les Na’vis » dont l’auteur était une certaine Grace Augustine.

Moi en le montrant : C’est quoi un na’vi ?
Oncle Ben : Les na’vi est le peuple indigène vivant sur la lune de Pandora dans le système Alpha Centuri. Ils sont connus pour être pacifique et en parfaite union avec leur environnement. Hormis leur niveau technologique proche du néant, c’est un peuple intéressant par sa communion avec la nature et le lien qu’il entretient avec elle.
Moi : Donc ils sont gentils ?

Mon oncle resta silencieux un moment avant de répondre.

Oncle Ben : Kendra, la notion du bien et du mal n’est pas si simple. Chaque peuple a des individus différents et ayant leurs propres histoires.
Moi : Je ne comprends pas.
Oncle Ben : Tu comprendras quand tu grandiras.

Pourquoi devait il toujours répondre par une énigme ? Ce que je détestais avec mon oncle, ce qu’il a toujours tendance à donner des réponses évasives. Enfin, autant essayer. Je décidais de poser la question qui me tourmentait depuis mon retour de l’école.

Moi: Oncle Ben, as-tu été en contact avec ma deuxième personnalité ?

Une fois encore, il resta silencieux mais pour un long moment cette fois.

Moi : J’ai besoin de savoir ! S’il te plait !

Ce fut à ce moment là que j’entendis la voix de ma mère qui sortait de la cuisine.

Mère : Tu as fini tes devoirs Kendra ?
Moi : Oui maman.

Elle me dégagea un grand sourire affectueux.

Mère : Tant mieux. Je nous ai mijoté un bon petit plat.
Oncle Ben : C’est quoi ?
Mère : Des pâtes à la bolognaise.
Moi: Tu n’as pas répondu à ma question, oncle Ben !
Oncle Ben : C’est prêt quand Delane ?
Delane : Dans pas longtemps frérot

Oncle Ben se lécha les babines. Je savais qu’il aimait les pâtes mais au point de m’ignorer !?
J’avais l’étrange impression qu’il essayait d’éviter la question, me confirmant qu’ils savaient quelque chose sur cette personnalité et qu’ils voulaient me cacher.

Moi : J’attends ma réponse !
Delane : Laquelle ?
Moi : Sur ma deuxième personnalité ! J’ai le droit de savoir !

A ce moment là, j’entendais une étrange chanson à un rythme si familière mais que j’avais du mal à saisir le sens. A chaque fois que je perdais connaissance, j’entendais cet étrange musique, je sombrais dans l’inconscience.
Cette fois, je luttais contre cette sensation de sommeil m’envahissant mais je ne pus tenir que quelques minutes avant de m’endormir.


Les yeux verts de Kendra se transformèrent en orange et son expression changea également, se faisant plus glaciale.

Ben : Oel ngati kameie Naltsyn
Naltsyn : Oel ngati kameie Ben.

Delane regarda la Na’vi ayant pris possession de sa fille avec hostilité, n’aimant pas trop le comportement de celle-ci et qu’elle partage le corps avec son enfant. Ce qui n’échappa pas à Naltsyn.

Naltsyn : Je ne cherche pas l’hostilité tawtute.
Delane : Bah c’est raté.

La na’vi ferma les yeux en soupirant.

Naltsyn : Je n’ai pas choisi de partager ce corps. J’aurai bien voulu rejoindre mes frères et sœurs en Eywa mais je me dois de m’adapter. Vous devriez faire de même.
Delane : Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi.

Naltsyn allait répliquer mais Ben, voulant changer de sujet, la coupa dans son élan.

Ben : Vous ne pourrez pas cacher indéfiniment ta présence à Kendra ma Naltsyn.
Naltsyn : Pourquoi pas ? J’ai bien réussi pendant sept années et ce n’est pas votre soi disant psychiatre qui risque de me débusquer.
Delane d’un sourire : C’est pourtant grâce à lui qu’on s’est douté de votre présence.
Ben : Delane marque un point et Kendra se pose déjà des questions.
Naltsyn : Et donc ?
Delane : Donc, sans vous, mon bébé ne souffrirait pas autant !

