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- le 25 Avril 17 à 13h07 -
Doucement, je la vis se rétablir, reprenant son souffle petit à petit, finalement revenu à elle, elle se relava vivement et regarda autour d'elle un moment avant de reprendre son attention sur moi.
Son regard, ses oreilles et sa queue laissait tout dire, elle n'avait apparemment pas l'intention de passer pour quelqu'un de fragile, malgré la scène qu'elle venait de faire.
Elle était aussi un peu fâché aussi, sûrement le fais de se sentir entouré d'étrangers ne la mettait guère à l'aise.
-C'est bon, je vais bien. me dit-elle sur un ton plutôt rude.
-Si vous le dites... vous devriez pratiquer quelques échauffement physique pour vous adapter à votre avatar, vous semblez avoir mal estimé ses capacités. enfin qu'importe, je ne suis pas là pour vous juger.
D'un geste de la main, je lui fit signe de me suivre vers l’intérieur, en direction du foyer afin qu'elle se réchauffe.
-Il faudrait que vous fassiez sécher vos vêtements, vous risquer d'être malade sinon. ajoutais-je.
Une fois à l’intérieur, je vis que l'ambiance était plus électrique ce soir, sûrement dû à l'orage qui force beaucoup à se regrouper.
Je vis alors, du coin de l'oeil, Tyhu venir vers moi, notre fille dans les bras.
-Ma yawnetu, tu n'as rien?
-Du calme ma Tyhu, je suis en bonne santé, c'est pas mon premier orage tu le sais.
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- le 25 Avril 17 à 10h29 -
Oups, ma plaisanterie ne lui avait pas plus, et en y repensant, j'étais bête de m’être aventurée dans ce terrain dangereusement émotionnel. On ne se moque pas des mères. Meme si mon but premier n'avait pas été de toucher sa maman, je remarquais sur son visage devenu fermé qu'il n'apprécié pas qu'on touche à ce sujet. Il s'ensuivit un second silence où cette fois, je le vis, pour sur, me détailler. Mon dieu, j'avais honte de ne pas m’être coiffé et lavée pendant deux jours à cause de mon travail à perpète.
Plusieurs sensations me traversèrent de part et d'autre lorsqu'il me serra la main. Un long frisson chaud et agréable parcourra ma colonne vertébral. Susceptible comme jamais, le rouge me monta une deuxième fois au joue, teintant ma peau d'une couleur rosé comme celui du matin. Un sentiment de protection m’enveloppa car du à sa poigne ferme mais douce tout à la fois. La mienne était molle, et je le devinai, moites. Vivement, je la retirai et frotté mes paumes contre mon jean Zara. Sa poigne ne m'avais pas dérangée mais c'est moi qui ne voulait pas lui faire endurer le calvaire de serrer des mains humides.
Je souris, un peu gauche et croisais les bras sur ma poitrine. Plus de contactes physique, pensais-je.
-Je vais bien merci. Je te conseille d'aller dormir car tu tiens à peine debout et je devrais faire de même. La liaison est assez éprouvante et je dois sortir tout à l'heure pour des observations et prélèvements. Même si je suis tenté de connaitre un peu plus sur ton prénom que je trouve bien original, me conseilla le scientifique d'un ton de basse charmeur.
-Hé bien, tu sait ce que j'en pense ? Va donc faire t'es prélèvements, j'irai roupiller deux ou trois heures et si cela te tente, on se retrouve ici à 7h tapante du mat ? Je te parlerai de mon prénom.. peut-être, dis-je d'un ton enjouée, un sourire aux lèvres
Je devais bien lui concéder qu'il avait été l'homme le plus agréable et gentil que je rencontrais depuis mes deux mois passé sur Hell'Gates. De plus, malgré son jeune age, que je devinais, il me plaisait fort bien. Au moins pourrai t-il me voir avec des cheveux discipliné. Je priais intérieurement qu'il ne me remballa pas.
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- le 25 Avril 17 à 09h28 -
L'écume aux bord des lèvres, je tentais en vain de retrouver un rythme cardiaque normal.
J'aspirais une fois, puis deux fois ; mon pouls se calma.
J'aspirais trois fois, puis quatre fois ; mon cœur repris une allure normal.
J'aspirais cinq fois, puis six fois ; ma vision s'éclairci enfin.
Mon rythme cardiaque s'apaisa, je le devinais à 70 battements par minutes, c'étais mieux que rien. Je me remémorée mes longues nuits blanches à connaitre le corps des indigènes de Pandora par cœur. Du à leurs grandes tailles et à la gravité beaucoup plus légère que sur Terre, leurs rythme cardiaque et tout le tralala était bien différent du notre. Un humain en pleines effort n'aurai atteint que 40 battements par minutes. Le sang circule beaucoup plus vite chez les na'vi.
Cette leçon de biologie eu le don de me calmer entièrement, et enfin, je relevais ma nuque endoloris pour observer ce petit monde autour de notre duo. Les enfants avaient leurs grands yeux rivés d'étonnement sur moi, la plupart continuaient à parler dans un débit plus rapide, comme si ils étaient pressés et excités. Je ne compris pas un seul mot :
-Regarder ont dirai un bébé pali qui vient de naître ! La pauvre, comme elle est si trempé, on pourrai la confondre à une rivière !, se moquèrent les enfants, en rigolant gorge déployé et la pointant du doigt.
Je savais pertinemment qu'ils se fichaient de moi, mais je ne pus m’empêcher d’être vexée. Je me levais et reculais vivement de la prise de Tsuwokan et fusilla du regard les enfants qui s'éparpillèrent sous les ordres des guerriers. C'est dernier me fixèrent avec incrédules, d'autres me lancèrent des regards noir qui voulait tout dire. Certains fixaient Tsuwokan, l'aire de dire "Tu es sur ?"
-C'est bon, je vais bien, dis-je férocement à Tsuwokan
Je tourner le regard vers mon sauveur, histoire de ne pas m’être entourloupée ; Nous attendions désormais tous la suite.
Dernière modification le 25 Avril 17 à 12h07 par
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- le 24 Avril 17 à 18h00 -
Durant sa tentative de déchiffrer le badge, elle lui sourit d'un air compatissante dans sa volonté de lire l'écriture mal soignée.
Il ne savait pas comment prendre ce genre de réaction dont il n'avait pas l'habitude, n'ayant vu que la peur durant ses années sur Terre.
-C'est exact. Je t'ai vu dormir et t'agiter et je voulais savoir si tout allait bien. Mon instinct maternel sûrement
Bien que cela semblait être une plaisanterie, cela ne fit pas sourire le jeune scientifique qui n'appréciait pas qu'on puisse se comparer à sa mère qui l'a élevé, seule, malgré ses responsabilités.
Il s'empourpra un instant avant de se calmer, sachant que la colère était bien mauvaise conseillère et il devait sauvegarder sa couverture. Donc ce n'était pas le moment d'être impulsif! Surtout pour un propos de ce genre même s'il trouvait cela offensant. Mais sa mère n'aurait pas apprécié ce type de réaction de sa part.
Misoka observa les yeux bruns de Ariana d'un œil neutre avec ses yeux couleurs noisettes et serra la main tremblante de fatigue, à en juger par le bâillement qui couvrit ses dents blanches parfaitement alignés.
Elle semblait faire une vingtaine d'années mais les cernes dû à la fatigue la vieillissaient de plusieurs années. De dizaine d'années on dirait. Quel pouvait bien être son âge?
