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Et toi ? Es-tu avec la nature depuis toujours ou le film t'as t-il donné envie de retourner vers elle ?

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Par Amanti
#9363 - Bonjour! - le 2 Oct. 17 à 19h49 - Atteindre
dans la rubrique Bienvenue sur le site du forum Communauté Avatar.
Bienvenue parmi nous AngelAvatar :)
#9362 - Bonjour! - le 1 Oct. 17 à 18h41 - Atteindre
dans la rubrique Bienvenue sur le site du forum Communauté Avatar.
Kaltxì ma AngelAvatar
Ngengati kameie

Ulte, zola'u nìprrte' ayoengkip !
Zola'u nìprrte' kelutralmì leComAva ;)

Pxaya sute kelku sami fìtseng slä holängum… Hol 'ì'awn… keftxo
Slä, kaltxì sivi mipa tsmukanur, sunu oer nìtxan frakrr !

Mipa tutan, numeyu amip, oe peng ! lol
Srane sran nang, Sute leNa'vi peng san lol…
Ral lu san Lu Oeru Lrrtok, nìFranse, J'ai un sourire ^_^

Oe fpìl futa fkewa rel-arusìk lu ngaru, kefya srak ?

Vur Uiltìrantokxä lu lor nìtxan ulte eltur tìtxen si nang
Ngal inan pukti alu san Avatar le MakingOf sìk srak ?
Tsapuk lu kosman ulte ayoengur wìntxu aysìngäzìkti

Txo new ayrelti Uniltìrantokxä, nìn fìtseng ;)

Lì'fyatrei leNa'vi, tsun sivar pukti a lu Na'vi fpi Ayskxawng



Eywa ngengahu frakrr !



______________________



Bonjour AngelAvatar
Je vous vois

Et bienvenue parmi nous !
Bienvenue au kelutral ComAva

Beaucoup de gens vivaient ici, mais ils sont parti… peu sont restés… c'est triste
Mais saluer un nouveau semblable m'est toujours très plaisant.

Une nouvelle personne, un nouvel étudiant, je dis… lol
Oui oui, les Na'vi disent "lol"
La traduction est "Lu Oeru Lrrtok", En Français "J'ai Un Sourire"

Je pense que tu possèdes la version longue d'Avatar, n'est-ce pas ?

L'histoire d'Avatar est belle et sa réalisation intéressante.
As-tu lu le livre "Avatar le MakingOf" ?
Ce livre est génial et nous montre les difficultés de la production de cette œuvre.

Si tu veux des images d'Avatar c'est par ici

Concernant la langue Na'vi, tu peux utiliser le Na'vi pour les Nuls


=> Ps :
Je met les liens Ln car ComAva est des fois sous le feu de la RDA, du coup, les liaisons sont coupées...

=> Ps II : N'imprime pas le Na'vi pour les Nuls, je suis en train de faire la nouvelle mise à jour ;)
Kaltxì ma smuktu !

Ce long métrage m'a fait apprendre une nouvelle langue ( et en apprendre plus sur la mienne), rencontrer des gens de différents pays et montré que la performance capture est 'hachment puissante comme outil
Et c'est déjà pas mal ^^




Eywa ayngahu !
Par Tsany
#9360 - Bonjour! - le 30 Sept. 17 à 22h38 - Atteindre
dans la rubrique Bienvenue sur le site du forum Communauté Avatar.
Entre passionné d'Avatar, tu vas aimer bien que le site n'est pas des plus actifs ces temps-ci.
Je te conseille de venir dans la soirée le plus souvent si tu veux croiser quelqu'un. Je serai là pour ma part ainsi que la journée mais ça ne durera pas.
Si tu veux discuter:
Canal>>publique >>> discussion
#9359 - Votre Personnage préféré(e). - le 29 Sept. 17 à 23h47 - Atteindre
 Angelavatar à dit :
"Coucou ! C’est sans hésiter que je vote pour Jake Sully ! J’adore ce mec. Je sais, ce n’est pas très original, mais le personnage est fantastique. Pourquoi ? Parce qu’il est carrément tombé amoureux de Pandora et de son peuple. Il va même jusqu’à choisir de vivre cette vie plutôt que d’être un humain. "


normal puisque en humain yer en fauteuil roulant, sachant que sur cette planetes vos mieu etre un navi qu'un humain, le seule reproche de se type ces qu'il a quand meme trahi l'humanité des ressources exterieurs... et puis il ses mis avec une Navi qui etait destiné a un autre... mais bon dans l'ensemble ses super ! surtout les zones de combat et de guerre l'homme contre les Na'vis, perso si j'etait un homme je me serai battue pour l'espece humaine en aucun cas j'orai trahi les miens, et si j'etait un navi je me serai battue pour l'espece navi en aucun cas j'orai trahi les miens,