Naltsyn fit un bond en sautant du canapé et arriva devant Delane avec une étrange agilité avant de faire face à celle-ci, ses sourcils froncés montrant sa colère

Naltsyn : Votre fille a perdu son bras mais ce n’est rien comparé à ce que votre espèce a infligé à mon peuple tawtute ! Alors je n’ai pas de leçon de moral à recevoir de votre part.

Cette menace ne semblait pas intimider Delane qui s’accroupit et prit l’ancienne Na’vi par le col.

Delane : Ecoute moi bien la chatte bleue… C’est ma fille et pas ton corps ! Je m’en moque de ce qui t’as bien pu arriver mais ma fille souffre par ta faute. Alors tu dégages ou tu auras affaire à moi.
Naltsyn : Une mère défendant sa progéniture. J’ai connu ce sentiment autrefois mais tes menaces sont vaines car je sais que tu n’oseras pas les appliquer. Ta fille en souffrira autant que moi. Voire plus.

Les deux restèrent silencieuses un instant, se lançant un duel du regard avant que Delane lâcha prise et se réfugia dans la cuisine d’un air excédé.

Naltsyn en se relevant : J’aurai une conversation avec Kendra car il faudra bien que je le fasse un jour.
Ben : Merci. Au moins, elle saura qu’elle n’est pas folle. Mais je ne sais pas si elle arrivera à l’accepter.
Naltsyn d’un œil froid : Elle le devra.


Quelques instants plus tôt,

Dans sa chambre, Ben consulta, avec intérêt et une cigarette à la main, les informations publiques ou confidentielles de la RDA sur un assassin appelé « Fantôme » qui venait d’assassiner un directeur des services de recherche dans son bureau.
La photo montrait un homme dont la tête était affalée sur une table de bureau transparent où une flaque rouge s’était répandue et a même atteint le sol.
Les données indiquaient un tir de précision d’une distance de un kilomètre, démontrant une habilité semblable à l’agent appelé « Œil de Faucon » et il put lire que des soupçons apparurent sur cette possibilité que l’agent retraité soit le tireur. Cette ligne le laissa perplexe et il reprit une taffe avant de dégager une fumée.
Soudain, une voix familière l’interrompit dans sa réflexion.

Voix : Tu consultes l’exploit du nouveau assassin à ce que je vois.

Ben posa la tablette et tourna sa chaise vers la silhouette en face de lui, sa cigarette à la main. Les cheveux noirs courts mettaient en valeur son visage d’origine japonaise. Elle avait une silhouette sportive, renforcée par une tenue sombre qui ne laissa rien apparaitre de son corps hormis une poitrine de taille normale, respectant sa carrure agile. Ses yeux d’un violet améthyste observaient l’ancien militaire d’un air amusé.

Ben : Il est toujours bon de se renseigner sur ce qui se passe. Que me vaux ta visite Julia ?
Julia : Oh ! Pourquoi te montrer aussi sec ? Tu n’es pas content de me voir ?

Celui-ci fronça les sourcils en guise de réponse ce qui fit refroidir l’ambiance, mettant une partie consumé sur le cendrier, et obligea Julia à prendre un air plus sérieux.

Julia : Je vois. Ecoute, si je suis partie, c’était pour te protéger.
Ben : C’est tout ce que tu as trouvé comme excuse ?
Julia : C’est la vérité. Tu avais seize ans à l’époque
Ben : Dix huit.
Julia : Oh ! Excusez-moi monsieur ! Dix huit ans ! Mais deux ans de plus, quelle différence ?
Ben : Ca change énormément de choses Julia

Julia soupira, s’attendant à cette réaction de la part de Ben depuis qu’elle l’a quitté pour le protéger de la Cause

Julia : Ecoute, j’ai fait ce qui me semblait juste. Peu importe comment tu le penses.
Ben : Ca, je l’avais compris depuis six ans.
Julia : C’est le passé Ben. Tirons un trait là-dessus, ok ?