Ce détail lui rappela une remarque de sa mère sur son père qui portait cette même caractéristique et cela l'agaçait. Il fronça un instant ses sourcils avant de se détendre à nouveau. Ariane n'avait pas à subir son ressentiment pour son père qui les avait abandonné. Elle n'y était pour rien.
Ariana... Un nom aussi étrange et orignal que le sien. Saisi par la curiosité, il se demandait bien quelle était l'histoire de ce nom. Quant à lui, il n'avait pas trop envie d'en parler, se demandant encore pourquoi sa mère lui a donné ce prénom dont la traduction était assez ridicule.
Il lui semblait qu'elle rougissait pour une bien obscure raison. Avait il dit quelque chose qui ne fallait pas ? Il se demande si ce n'était pas du à sa reaction un peu trop brutal à la plaisanterie d'Ariana. Peut être devrait il essayer de détendre l'atmosphère ou de couper court pour éviter des tensions inutiles.
Misoka: Je vais bien merci. Je te conseille d'aller dormir car tu tiens à peine debout et je devrais faire de même. La liaison est assez éprouvante et je dois sortir tout à l'heure pour des observations et prélèvements. Même si je suis tenté de connaitre un peu plus sur ton prénom que je trouve bien original.
En repensant à son avatar, il ne put s'empêcher de se souvenir à son amie qui avait disparue récemment, enlevée par le Fantôme. Misoka espérait qu'elle soit en vie bien que les chances étaient minces.
Il avait laissé trop de choses en suspens sur la planète Bleue avant son départ mais on l'a affecté ici pour connaitre un peu plus l'écosystème de Pandora mais également éliminer certaines cibles si nécessaire et il n'avait pas à remplir cette tâche pour l'instant.
Le jeune scientifique ne put s'empêcher d'exprimer un régard inquiet en pensant à son amie.
Dernière modification le 24 Avril 17 à 22h46 par
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- le 24 Avril 17 à 16h14 -
Le chemin se déroula sans trop de problème, malgré quelques éclairs qui tombèrent non loin de nous. Du fait que cela faisait bien longtemps que je chassais sous des pluies diluviennes, ma peau prenait la pluies comme une caresse fraîche et lavait la peau de la journée épuisante.
Pour la marcheuse de rêve, je voyais qu'elle avait encore du travail pour éveiller l'instinct de na'vi qu'elle avait en elle. malgré le vacarme de la pluie et de l'orage j'arrivais encore à entendre son souffle et ses plaintes.
Mais finalement, après une marche accroupis longue et harassante pour elle, elle pu enfin voir de ses yeux mon foyer, le clan com'ava. Les branches du Kelutral nous abritaient de la pluie et des éclairs comme une mère protectrice.
Je me redressa de toute ma auteur et ettira mes muscle endolories après être resté trop longtemps accroupis et regardais certains membres rattraper à la hâtes quelques paniers emporté par le vent, sous le regard amusé des enfants.
En y réfléchissant, Tyhu devait sûrement m'attendre au foyer avec Kyalin à l'heure qu'il est avec Kyalin. Mais d'abord je devais m'occuper de notre "invité" qui devait être transit de froid avec ses vêtements trempés.
C'est alors qu'en me tournant vers elle, je vis qu'elle semblait mal. je m'approcha d'elle, quelque peu inquiet.
-Ça ne va pas? dis-je.
-Je..vous...ferai bien un...câlin de...remerciement, peut.. plus...respirer...
J'eus juste le temps de la rattrapais alors qu'elle tombais suffocante.
-Eh eh! respirer, doucement! restez avec nous!
Je me dépechais de retirer ses mains de sa gorge, histoire qu'elle ne s'étrangle pas toute seule et la laissa reprendre son souffle, sa tête posé sur un de mes genoux et allongé sur le sol.
Bien évidement, cela attira l'atention des membres du clan qui s'agroupèrent.
-Doucement doucement, laissez là respirer.
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- le 24 Avril 17 à 14h29 -
D'après mes observations, je classerai cette tempête dans une carte où la zone serai aussi rouge que mon dernier rouge à lèvres N°95 de Chanel. Je voulais des réponses, mais mon "sauveur" me pria d'une manière très "courtoise" de la fermer. Je connaissais les créatures de Pandora, enfin, la plu-parts du moins, sous leurs noms scientifiques. A vrai dire, je n'avais aucune idée de ce que le mot "Nattang" voulait dire mais "proie" allait toujours avec le mot "prédateur" et d'après lui, c'était moi la "proie" et les Nattangs les "prédateurs". Je décidais donc de la fermer tout en frissonnant de froid ou à cause de la menace (en plus de l'orage) qui pouvait nous tomber dessus à tout moment.
Mes os étaient trempés jusqu'à la moelle épinière, mes cheveux dégoulinait sur mes épaules et mon dos, ma queue me fouetta à plusieurs reprise, la saloperie. Une seconde vague de rage à l'encontre d'Oconnel me bouleversa et faillis me faire tomber. J'avais les jambes flageolantes, peu enclins à autant d'effort. Nous trottons à vive allure, trop vite pour moi et le fait que nous étions dos courbés n'aidait en rien. Les arbres se faisaient menaçants, j'attendais avec impatience le moment où nous serions protégés par un de ces gros arbres où les na'vi élussent domicile. A ce stade, j'en étais presque à m'imaginer dormir dans les bras de cet Avatar inconnu, tant qu'il me protège de la pluies.
Je respirai une fois, deux fois et évacuais ma rage qui me faisais crisser des dents. Combien de temps marchions-nous ? Une heure peut-être ? Pour ma part, je me concentrais sur les épaules et ce dos qui se contractaient à chacun de ses pas. Je soufflais, j'haletais comme un bœuf et à plusieurs moments, je songeais à abandonner, laisser mon corps d'Avatar sur place et priais qu'il ne lui arrive rien.
-Putain, j'en peut plus...
C'était ma première plainte à voix haute, et c'est pour dire que je n'en pouvais plus, vraiment plus. Mais c'est là que la chance me sourit pour la première fois depuis mes 2 mois passé sur Pandora. Les arbres se dégagèrent, le terrain devint plat et beaucoup plus praticable, les nuages se couvrirent d'immense feuilles et bouchèrent mon champ de vision lorsque je regardais le ciel. La pluies se calma soudain et enfin...
L'arbre était là, gargantuesque et solide. Les grattes ciels de New-York passait pour des allumettes à coté de ce mastodonte. J'ouvris la bouche, béat et fascinée, incrédule. Le tronc était noueux, vieux et si vivant ! Sur sa "carapace", des plantes, des champignons, de licher, de la mousse poussait à perpète. C'était étrange et magnifique. Les branches étaient invisibles dans l'épais feuillages, très loin au dessus de nos tetes. Des racines gigantesques sortaient si et là de la terre qui entourait le clan de Tsuwokan. Toutes sortes de choses artisanales s'éparpillait à cause de vent, moins fort mais présent. Des paniers en l’occurrence.
Des mâles, des femelles et des enfants s'affairaient à tout remettre en place. Les rires de c'est derniers fusaient, comme si ils étaient amusés par la situation dehors. Je ne comprenais pas ce qu'ils se disaient dans un débit rapide et nuancé par des voyelles et des tons vaguement familiers.
Émerveillée, je dus m’arrêter pour analyser tout ça ! Hors d’haleine, je me courbais en deux, les mains sur mes genoux à essayer de retrouver une respiration calme et régulière. J'étais synonyme de souffrance musculaire, de fureur mais aussi de soulagement. J'avais survécu, nous étions vivants !
Les larmes aux bords des yeux, je tournais le regard vers Tsuwokan :
-Je..vous...ferai bien un...câlin de...remerciement, peut.. plus...respirer..., hoquetais, cette fois la respiration de plus en plus difficile.
Je tombais à genoux, les doigts autour de ma gorge pour essayer de retrouver un rythme cardiaque normal. Impossible. Des taches noirs commençaient à brouiller ma vue.
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- le 24 Avril 17 à 13h51 -
J'avançais encore un peu, jetant toujours un léger regard au ciel qui grondait sans cesse au dessus de nous.
même de nuit le ciel n'est pas aussi noir que ce soir, les nuages couvrait le tapis d'étoile sous un drap sombre zébré d'éclair et déversant des quantité des pluies indescriptible. Si cet orage ne manquais pas de nous tuer à tout instant, je me serai abrité sous une branche pour assister à ce spectacle effrayant mais en même temps époustouflant.
L'avatar décida, entre deux bruits de foudre, à se présenter:
-Anna Cornick ! Vous êtes qui vous ?! Un avatar d'Hell'Gates ? Une taupe ! On s'connait ? Je crois pas vous reconnaître !
-Vous ne savez pas économiser votre souffle? répondit-je un sourire en coin. Je répondrai à vos questions au clan, ici nous ne sommes pas assez en sécurité pour nous permettre une causette au clair de lune. Maintenant calmez vous et restez silencieuse ou vous risquez d'attirer les nantangs, certains ne sont pas contre une proie, même sous ce temps.
J’espérais que mon petit avertissement la dissuade de me harceler de questions, au moins jusqu'au clan.
Je ne doutais pas de ses compétence, elle était sûrement très capable, mais elle avait la parlote et une bougeotte comme le serait un groupe de Riti (Stingbat) autour d'un bout de viande...je dirait presque pire qu'un enfant.
Je reprenais le chemin, rampant presque sur le sol, si tout se passait bien, on atteindrait le clan dans un petit quart-d'heure.
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- le 24 Avril 17 à 11h12 -
Je peinée à rester debout, loin de ma chaise, pour soutenir mes heures d'insomnie. Rester aussi impassible que je l'aurai cru s’avéra une tache plus compliqué que ce je pensais. Son regard me détailla quelques secondes, et je lisais sur ses yeux, ce que moi même j'y voyais : Une nana de 35 piges (meme si je ne les faisait pas) au bord de l'épuisement et affreuse comme la gueule de Paul Walker lors de son accident de voiture.
Moi meme je n'aurai réussi à réparer ça avec les dernières technologie chirurgical. Mes yeux brun lui rendirent son regard, que je pensais critique, d'un coup d’œil accusateur mais à mon grand étonnement, il m'adressa un sourire emprunt d'une légère fatigue. Son regard vague avait totalement disparu :
-On a bien profité ? C'est sûr que ça réveille bien le matin! Je me nomme Misoka même si un coup d'oeil à mon badge aurait suffi.
Je me demande de quoi faisait-il référence quand au mot "profité". J'avais l'aire de profité sérieusement ? Et puis, cette façon dont nos prénom était su aux yeux de tous me dérangeait. J'étais seulement polie pour le lui demander de vive-voix. Doucement, je lui adressais un sourire faussement enjouée puis avançais d'un pas et décidait de jouer la carte de la nana cool. Misoka était bien un étrange prénom, asiatique, mais de quel contrée ? Je l'ignore. Le miens était d'origine Galloise plus exactement du pays de Gale et non Gaulois. Ariana signifiait "Argent" Malgré l’avançait technologique et tout le traintrain, j'avais décider d'avoir toujours un pieds dans mes origines et mon pays pour ne jamais oublier.
Après cela s'ensuivit un léger silence, fort agréable qui me permit de ranger soigneusement mes pensées dans l'ordres des choses. Je le vis me jaugeais, déchiffrer mon badje. Je souris, compatissante à ce qu'il déchiffre mon prénom de cette écriture affreuse que j'aurai eu du mal à comprendre, même si je ne connaissais pas mon propre prénom.
-Ariana Cornik, je présume ?
-C'est exacte, dis-je platement. Je t'ai vu dormir et t'agiter et je voulais savoir si tout allait bien ? Mes instinct maternels surement, ajoutais-je pour le taquiner sachant pertinemment que cela aurai un coup sur son égo.
Auto-satisfaite, je lui tendis une main tremblante de fatigue et au meme instant, baillais comme une baleine. De mon autre main, je couvris ma bouche aux dents blanches et parfaitement alignées. Je n'en avait cure de c'est cauchemars mais quelques chose m'avait fait lever de mon siège pour le suivre... Peut-être était effectivement cette instinct maternel qui m'en as toujours été privé ?
Je m’empourprais à cette pensée, le rouge me monta au joues. Stupide, m'insultais-je Toi qui fantasme sur cette homme !
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- le 24 Avril 17 à 08h38 -
Il m’interrompit, mais au meme instant mes yeux étaient figés sur le Samsun qui prenait déjà la fuite, en me laissant, malgré les protestations de Thompson, dans la foret dangereuse et en plein orage ! Comment allais-je donc faire !? La panique m'envahis. Elle me prenait de cours, bloquant mes voix respiratoires, que je réussi avec tant bien que mal à contrôler. L'homme qui depuis une demi heure me faisait des avances cochonnes, et en plus de ça, un gradé, me faisait faux bon pour sauver sa vie ! Qui était-il censé protéger bon Dieu !? Moi ! Les Avatars ! Les scientifiques ! Le médecin ! J'en étais écœurée. Cependant, très vite, elle se changea en colère.
Les hélices du Samson disparurent derrière un de c'est gros nuages violacé et dangereux à vive allure. Comme si les nuages bloquaient les sons, nous n’entendions plus le bruit sourd du moteur. J'en priais, désormais haineuse, qu'ils se crachent ! Lâcheurs ! J'étais à deux doigts de la rupture de mon sang froid que je sentais peu à peu glisser entre mes doigts plus long que la moyenne humaine et d'un bleu turquoise.
Le Na'vi... m’interrompit, la voix même de l'autorité :
-Je sais que ce qui se passe vous dépasse, mais ce n'est ni le lieu ni le moment pour discuter.
Avec effarement, lorsque ce dernier plaça sa main devant moi, pour m'interrompre, je remarquais qu'il ne possédé pas 4 doigts mais 5 ! Je recomptais, histoire d’être sur de moi mais je ne rêvais pas. Je prenais soin de rester impassible et n'osais répondre. Pour l'instant je stockais cette information dans le coin de ma tete pour la lui demander plus tard. Pour l'instant la pluies dégoulinait à flot, le vent se levait et les éclaires traversèrent de parts et d'autres la couche nuageuse.
-Vos associés auront de la chance si le Samson ne se prend pas la foudre façon paratonnerre. Ce n'est pas plus mal que vous ne soyez pas avec eux, dit-il en regardant le ciel
"J'espère, pensais-je très fort. Qu'ils aillent au diable !"