En entendant cela, Ben écrasa sa cigarette d’un geste nerveux, montrant la tension qu’il retenait.

Ben : Comment peux tu dire cela devant moi ???
Julia : Tu étais l’un des meilleurs tireurs et ton père était…
Ben : Ca fait des années que j’ai coupé les ponts avec mes parents donc évite de me parler d’eux.

Julia était surprise de cette révélation de Ben, sachant qu’elle connaissait les liens forts qu’il avait avec eux auparavant. En était-elle responsable ? L’agent devait le savoir.

Julia : Suis-je la cause ?
Ben : En partie. Bon, tu es venue pourquoi ?

Quelle est donc le facteur principal ? Elle était curieuse de le savoir mais elle se doutait que son interlocuteur ne lui dirait rien. Il n’a jamais été bavard et sa rupture avec lui a du le rendre plus secret.
Autant revenir au sujet de sa visite. Elle savait qu’ils arriveraient à ce point mais elle ne se faisait aucune illusion sur sa réaction. La blessure de la séparation était plus profonde qu’elle ne l’aurait cru.

Julia : Je souhaiterai que tu puisses travailler pour nous, Ben. Tes compétences nous seront utiles en plus de tes talents de tireur. A vraie dire, je n’en ai pas vu d’aussi précis que toi et je ne serai pas étonnée que tu sois le Fantôme qu’on parle en ce moment.
Ben : C’est cela…Vante moi.
Julia : C’est la vérité.
Ben : Si tu le dis.

Le ton sec de la voix suffisait à refroidir l’ambiance entre les deux.

Julia : Alors ?
Ben : Quoi ? Tu connais ma réponse Julia.
Julia en soupirant : Je ne te comprends pas Ben. Comment peux tu te regarder dans la glace après ce que tu as fait pour la RDA ? Tu as une occasion de te racheter et tu ne la saisis pas !
Ben : Comment oses tu me dire ça après ce que tu as fait ?! Tu es sacrément gonflée ! Tu imagines que tes guignols de la Cause sont mieux ?Ils sont pareils ! Il n’y a que le discours qui change mais les actes parlent d’eux même. Et tu me l'as prouvé.

L'agent ne préférait pas répliquer et baissa la tête honteuse. Elle savait de quoi il parlait et ce n'était pas une bonne publicité.

Julia : Mais nos valeurs sont au-delà de ce que tu penses.
Ben : Les valeurs se perdent dans une guerre. Tu as bien joué avec mes sentiments pour parvenir à ton objectif, non ?
Julia : Je te jure que mes sentiments étaient réels !
Ben: N'essaye pas de me duper une nouvelle fois.

Julia baissa la tête, la tristesse l’envahissant mais elle fit de son mieux pour ne pas le montrer à son ancien amour. Avant, il était curieux, motivé et inventif pour trouver les gadgets pouvant se révéler utile.

Julia : Je m’attendais à cette réponse de ta part mais j’espérai que tu me surprendrais.

Ben ne releva pas sa remarque et tourna dos à elle

Ben : Dans ce cas, si c’est l’objet de ta visite, tu peux t’en aller avant que je change d'avis.

Il entendit plutôt des pas se rapprocher de lui et un souffle chaud vint lui toucher la peau et entendre la respiration de son ancienne petite amie avant de sentir des lèvres à son cou délivrer un suçon bref avant de lacher prise.

Julia : Je vois que la flamme est encore là. Tu ne m’en veux pas si je reste un peu ?

Ben ne sut que répondre à cette question, partagé par la colère et le chagrin encore présents et son amour envers Julia, toujours présent malgré les années et épreuves passées.
Julia sourit devant son silence, comprenant son désir envers elle bien qu’il ne voulait pas l’admettre.