Je l'observais de mes yeux vert, bien trop globuleux, très loin des critères de beautés humains pour me plaire. Ne me blâmait pas ! Ce n'est pas ma faute si je suis le type de nana assez superficiel pour se préoccuper de sa beauté à des moments inopportun. Il se tourna, une deuxième fois, me laissant l'opportunité de l'analyser de haut en bas. Carrure impressionnante, 20 bon centimètres de plus que moi, muscles développés. Il était impressionnant sans pour autant vouloir l’être. Je penchais plus à une beauté désinvolte et inconsciente. Après un petit laps de temps à observer quelque chose que je ne voyais pas, il se retourna vers moi ; Je baissais vivement les yeux.
-Le mieux que nous puissions faire est de rejoindre mon clan le temps que tout cela soit réglé. Ne vous en faites pas on ne vous fera pas de mal. Sran...maintenant suivez moi et restez le plus près possible du sol.
Il n'y avait plus d'autre solution envisageable, je le devinais sur son visage. J'aurai voulu protester, mais il ne m'en laissa pas le temps. Déjà accroupi, il s'avança entre les arbres et les racines de cette fichu foret. A contre cœur, je le suivis, non sans râler dans ma barbe. Les branches me giflèrent le visage, la pluies m'aveugla et les éclaires me firent sursauter. Au fond de moi, je regrettais mon petit confort personnel, la base, son eau et ses repas chauds, mon lit douillé et la lumière électrique. Nous avions à peine parcouru quelques mètres qu'il me dit :
-Au fait, mon nom est Tsuwokan
Pour couvrir le vacarme des éclaires, je du criais :
-Anna Cornick ! Vous êtes qui vous ?! Un avatar d'Hell'Gates ? Une taupe ! On s'connait ? Je crois pas vous reconnaître !
Dernière modification le 24 Avril 17 à 10h41 par
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- le 22 Avril 17 à 18h09 -
La jeune marcheuse de rêve persistait à vouloir rejoindre ses "collègues", mais se risquer à courir dans la végétation sous un orage pareil c'était du suicide pur et dur.
Pendant que je la retenait tant bien que mal avec ma poigne, j’entendis (tout comme elle au vu de ses oreilles), que son équipe était en train de partir, et sans grande surprise sous l'ordre d'un militaire.
Alors qu'il partaient tous sous cet orage pour filer vers le Samson, et après avoir raisonné l'Avatar, cette dernière me répondis:
-Ok, Ok.. Merci. Gardez vos mains dans vos poches s'il vous plait, dit-elle, la voix calme mais sévère. Je ne bouge plus. Maintenant dite moi ce qu'on fait ? On ne peut pas rester ici, c'est pas sur...
Je l'interrompis d'un geste avant de lui répondre aussitôt:
-Je sais que ce qui se passe vous dépasse, mais ce n'est ni le lieu ni le moment pour discuter.
Je regardai la direction prise par les Sawtute et regarda le ciel, une moue grave se dessinant sur mon visage.
-Vos associés auront de la chance si le Samson ne se prend pas la foudre façon paratonnerre. Ce n'est pas plus mal que vous ne soyez pas avec eux.
Je regardait les environs, cherchant un trajet terrestre sûr pour éviter la foudre ou au moins un abris.
Je fini par trouver un accès et me tourna vers l'Avatar:
-Le mieux que nous puissions faire est de rejoindre mon clan le temps que tout cela soit réglé. Ne vous en faites pas on ne vous fera pas de mal. Sran...maintenant suivez moi et restez le plus près possible du sol.
En posture accroupis, j'avançais vers le chemin que je m'étais tracé de tête pour rentrer au clan, regardant régulièrement le ciel pour voir l'état de la situation.
-Au fait, mon nom est Tsuwokan.
Dernière modification le 23 Avril 17 à 20h09 par
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- le 22 Avril 17 à 16h43 -
Misoka était encore plongé dans ce souvenir bien sombre. Il revoyait ce bâtiment en chantier et sa mère gisant au sol, trempant dans son sang et le regard sans vie.
Cela faisait un an qu'il travaillait au sein du groupe de scientifique. Ou plus? Le temps était bien difficile à mesurer au fil des jours qui se ressemblaient.
Il se mouilla à nouveau le visage, trempant ses cheveux également et savourant le contact de l'eau glacé avant de s'essuyer le visage par l'intermédiaire de courants d'air chaud délivrés par une machine. Des gouttes tombèrent sur la manche de la veste blanche.
Le jeune scientifique s'essuya le visage trempé durant un moment quand une voix au ton neutre l'interpella. Celle d'une femme.
-Rappelle moi ton nom.
Il tourna donc dans la direction de la voix et vit une femme à la chevelure blonde vénitienne virant au roux. Ses yeux fatigués ainsi que le mascara coulant montraient le peu de sommeil.
Toutefois, hormis ces détails, il ne doutait pas de la beauté de la jeune femme. Pourquoi était elle là? Etait ce la curiosité ou autre chose?
Misoka fut surpris mais ne put s'empêcher de sourire et s'exprima d'un ton plaisantin.
Misoka: On a bien profité? C'est sûr que ça réveille bien le matin! Je me nomme Misoka même si un coup d'oeil à mon badge aurait suffi.
Il essayait de retrouver le nom mais il eut du mal à le retrouver avec les informations qu'il devait garder en tête. Le jeune scientifique tenta de connaître le nom par le badge d'un regard rapide.
Malgre l'écriture faite rapidement, il pensait avoir bien lu le contenu de celui-ci. Du moins l'identité et pas la fonction qui était écrite encore plus petit mais la blouse blanche comme la sienne, suffisait à comprendre un rôle scientifique
Par ailleurs, la femme semblait calme mais un léger tremblement trahissait une certaine tension. Saurais ce du au stress ou à la fatigue ? Il n'a jamais été doué pour analyser les gens et c'était une chose que sa mère lui reprochait souvent.
Misoka: Ariana Cornik, je présume?
Néanmoins, il ne put s'empêcher d'avoir une partie de son esprit consacrée à la plante étudiée récemment et au rapport qu'il devrait rédiger pour relater l'ensemble de ses observations.
Dernière modification le 23 Avril 17 à 11h10 par
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- le 22 Avril 17 à 16h21 -
Cette position assise sur ce fauteuil aussi confortable qu'un roché, donnait à ma colonne vertébral un mal aussi similaire que celui de mon crane. Je fermais les yeux, bougeais le bassin de sorte à trouver une position plus confortable et posais mes doigts sur mes tempes pour apaiser le feu de mes pensées. Aucune positions ne convint et la lumière trop vive, au dessus de mon petit bureau me tapait sur les nerfs. J'avais envie d'hurler, et de frapper sur qui avait le malheurs de croiser mon regard. Maintenant, et désormais, beaucoup moins concentrée, si je ne puis dire, j'observais la pièce et s'est occupants autour de moi.
Elle était spacieuse, grande, et comportait plusieurs bureau, étagères ci et là, des écrans de données, de la paperasses à n'en plus pouvoir, des bocaux contenant toutes sortes de végétale. Sur les 7 sièges, 3 scientifiques s'acharnais sur leurs recherches tandis qu'un autre roupillait en s'agitant dans son sommeil. Je ne le connaissais que très peu, voir quasiment pas et tout ce que j'aperçut fut une touffe de cheveux brun chocolat. Je devinais, un beau garçon en soit.