Julia : Je suppose que non.
Par Tsany
#9169 - L'assassin à plusieurs visages - le 29 Jan. 17 à 00h11 - Atteindre
Chapitre 1 : Une naissance attendue

Le soir venait de tomber et les bioluminiscences révélaient la splendeur de la forêt. Mais cette beauté sera la dernière qu’elle verra de ses yeux. Des flammes ravagèrent un Kélutral tandis qu’au sol, des cadavres de guerriers et de guerrières gisaient, les yeux révulsés, des trous aux ventres et à l’épaule ou gravement brûlés. Bien que tremblante, elle parvint à se relever à l’aide de son bâton, malgré les trous au ventre et le sang couvrant ses lèvres. Elle devait gagner du temps… Pour la survie de son clan.

Na’vi : Je suis la Tsahik !!! Je me battrai jusqu’au bout ! Mère peut très bien attendre encore un peu !

Sur ces paroles, puisant dans sa volonté, elle alla vers la bataille, bien que perdue d’avance continuait. Elle tourna brièvement le regard et constata, de leurs valeureux guerriers, seuls dix étaient encore debout.
A peine eut elle fini ce brève inspection qu’une armure de métal se tourna vers elle et la menaça de toute sa hauteur. D’une roulade rapide, elle se mit en dessous et perça les réserves d’air tawtute d’un coup bien placé, guidé par l’expérience. Un de ces démons pointait son arme vers elle mais elle fut plus rapide et lui transperça le corps avant de le projeter dans les airs comme un vulgaire projectile.
Ensuite, elle enchaina aussitôt par un combo de coups circulaires, transperçant les adversaires qui eurent le malheur d’être dans son sillage. A la fin de ce mouvement, sa vision se troubla et elle sentit ses membres tremblés de plus en plus, ses dernières forces la quittant.
Malgré cela, elle parvint à entendre un bruit métallique derrière elle et l’esquiva en se baissant. Puis, elle coupa la main droite d’une armure de métal d’un mouvement diagonale de son arme. Ensuite, sans perdre de temps, elle prit appui sur une pierre et transperça le pilote avant qu’il ait le temps de réagir. Sa vitre déjà endommagée ne put le protéger contre cette attaque surprise et le robot tomba lourdement sur le dos. Des coups de feus retentirent de nouveau et elle sentit des projectiles percés son dos.
Le froid de la mort envahissait son esprit à mesure que le sang continuait à tomber sous elle, formant plusieurs petites flaques rouges. Néanmoins, elle se releva encore et eut la force d’exercer un mouvement coupant un corps.

Soldat : Mais tu vas crever, sale sauvage!

Sa vision devint de moins en moins visible et le froid devint de plus en plus envahissant. Elle pourrait s’écrouler et se laisser aller. Ne plus supporter ces douleurs et vivre en Eywa. Mais, elle se battra pour défendre son peuple jusqu’à son dernier souffle. Elle se releva de nouveau, après plusieurs instants, les jambes et les bras tremblants. A peine eut elle réussi cet exploit qu’un autre projectile perça son épaule droit.
La Tsahik se retint de crier de douleur tandis que son sang continua de couler sur le sol. Puis ce fut l’autre épaule qui fut touché, la faisant reculer d’un pas.

Na’vi : Pour ma… famille… Je … dois…continuer…

Malgré les nombreuses blessures, elle parvint à rester debout et eut la force de faire un dernier bond pour cisailler d’un coup rapide, un autre de ces ennemis. Ou deux…Plus ? Difficile à dire, puisqu’elle ne voyait plus que les lignes rouges de sang projetés dans les airs.
Ce fut son dernier assaut avant de s’écrouler au sol, ventre au sol, ses dernières forces la quittant.
Dans un dernier effort, la Tsahik se tourna afin de regarder, une dernière fois, le ciel lumineux avant de fermer les yeux pour rejoindre ses ancêtres ainsi que ses frères et sœurs au sein de leur déesse.

Au même moment, quelque part sur Terre,

Un homme et une femme était assise sur le canapé d’un salon, regardant la télé dont l’écran couvrait un mur.
Le compagnon caressait tendrement le ventre arrondi de la femme tout en lui faisant un sourire que celle-ci lui rendit.

Homme : Faudra lui trouver un nom Delane
Delane : Je sais Daniel. Tu as des idées ?

Au moment où il allait parler, une terrible image apparut. Au sol, des personnes en tenues civiles gisaient, une mare rouge recouvrant des panneaux avec une barre couvrant le sigle de la RDA barré ou des textes contre l’expropriation des terres.
La caméra diffusa ses images terribles mais montraient également des dizaines munis d’armes et explosifs dissimulés sur les vingt cinq manifestants abattus avec comme titre au centre en bas

« Une trentaine de victimes suite à une tentative d’attentat de la Cause au cours d’une manifestation »

Une voix d’une journaliste communiquait les informations supplémentaires du à cet événement
« La RDA s’est exprimée ses profonds regrets mais assure que ces mesures extrêmes étaient une nécessité contre les menaces envers la société et notre mode de vie. Il n’y a pas de doute que la Cause cherchait à utiliser la manifestation de ce 17 Octobre pour apporter la terreur parmi nous.
Ce fut la tentative d’attaque la plus sanglante depuis le début de l’organisation terroriste connu sous le nom de la Cause. »

Delane ne put cacher son inquiétude face à cette nouvelle et son mari tenta de la réforter.

Daniel : Ne t’en fais pas ma chérie
Delane : Dan, tu sais que je travaille pour la RDA, en particulier pour le programme Avatar sur Pandora. Si la Cause est partout….

Delane pleura, trahissant sa peur pour elle et son bébé tandis que Daniel la serra dans ses bras, tentant de la réconforter

Daniel : Je vous protégerai. Et il y a ton frère aussi.
Delane : Mais…
Daniel : N’aie pas ce genre pensées ma chérie. Profitons de chaque moment de la vie et on va devenir parents ! Ca va faire quatre ans qu’on attendait d’avoir l’autorisation. Tu ne vas pas laisser ces criminels gâcher notre bonheur ?

Delane n’était pas rassurée pour autant mais elle se calma. La jeune femme colla sa tête au poitrine de son mari tandis que celui-ci caressa ses longs cheveux noirs.
Ce tragique évènement sera connu sous le nom de l’Octobre Rouge, entrainant la démission d’un agent connu sous le nom « Œil de Faucon ».


Lors d’une nuit d’orage, une maternité fut animée par des cris d’efforts d’une jeune mère accouchant.
Sur le lit, les jambes écartés et les cheveux bruns en bataille, la mère, allongée, reprenait son souffle dû à cet effort, son ventre nu et arrondi mis en valeur.
A coté de son lit, divers appareils analysaient son rythme cardiaque ainsi que celui du bébé tout en visualisant la position de celui-ci dans le ventre de la mère.
Ces écrans étaient situés perpendiculairement à la mère pour éviter une éventuelle panique en cas de complications et seuls les sages femmes et médecins pouvaient les voir.

Sage Femme : Ca arrive madame. Un petit effort encore.

Bien qu’elle fût trop concentrée pour faire attention à ce qui l’entourait, elle parvint néanmoins à entendre que la tête venait d’apparaitre. Alors, prenant sur elle, la mère se releva et poussa de nouveau.
Les minutes angoissantes et d’efforts passèrent avant que des cris se firent entendre dans la salle. Celui d’un nouveau né.
En voyant son enfant crier, des larmes de joies et de soulagement envahirent les yeux de la mère. Elle s’était battue durant plusieurs années avec l’administration pour avoir enfin cet instant unique.
Malgré la fatigue, elle prit le bébé dans ses bras tandis que celui-ci continua de crier. Ou plutôt celle-ci car c’était une fille.
La mère posa un baiser sur le menton de son enfant d’un amour maternel

Mère : Bienvenue chez toi, mon ange.

Le bébé cessa de pleurer à ce moment et se blottit contre la chaleur qu’elle connaissait si bien avant de dormir. Delane pouvait sentir sa respiration et son petit cœur battant.

Mère d’un sourire avec les yeux encore rempli de larmes : Ma petite Kendra.