J'ajustais ma veste de médecin blanche, et fit tomber mon badge au sol. Je me penchais, faisant craquer mes vertèbres, et le remis à sa place, attaché sur ma blouse. "Ariana Cornick" était écrit d'une écriture rapide (et pas la mienne) sur un fond blanc déprimant. Je soupirai longuement, voulu me lever mais au même instant, celui qui roupillait sursauta sur sa chaise. Je l'observais attentivement (car je m'étais lassé des chiffres) et remarquais une fine pellicule de transpiration sur son front. Il semblait déboussolé et perdu, encore dans ce qui semblait être un cauchemar.
N'allait pas comprend, mais lorsque ce dernier se leva de son siège et sortie par les portes vitrées, je le suivis instinctivement. Étrangement, je voulais en savoir plus, qu'importe que ce "plus" signifiait. Je devinais qu'il était plus grand que mon 1 mètre 63 et était drôlement élancé, finement sculpté. Un sourire s'étira sur mes lèvres d'un pourpre sanglant (mon rouge à lèvres) en repensant à l'époque de mon adolescence. Il ne semblait pas avoir d'age, peut-etre entre 25 ans et 40 ans. Au point où j'en étais, je pourrai très bien dire qu'il était sexy.. beau.
Je secouais doucement la tete pour chasser c'est idées vraiment déplacées sur mon lieu de travail et le suivis jusqu'à la porte des toilettes où il s'engouffra un petit instant. J'entrais au bout d'une minute, dans ce qui était "les toilettes des hommes". Son visage était rivé dans le lointain, dos à moi. Un miroir juste en face de lui me reflétait mais me voyez t-il ? Ou était-il toujours perdu dans les méandres de son subconscient ?
-Rappel moi ton nom ? demandais-je d'une voix la plus neutre possible, alors qu'en réalité, j'étais devenue fébrile.
Dernière modification le 22 Avril 17 à 16h52 par
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- le 22 Avril 17 à 16h00 -
"Elle se tenait là, allongée sur le sol devant lui. Un trou au niveau de la poitrine ainsi que le sang coulant. Elle semblait sourire bien que ses yeux violets améthystes dévoilaient un corps sans vie.
Soudain, il entendit un rire ainsi que la silhouette d'un homme encapuchonné d'un sweet d'un gris bien terne mais l'arme qu'il tenait de sa main droite montrait un côté menaçant.
Celui-ci pointa cette même arme en sa direction et puis un coup de feu survint."
Il se réveilla en sursaut, le coeur battant encore et en sueur. Un mauvais rêve. Sûrement.
Du moins, en partie. Il leva la tête et observa de ses yeux noisettes les bocaux contenant diverses plantes sujets à étude.
Misoka soupira avant de se lever, remettant un peu en ordre ses cheveux bruns et regarda son reflet à travers une vitre.
Son visage montrait des traits asiatiques, tirés de sa mère mais moins prononcés. Il sortit donc du laboratoire afin de se diriger vers les toilettes pour se rincer le visage afin de se réveiller.
Bien que fin, il avait un corps plutôt athlétique, ne correspondant pas à l'idée qu'on se faisait d'un scientifique
Encore dans son cauchemar, il repensait à ce tueur responsable de l’assassinat de sa mère. Ce Fantôme. L'idée qu'il ait pu s'en sortir sans payer l' énervait et il serra les poings. Il aurait espéré venger sa mère avant de partir sur Pandora. Mais le mal était fait.
Enfin, il arriva à destination et ouvrit le robinet pour se rincer le visage d'une eau froide pour se réveiller et s'échapper de ce triste souvenir.
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- le 22 Avril 17 à 15h35 -
Cette soirée là, j'étais plongée jusqu'au cou, dans des rapports, des analyses d'ADN na'vi. Je n'étais pas spécialiste dans la génétique mais je m'en sortais mieux que quelque uns de mes camarades masculins. J'étais une machine à tout faire, meme le café, devait avoir la température et la quantité exacte de sucre.. sinon, j'étais la première personne à péter un câble. Bon, peut etre que j'étais un poil maniaque. Dans la pièce, là où nos recherches étaient traités, je m'affalais sur ma chaise grinçante, une tasse de café sous la main.
Combien d'heures étais-je donc rivé sur ma paperasses ? Je pense avoir arrêté de compté au bout de 10 heures. Mes cheveux blond vénitiens tirant sur les roux était en bataille ; mon mascara, j'en étais certaine, parce que je m'étais frotté les yeux maintes fois, devait baver sur les cotés ; mes paupières étaient lourdes et des cernes noir encerclaient mes yeux fatigués et rougis. Je reniflais devant les chiffres s’étalant sous mes yeux. Si je continuais ainsi, j'allais à coup sur me choper une fracture de l'anévrisme. Je baillais longuement, oubliant de mettre ma main devant la bouche mais mes collègues étaient bien trop concentrés sur leurs fiches pour me prêter attention.
Ce matin meme, j'avais été, moi, ma personne, réquisitionné pour soigner quelques blessures de pauvres gars trop bien arrogants pour ne pas avoir mis leurs tenu de protection. Au final, plusieurs écorchures, ainsi que des cotes cassées. Bien fait, me dis-je intérieurement. Bande d'idiot, ajoutais-je. La prochaine fois, vous penserez à deux fois avant de faire les malins.
Je frottais une énièmes fois mes yeux engourdis, un rapide coup d'oeil m'apprit que mon vernis rouge commençait à s'effriter. L'horloge indiquait 3h30 du matin. De nouveau sur les variables, je me surpris à penser à un bon bain chaud ou à une bonne nuit de sommeil... Le rêve.
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- le 22 Avril 17 à 13h17 -
La pluis tombait encore plus fort, comme si elle voulait nous noyer, nous perdre dans cette végétation trop dense et dangereuse. Mon oreille se déboucha enfin, et je la frotter énergétiquement quand mon sauveur dit :
-Mais par Eywa calmez vous et restez assise, vous risquer de vous prendre de nouveau la foudre!
Il semblait inquiet mais il était impossible pour moi de me calmer, j'avais encore cette désagréable sensation de chair de poule sur tout mon corps. Je pensais à l'équipe, allait ils me chercher ? Ou m'abandonner comme une vieille chaussette ? Merde, j'étais tout de même un atout important dans un corps d'Avatar qui m'avait coûté une fortune monstre ! Dans le lointain, mes oreilles aperçurent le bruit du Samson décoller sous les cris de Thomspon :
-Merde O'connel ! On ne peut pas la laisser toute seule ! Vous êtes dingue..
J'entendis une exclamation puis un coup de feu :
-Vous allez fermer votre putain de gueule ! C'est moi qui décide quoi faire quand on a une emmerde et là on en a une ! Alors vous et votre PD de scientifique, vous montez immédiatement ! On a encore 5 minutes avant qu'on soit dans une vrai merde ! Sinon l'appareil ne pourra décoller avec ce temps ! DÉPÊCHEZ VOUS ! cria un O'connel vraiment, vraiment très en rogne.
J'entendis à peine celui qui était à coté de moi, par contre, je sentis sa poigne de fer encercler mon bras. Merde ! Allait-il me tuer ? M'avait-il emmener dans un but plus lugubre ? Dans ma tete, je m'efforcer de me souvenir des techniques d'auto-défenses. Doigts dans les yeux et coup judicieusement placé. Avant que je ne puisse mettre en oeuvre mes maigres connaissances, il dit :
-Je sais pas qui vous êtes, mais si vous voulez survivre sous ce temps, je vous conseille de m'écouter, compris?