Quelques jour s plus tard,

Daniel et Delane rentraient chez eux, portant avec joie le berceau où leur fille dormait. Daniel passa sa main sur un appareil électronique à écran bleu, incorporé au mur.
Une lumière bleue scanna la main avant que l’écran bleue un clavier numérique en exigeant un mot de passe.
Celui-ci tapota les chiffres de son code avant qu’une lumière verte s’afficha dans un coin de la porte et que celle-ci glissa sur le côté, donnant accès à l’entrée où les jeunes parents y pénétrèrent.
D’un geste de la main, Kendra fit glisser automatiquement la paroi d’une armoire vers la gauche avant de déposer son manteau suivi par son mari avant de renfermer l’armoire de la même manière.

Delane : Je vais aller coucher Kendra. J’en profiterai pour la présenter à Ben
Daniel : J’espère qu’il ne va pas la réveiller. Depuis qu’il s’est inscrit au programme, je l’entends parfois jurer.
Delane sourit : Ne t’en fais pas. Je suis sûre qu’il fera attention et je te ferai remarquer qu’on l’entend moins ces derniers temps.
Daniel : Tu n’as pas tort chérie

Les deux échangèrent un baiser avant que Delane monta au premier étage où était situé la chambre réservée à leur fille. Une fois arrivée, elle passa devant la chambre de son petit frère et se rapprocha.

Delane : Ben ?

Un instant de silence passa avant que celui-ci répondit

Ben : Soeurette ?
Delane sourit : Bien sûr idiot ! Qui veux tu que ça soit ?

La porte glissa sur le côté révélant un Ben les yeux un peu endormis avec les cheveux en pétards montrant une activité nocturne.

Delane d’une mine réprobateur : Ben… Je t’ai déjà dit de ne pas passer la nuit dessus ! Non mais regarde dans quel état tu es !

Celui-ci lui répondit par un bâillement qu’il cacha avec sa main gauche. Il ne répondit pas à la remarque et observa le petit berceau tenu par la main droite de sa sœur.

Ben d’un sourire : Alors voilà ma petite nièce ?
Delane sourit : Sois un peu plus présentable avant sinon elle risque d’avoir peur

Ben soupira mais obéit et ferma la porte. Pendant ce temps, Delane se dirigea vers la salle en face de la chambre de Ben.
La pièce ayant un mur de couleur bleu clair et était de taille petite. Celle-ci ne possédait pas de fenêtre et était illuminée par une lumière bleutée éclairant une petite armoire où les portes blanches étaient éclairées par la lumière A coté, un mobilier de forme sphérique était dressé dont l’intérieur recouvert par une couverture rose démontrait sa fonction.
Delane posa le berceau et porta sa fille pour la préparer à l’installer ans son nouveau lit. Elle la déposa sur un meuble rectangulaire où la paroi était recouvert par un support doux semblable à une serviette. Ainsi, elle put observer que celle-ci avait ouvert les yeux, révélant des yeux verts émeraude.

Delane : On découvre le monde ma puce ?

Celle-ci se contenta d’observer encore sa chambre d’un air curieux avant de sourire

Delane : On aime bien sa chambre on dirait

Ce fut ce moment que Ben entra dans la chambre, l’air plus éveillé et allant aider sa sœur à habiller Kendra de son premier pyjama


Ben : Besoin d’aide ?
Delane : Oui. Peux tu la surveiller en attendant que je lui choisisse son pyjama
Ben : Bien sûr Delane

Elle lui lança un sourire comme réponse avant d’aller vers l’armoire tandis que Ben fit des grimaces à sa nièce qui semblait apprécier bien que la majorité de son intention était posée sur sa chambre.
Ben : Elle est curieuse ta fille Del.
Delane : Section pyjama. D’un côté, elle vient d’ouvrir les yeux et c’est le premier élément qu’elle voit hormis nous deux.

La paroi blanche de gauche de l’armoire glissa vers la gauche révélant une série de section où était rangé des vêtements couverts par une sorte vitre. Celle au centre, consacrée à la section demandée, descendit afin de révéler son contenu de diverses couleurs.
Après un moment d’hésitations, Delane prit la couleur jaune et en le voyant, Kendra pleura pour montrer son avis

Ben : Elle n’a pas l’air d’aimer. Essaye autre chose
Delane : A peine née, elle commence déjà ses caprices
Ben sourit : C’est normal Del

Delane prit donc le rose qui eut le même résultat. Commençant à agacer, elle choisit l’orange qui semblait satisfaire sa fille car elle ne disait plus rien.
Ainsi, aidé par son frère, elle habilla sa fille avant de la mettre sur le lit. La petite Kendra continua son inspection du regard, toujours curieuse.

Delane : Allez. Il est temps de dormir ma puce.

Kendra la regarda silencieusement tandis que sa mère paramétra le lit pour préparer une berceuse à sa fille.
Elle essaya plusieurs qui ne plut pas à sa fille qui lui montra son mécontentement en pleurant au désespoir de sa jeune mère.

Delane : Si j’avais su qu’avoir un enfant pouvait être si difficile….
Ben d’un sourire : Elle a déjà des goûts particuliers à ce que je vois.
Delane agacée : Ce n’est pas drôle frérot.
Ben : Laisse moi essayer un truc.
Delane : J’espère que ça aura de meilleurs résultats.

Sur ces paroles, Ben sortit son bloc de données et le déverrouilla. Il sélectionna un fichier puis, d’un geste de la main, il téléchargea celui-ci dans les commandes de la berceuse avec une étrange facilité.
Par la suite, il activa la lecture du morceau. Une étrange musique inspirant l’harmonie mais d’une sonna lité si différente que Delane avait du mal à savoir si c’était vraiment de la musique ou une prière.
Kendra écouta la musique avec intérêt et sourit, semblant aimer ce qu’elle entendait. Ben paramétra afin de répéter jusqu’au sommeil du bébé.

Delane : C’est quoi Ben ? Je n’ai jamais entendu cela !

Son frère garda un instant le silence, songeur avant de répondre.

Ben : Tu connais les Na’vis Del ?
Delane : Bien sûr ! N’oublie pas que je sélectionne les candidats du programme Avatar en fonction des critères D’Augustine. Et c’est loin d’être facile
Ben : Cela ne répond pas à ma question
Delane : C’est le peuple autochtone de Pandora. C’est leur musique ?
Ben : Une partie oui. Kendra a bien d’étranges goûts pour son âge.

Tandis qu’ils parlaient, un petit éclat orange brilla dans les yeux de Kendra ainsi qu’une petite goutte se glissant sur sa petite joue droite.
Dernière modification le 21 Juin 17 à 22h25 par Tsany
#9168 - {Cosplay} La tenue Lakota - le 23 Jan. 17 à 17h59 - Atteindre
Kaltxì ma Rantkoa

En fait, ce ne sont pas des perles, mais des clous de cuivre (on les trouve dans les magasins sous le nom de "clou de tapissier")
Cette méthode de décoration est vraiment typique des tribus des Grandes Plaines

Beaucoup d'objets Européens ont terminé en matérieau de l'artisanat Natif ;)
Un peu comme les perles de verre de couleur ^^





Ioi lefngap ayngahu frakrr !
#9167 - {Cosplay} La tenue Lakota - le 16 Jan. 17 à 22h25 - Atteindre
customiser sa carabine avec des perles je trouve çà un peut bête... mise a par çà tu fait du superbe travail
#9166 - {Cosplay} La tenue Lakota - le 15 Jan. 17 à 12h56 - Atteindre
Kaltxì ma frapo


Entre deux longues sessions de perlages intensif d'une robe bien chronophage, il est de bon ton de faire d'autres trucs
(Enfin, c'est ce que le psy a dit ;D )

Voici un "cloutage" de bon aloi sur une crosse de carabine flintlock
http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/924/e3XHvN.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/923/DFHB4l.jpg


Et ici, la preuve que le chat est une race de casse-couille :o ;D
http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/FMnx4A.jpg



Ayioi ayngahu frakrr !
Pages : 123,  ..., 171819,  ..., 367368369
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