Peu à peu, ses paroles percèrent le brouillard qui obstruer mon jugement. Il ne me voulait pas de mal, seulement m'aider à survivre à ce temps. Sa voix était de celle qu'un adulte utilise pour gronder un enfant qui vient de faire une bêtise. J'aurai pu me hérisser à cet ordre, et lui en coller une mais je devais concéder qu'il m'avait sauver la... life !
Un bruit sourd remonta le long de mon thorax et je grondais légèrement. Ce bruit me surpris, ainsi que ma longue queue qui ne cessait d'aller et venir dans tout les sens, me fouettant occasionnellement le dos et les épaules.
Je respirais un grand coup, balayait la foret du regard et me tournais enfin vers lui, m'efforçant d’être immobile. Ma queue cessa de s'agiter et s'enroula sur son avant-bras, celle où sa main m'emprisonner.
-Ok, Ok.. Merci. Gardez vos mains dans vos poches s'il vous plait, dis-je, la voix calme mais sévère. Je ne bouge plus. Maintenant dite moi ce qu'on fait ? On ne peut pas rester ici, c'est pas sur...
A cette instant précis, le Samson s'envola au dessus de nous et s'éloignait déjà, pressé de s'en aller de cet endroit de malheur.
Dernière modification le 22 Avril 17 à 14h43 par
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- le 21 Avril 17 à 23h01 -
Chapitre 10 : Revirement
Assise sur la banquette d’un véhicule cyclable à droite de Misoka, nous éloignant de la station du train magnétique où on était descendu.
J’étais surprise de voir mes cheveux recouvrir à ce point le haut de mon dos. A tel point que je dus les attacher par un chignon afin de former une queue de cheval. Par ailleurs, je portais les mêmes vêtements que la Faucheuse, montrant mon rôle d’assassin.
Misoka : J’ai l’impression que tu as changé Kendra depuis le retour de chez Zamper.
Tu m’étonnes ! Je venais de sortir d’un sommeil de six ans à cause de la Faucheuse !
Moi : Ah bon ?
Misoka : Tu me parais beaucoup moins froide qu’avant.
Moi : Euh… Merci. Enfin, je crois.
Je ne savais pas si je devais prendre cette remarque comme un compliment. Après tout, il a pu changer à travers les années.
Par ailleurs, ses cheveux bruns ont poussé et couvraient la tête sauf le front, mettant en valeur ses yeux noisette. Il était habillé des mêmes vêtements que moi et son visage s’est affiné bien qu’il gardait certains traits asiatiques hérités de sa mère. Il avait également en taille, me dépassant d’une demi-tête et son corps était également plus sportif que dans mes souvenirs. Sans doute du à nos entrainements d’assassins d’après les changements observés pour mon corps.
Misoka : Pourquoi tu les as épargnés ?
Moi : Ce n’était pas nécessaire. Ils ne voyaient pas notre visage et je me voyais mal éliminer toute une famille.
Il rigola à mes paroles, à ma grande surprise et frustration.
Moi un peu agacée: Qu’est ce qu’il y a de si drôle ?
Misoka : Désolé si je t’ai vexé. Mais au vu de tes succès, je ne doutais pas de ta capacité à le faire si la mission l’exigeait.
Moi : Saurait ce un reproche ?
Misoka ; Non. Plutôt du soulagement.
Julia, déguisée de la capuche de son manteau noir, se rendait dans les coordonnées indiquées par son brassard électronique.
En étudiant les faits divers liés à Fantôme, elle avait supposé un lieu propice à un sniper, c'est-à-dire dans un bâtiment en cours de construction dont le chantier a été abandonné à cause de la Cause et de Fantôme qui ont perturbé la mise en place de cet aéroportuaire pour l’échange avec Pandora. La bâtiment était situé juste au dessus d’un virage du métro et avait une vue sur l’aile ouest de la ville. Un endroit propice pour un tireur d’élite pour commettre des meurtres.
En arrivant au bâtiment, elle sortit son Dard et l’arma avant d’enlever le cran de sureté.
A ce moment, on entendit une vitre brisée d’un train passant. Le bruit était à peine audible mais l’expérience de l’agent lui montrait qu’elle était sur la bonne piste.
Julia courut donc et traversa une vaste pièce devant servir de contrôle des marchandises et traversa une entrée menant à un escalier.
Elle monta les marches avec hâte, ne voulant pas laisser cette occasion de coincer cet assassin libre qu’elle traquait depuis plusieurs mois.
Au bout de plusieurs minutes de montée, elle parvint enfin à coincer un homme portant un grand sac à dos noir et dont le visage encapuchonnée d’un manteau gris était recouvert d’un masque noir où seul des yeux marrons la toisait.
Du moins, le pensait t elle car en la voyant arriver, l’inconnu rebroussa chemin à la dernière minute, faisant manquer son tir qui se logea sur le mur.
Elle se lança aussitôt à sa poursuite mais à peine entrait elle dans la salle que l’inconnu la surprit en la plaquant au sol, laissant échapper son arme des mains qui glissa quelques instants au sol.
Elle repoussa son agresseur d’un coup bien placé au ventre qui le repoussa de plusieurs mètres avant qu’il tomba par terre tandis qu’elle se relevait.
Julia alla aussitôt sur son arme tandis qu’elle entendit un léger bip. Au moment de pointer son arme vers la menace mais un flash vint l’aveugler quelques instants.
Elle sentit un violent coup de pied sur l’arme qu’il le fit voler avant de tomber dans le vide avant de retrouver la vue.
Toutefois, Julia parvint à saisir le bras de son agresseur qu’elle tordit, faisant souffrir son opposant mais celui-ci la coupa d’un coup de genou au ventre, l’obligeant à reculer de plusieurs pas avec une grimace.
Elle put ainsi voir ses yeux marrons qu’elle ne connaissait que trop bien. D’instinct, elle para son coup et le fit tomber, elle sur lui.
Julia : Je suis déçue Ben. Je m’attendais à ce que tu me réserves une surprise
Fantôme : Je ne vois pas de qui vous parlez.
Julia lui posa un doigt sur l’endroit du masque où se situait les lèvres.
Julia : En es tu sûr?
Fantôme la repoussa et elle tomba par terre, sur le dos. Elle se releva tout juste qu’elle se prit un coup de poing au visage qui la désorienta un instant avant d’être enchainé par un autre crochet qui la fit reculer de plusieurs mètres.
Toutefois, elle connaissait les mouvements de son amant pour l’avoir souvent vu faire et parvint à parer le coup en sa direction. Elle le mit ensuite à terre d’un mouvement de son pied avant de le poser sur le cou. Il a beau s’agiter et tenir sa jambe pour la retirer, il n’obtint rien à cause de la maitrise de son adversaire.
Julia : Renonce Ben. Ne m’oblige pas à faire ça!
Ben : Ja…mais
Julia : Ainsi soit il.
Au moment de donner le coup fatal, elle sentit un projectile la transpercer au niveau de la poitrine. Sous la puissance de l’impact, elle s’écroula par terre, dos au sol. Du sang coula de sa bouche ainsi que de la blessure. Sa vision commençait à se troubler et elle sentit une étreinte glacée la parcourir. Néanmoins, elle pouvait entendre son nom dit par la voix de son ancien amant
Ben : Julia…Reste avec moi. Je…regrette …
Elle tendit sa main afin de caresser le masque froid dissimulant son visage mais ses yeux ne trompaient pas. Des yeux tristes.
Sa vision se troubla de plus en plus et sa main trembla. Elle eut juste le temps de lui dire un "je t’aime" avant que la mort l’emporta.
Il garda la main sans vie un moment, un flot des larmes coulant dans yeux. Mais il n’eut pas le temps de se remettre de son chagrin qu’il entendit des pas aller dans sa direction. Il se dépêcha de prendre son sac à dos et alla vers les escaliers. Il alla à l’étage supérieur et écouta attentivement les pas. Quand il entendit la voix déchiré jeune homme, il se leva pour se préparer à fuir quand il entendit une « maman » rempli de chagrin et de détresse. Il resta un moment immobile comme stupéfait avant de se reprendre et commença à descendre.
Évidemment, ses pas alertèrent le jeune homme qui s’empressa de courir et il pressa donc le pas. Il entendit le garçon le suivre.
Il arriva enfin au dernier étage et s’empressa de trouver une cachette ou une arme. Il trouva une barre de métallique fine légère qu’il prit d’une main. Par la suite, il se plaça sur le côté de l’accès aux escaliers menant à l’étage.
Une fois celui-ci sortit, il tapa d’un seul coup bien placé le dos de celui-ci qui le fit s’écrouler par terre en le sonnant légèrement. Par la suite, l’assaillant en profita pour prendre l’arme de celui-ci afin de l’assommer d’un seul coup à l’aide de la crosse de l’arme. Il ne souhaitait pas le tuer mais juste le rendre inactif le temps de s’enfuir.
En gardant l’arme, il s’éloigna du lieu, laissant le jeune fils inconscient.
Ben : Le réveil sera bien douloureux.
Mais à peine était il sorti qu’il vit une silhouette lui faisant face. Sa chevelure brune était fouettée par le vent tandis que ses yeux verts émeraude lui firent face, une arme à la main.
Le visage affiné par rapport à son enfance, celui-ci parut plus froid qu’avant bien que ses joues un petit peu arrondi bien que pas énormément, étaient la seule trace de sa jeunesse.
Je faisais face à un individu couvert par un masque gris, révélant des yeux marron. Il était recouvert dans un sweet gris dont le visage était couvert par une capuche en plus du masque. Sur sa main droite, l’arme qu’elle reconnut comme celui de Misoka.
Fantôme : Kendra… J’attendais ce moment.
Cette voix… Elle me semblait si familière…
Moi : On se connait ?
Fantôme : Plus que tu le crois.
Moi : Peu importe. Vous avez tué mon ami et sa mère ! Vous vous en sortirez pas ainsi !
Fantôme : Je n’y suis pour rien et ton ami est juste inconscient.
Moi : Pourquoi devrais je vous croire ?
Fantôme : Tu n’es pas obligée mas as-tu un entendu un second coup de feu ? Tu peux voir que je n’ai pas mis de silencieux.
Sur ces paroles, il me montra l’arme tenue de sa main droite et je pouvais constater aucuns silencieux effectivement. Je restais perplexe. Devrais je le croire ?
Fantôme : Dis moi…Pourquoi tu travailles pour eux ?
Moi : Et toi, pourquoi tu tues ?
Fantôme : J’ai mes raisons et toi ?
Naltsyn : Tu ne trouves pas que sa voix ressemble à celui de ton oncle ?
Moi : Mon..Oncle ? Mais pourquoi ?
Naltsyn : Je ne sais pas mais ça explique pourquoi il ne pointe pas son arme vers toi.
Je tremblais en gardant mon arme, prise par l’hésitation. Que devrais je faire ?
Fantôme : La Cause n’est guère mieux que la RDA. Ce ne sont que deux organismes qui vont s’amener à se détruire. Tiens tu à suivre des ordres que tu ne cautionnes pas ou tu veux garder ton indépendance ?
J’avais beau essayer de me montrer menaçante, je n’arrivais pas à être crédible. Mon hésitation était de plus en plus visible. Je repensais à l’ordre d’éliminer la famille et que je n’avais pas obéi. Des ordres contraires à la morale et je ne voulais plus continuer ainsi. Mes regrets pourraient alimenter la Faucheuse et ce n’était pas ce que je voulais. Elle avait causé assez de problèmes.
J’abaissais donc mon arme et le rangea.
Moi : Tu as gagné.
Fantôme : Content de voir que tu as la même réflexion que moi.
Il sortit son masque, montrant le visage souriant de ce que je reconnaissais de mon oncle qui avait très peu changé
Ben : Rentrons maintenant.
Debout sur le balcon, la cigarette à la main encore fumante, Ben contempla le paysage urbain devant lui. Les nuages couvrant le ciel donnait un aspect sinistre à la ville et les éclairages colorés des panneaux publicitaires flottants mettaient en valeur cet aspect. Seuls des images de marques célèbres ayant survécu à la guerre économique comme Samsung ou Mc Donald apportaient un éclairage à la sinistre ville.
Ben : Tu seras t’en sortir, Delane ?
Delane : Oui. Ne t’en fais pas.
Ben : Grande sœur, tu as aidé la Cause. S’ils apprennent cela, tu vas te retrouver sur deux fronts
Delane ; Faisons en sorte qu’ils ne l’apprennent pas donc.
Ben retira des cendres avant de reprendre une bouffée pour en dégager un rond de fumée
Ben : Je ne suis pas rassuré pour autant.
Il sentit la douce main sur son épaule de sa sœur pour le soulager de son inquiétude.
Delane : Tu as travaillé tant d’années pour te préparer et je pense que c’est la meilleure solution pour garder ta liberté.
Ben soupira de tristesse. Il était vrai qu’il ne désirait plus travailler pour la RDA et encore moins pour la Cause dont il ne voyait pas la différence avec le premier. Et ce sentiment avait gagné de l’importance au fil des années.
Toutefois, l’enlèvement de Kendra et la mort de Daniel ne l’incitaient pas à laisser sa sœur et sa nièce seules.
Ben : J’aimerai bien que vous me rejoignez sur Pandora au plus vite. Ca me rassurait.
Delane : Ma place est ici Ben. Je peux pas laisser maman et papa sans nouvelles comme tu le fais.
Ben prit une taffe avant de lâcher une autre fumée.
Ben : Tu connais mes raisons.
Delane : Peut être mais ils n’y sont pour rien.
Ben resta silencieux en repensant à ce terrible souvenir hantant son esprit depuis des années. Puis, il repensa à ce garçon. Le fils de Julia. Aurait-il un lien avec lui ? Il avait du mal à croire mais les années semblaient correspondre.
Delane : Y a autre chose qui te perturbe.
Ben termina sa cigarette et l’écrasa sur le cendrier posé sur la table d’un écrasement ferme. Repenser à Julia était bien douloureux mais savoir qu’il aurait un fils…. Non. Ce garçon ne lui ressemblait pas du tout. Le père devait être une autre personne. Quelqu’un de mort ou vivant, peu lui importait. Julia n’existait plus pour lui. Toutefois, il ne put empêcher une larme se glisser de son œil gauche qui tomba sur les cendres fumants du tabac.
Delane : Tu penses encore à elle.
Ben : Pas du tout.
Delane : N’essaye pas de cacher tes blessures Ben car ça ne prend pas avec moi.
Celui-ci resta silencieux encore un instant, semblant plonger dans sa réflexion avant de répondre.
Ben : Je n’ai rien, Delane.
Sa grande sœur regarda ses yeux marron et voyait encore la tristesse et le dépit dans le regard dans son frère. Depuis la trahison de Julia, elle avait vu son père se renfermer sur lui-même, se réfugiant dans des souvenirs et dans son travail. Sa maladresse, sa gentillesse ainsi que son côté fêtard avaient disparu pour faire place à une personne calculatrice et froide, ne prenant plus plaisir à la vie.
Elle en voulait à Julia pour avoir brisé son frère et aussi sa famille par la même occasion.
Toutefois, elle voyait cette fois dans son regard, plus la lueur de la mélancolie et du regret mais de la réflexion.
Delane : A quoi tu réfléchis ?
Ben la regarda dans les yeux à l’instant et elle eut la confirmation de ce qu’elle pensait.
Ben : Rien de bien important. Je pensais à mon arrivée sur Pandora.
Delane : Menteur. Qu’est ce qui s’est passé dans ce chantier ?
Ben : Rien de bien important. Juste la mort de celle que j’avais aimé autrefois.
Delane : Je vois. Je vais te laisser. Ne te couche pas trop tard car tu pars tôt demain. La navette ne t’attendra pas.
Ben :Je sais m’occuper de moi, Del,mais merci quand même.
Sur ces paroles, elle rentra à l’intérieur pour le laisser seul à ses réflexions. Elle pouvait comprendre cela mais était ce vraiment cette raison ? Elle ne le saura sans doute jamais.
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- le 20 Avril 17 à 22h34 -
Elle sortait à peine d'affaire qu'elle commençait déjà à essayer de se relever et à retirer l’électricité statique sur sa peau et à jurer à tout va. elle avait de l'nergie à revendre mais elle devait se calmer si elle ne voulait pas voir son état empirer.
-Mais par Eywa calmez vous et restez assise, vous risquer de vous prendre de nouveau la foudre!
Quelque peu faché par ses gesticulation irréfléchi, je la forçais à se rasseoir.
-Je sais pas qui vous êtes, mais si vous voulez survivre sous ce temps, je vous conseille de m'écouter, compris? reprit-je d'un ton rude.
J'attendis qu'elle réponde à ma question pour pouvoir lâcher son bras par lequel je la maintenais assise. qu'elle bande d'enfants ces nouveaux avatar!
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- le 20 Avril 17 à 22h18 -
Je sentis ses bras se refermer sur moi, me soulever à demi pour m'aider à marcher je ne sais où. J'avais froid et chaud, je voyais mais légèrement trouble, j'entendais mais seulement d'une oreille. Le tonnerre gronda au dessus de nos tetes et les cris des autres me signifièrent qu'il avait vu l'éclair descendre jusqu'ici. On cria plusieurs fois mon nom mais les voix s'éloignèrent. Je levais les yeux vers le na'vi, qui m'avait in extremis évité d’être touché par un second éclair qui voulait ma mort. J'en ressentais l'énergie dans tout mon corps. Mes cheveux se hérissèrent sur ma nuque et je claquais des dents. "Choc magnétique" me répétais-je pour ne pas céder à la panique.
Je levais les yeux vers mon "sauveur" et remarquais une moue inquiète sur son visage. Nous étions à l'abris mais les voix de mes compagnons s'était tut. La pluies tomba drues, me mouillant de la tete aux pieds. J'avais vaguement l'impression de ressemblais à un chat noyé. Je me secouais légèrement et me dégageais de la prise de na'vi, meme si il avait été là pour m'aider. Où étions nous ? Étrangement, la foret s'était assombris, et le ciel devenu noir. Je secouais encore une fois la tete pour habituer mes yeux à la pénombre.
-Prenez votre temps, vous êtes surement un peu sonnée.
-Oui.. Je.. Merde ma tete. Satanés orage de mes deux..., essayais-je d'articuler.
J'étais pris d'un léger tremblement et m'accroupis instinctivement pour frotter ma peau des dernières décharges (et j'en étais sur) d'électricité.
-Je n'aurai JAMAIS dus accepter cette offre ! Stupide stupide je suis, hoquetais-je alors que le tonnerre redoublait d'intensité ainsi que la pluies.
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- le 20 Avril 17 à 22h05 -
L'avatar sursauta à mes paroles avant de se tourner vers moi. apeurée comme elle l'était, elle n'avait visiblement rien d'une menace. je pu constaté par le mouvement de ses oreilles, qu'elle n'avait pas compris ma phrase de salutation navi.
après un petit moment d'hésitation à mon égard, elle me répondit:
-Vous devriez partir... Thompson et Jacob vont surement vous voir sur leurs appareils.. Et O'connel n'est pas un tendre.
Ainsi donc j'avais enfin des noms, ça allait m'aider pour les distinguer.
Soudain elle fit un vol plané alors qu'un orage commençais à venir.
Je ne connaissais pas cette jeune femme, mais ce n'était pas une raison pour ne pas aider.
J'accouru à elle et la tint par les épaules pour la tirer dans un coin à l'abris des éclairs. Moi qui avait eut droit à un temps équivalent il y a longtemps, j'avais appris à me trouver des abris.
Un fois à couvert, laissant cependant l'appareil ou il était, je verifiai si l'avatar n'était pas bléssé.
-Prenez votre temps, vous êtes surement un peu sonnée.
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- le 20 Avril 17 à 21h51 -
Immédiatement, lorsque enfin, le lieutenant s'éloigna, je me permis de souffler et tourner mon regard vers l'écran de contrôle. Merde ! La silhouette avait disparu ! Je tapais plusieurs fois sur l'écran, changeant les paramètres, qu'enfin je le repéré. Au même instant, une voix me fit sursauter. Je plaquais une main sur ma bouche pour étouffer mon cris. Que... qu'es ce qu'il à dit ? Owel...machin machin ?
Mon regard scruta l'endroit, où je le devinais trop tard, que se trouvait le Na'vi que l'appareil de Thompson avait détecté. Dans la pénombre, je ne vis que très légèrement ses traits. Ils semblait grand, beaucoup plus grand que moi. Ses épaules se détachés doucement de la noirceur. Malgré la luminescence, il avait trouvé un coin le camouflant.
Je me relevais, hésitante, les yeux rivés sur sa silhouette. Mon coeur battait la chamade.. Et s'il s'agissait d'un de c'est na'vi qui détestait les avatars ? Hésitante, et prudente, je formais dans ma tete une phrase cohérente avant de la formuler à haute voix :
-Vous devriez partir... Thompson et Jacob vont surement vous voir sur leurs appareils.. Et O'connel n'est pas un tendre, chuchotais-je, mon regard papillonnant là où avait disparu O'connel.
Je croisais les bras sur ma poitrine. Je ne connaissais pas Thompson, il pourrai tout aussi bien vendre la mèche. Et Jacob était depuis quelques années sont protégé. Informera t-il les soldats de la présence d'un autre individus ? J'avais déjà entendu parlé de scientifiques qui informaient les na'vi des agissements d'autres bases sur Pandora... Thompson avait ce profil là, mais rien n'était sur. J'allais rajouter, quand soudainement un grondement se fit entendre puis un éclaire si puissant et si dévastateur explosa a à peine quelques mètres de ma position, me projetant au sol. Mon oreille gauche siffla longuement, alors que je criais de surprise et de douleur. "Voila pourquoi Thompson a interpellé O'connel. L'orage silencieux et vicieux était déjà sur nous"
: , , , ..., , , , ..., , ,
Très juste !
Mais il m'a l'air désert ... Serait-il rongé par une maladie fatale aux membres du clan ? C'est dommage que je ne sois pas arrivé quelques années avant :-/
Kìyeváme !
*rire démoniaque