pour crée une guerre il faut que dans les 2 camps que l'on se bat pour une bonne cause, et chapeau a cameron d'avoir reussi a faire ca
Coucou ! Ce film m’a fait comprendre que le seul être vivant qui ne respecte pas la nature, c’est l’homme. On le voit déjà très bien de nos jours. Je ne suis pas une écolo dans l’âme, mais je fais quand même attention à la faune et la flore qui m’entoure.
Hello ! Je dois avouer que je n’y avais jamais réellement pensé. Tout naturellement, le premier animal qui me vient en tête, c’est le Toruk ! C’est un prédateur extraordinaire qui n’est pas facile à amadouer. Jake Sully a eu de la chance de pouvoir se lier à lui, même si c’était prévisible !
#9356 - Votre Personnage préféré(e). - le 29 Sept. 17 à 11h01 - Atteindre
Coucou ! C’est sans hésiter que je vote pour Jake Sully ! J’adore ce mec. Je sais, ce n’est pas très original, mais le personnage est fantastique. Pourquoi ? Parce qu’il est carrément tombé amoureux de Pandora et de son peuple. Il va même jusqu’à choisir de vivre cette vie plutôt que d’être un humain.
#9355 - Avatar 2, vous en avez envie ? - le 29 Sept. 17 à 11h00 - Atteindre
Salut ! Je suis prête pour le second depuis que j’ai regardé le premier, c’est pour dire ! De ce fait, j’ai été aux anges d’apprendre que celui-ci va enfin arriver. Qui plus est, il y aura même le quatrième et le cinquième. C’est trop génial ! Malheureusement, il faudra encore faire preuve de patience.
#9354 - Bonjour! - le 29 Sept. 17 à 10h58 - Atteindre
dans la rubrique Bienvenue sur le site du forum Communauté Avatar.
Bonjour ! Je suis Angelavatar et ça me fait vraiment plaisir de rejoindre cette communauté. En apprenant que le tournage du second opus a finalement débuté, je faisais quelques recherches sur le Web. C’est ainsi que j’ai découvert le forum. Ce film est carrément mon préféré dans le genre science-fiction. Je suis persuadée que je vais me plaire ici !
Par Tsany
#9353 - L'assassin à plusieurs visages - le 26 Sept. 17 à 23h11 - Atteindre
Chapitre 17: Le retour de la Faucheuse.

Je m’éloignais du Kelutral afin d’oublier les événements de ces derniers jours. En effet, certains membres estimaient que ma place était de resté à l’Arbre Maison sans sortir à cause de mon handicap. Et pour me le faire comprendre, ils me harcelaient sans arrêt, manquant d’en venir aux poings la dernière fois si Tsuwokan n’était pas intervenu.
Malheureusement, ce ne sera pas sans conséquence et je sentis déjà la rage obscurcir ma vision.

Naltsyn : Calme-toi ! Sinon, elle risque de revenir.
Moi : Je sais….Mais je n’arrive pas ! Ces cons l’ont tellement alimenté que je ne peux plus me contrôler.

J’entendis des rires à mes oreilles. Des rires moqueurs ainsi que cette voix… Cette voix glaciale.

« On essaye de me contenir ? Tu n’y parviendras pas. N’esaye pas d’éviter l’inévitable »

Moi : La ferme !!!
Naltsyn : Ne rentre pas dans son jeu ! Calme toi !

Je tremblais en essayant de me contrôler au maximum mais j’avais toujours cette colère grandissante. Ce fut à ce moment là que j’entendis des pas derrière moi et les énergies étaient ceux de mes harceleurs. Mais ils vont me lâcher, merde !

Moi : Foutez moi la paix, bordel !

Toujours le rire

«Comment espérais tu contenir la rage qui m’a crée ? »

Que… Quoi ???? Qu’est ce que ça voulait dire ?

Soudain, un immense nuage noir envahit la salle avec un rire se résonant

« Tu n’as toujours pas compris ?? Je vais éclairer ta lanterne.

Les trois guerriers en question avaient suivi cette aveugle qui persistait à sotir malgré leurs avertissements. Elle était agenouillée, genoux au sol, se tenant la tête comme si elle avait un mal de crâne.

Tsany : Foutez moi la paix, bordel !

Ils s’immobilisèrent. Comment savait elle qu’ils étaient là ? Ils avaient bien pris soin d’être discret. Puis tout à coup, elle s’arrêta se releva, silencieuse.

Na’vi de droite : Tu vois que tu n’as pas les nerfs pour sortir.

Elle rigola en entendant la réflexion avant de prendre, d’un geste vif, une lame rangé sur son flanc et le lança d’un mouvement rapide. La lame frôla la joue gauche du na’vi de droite avant de se planter à un arbre. Les na’vis grincèrent des dents devant une Tsany aux yeux verts les regardant d’un air hautain

Tsany : Suis-je toujours fragile ?

Les trois na’vis regardèrent l’individue avec étonnement, ne comprenant ce rapide changement d’attitude ce qui profita à leur adversaire. En effet, celle-ci s’était rapprochée d’eux d’un rapide bond et infligea un puissant coup au ventre du membre au milieu, le sonnant sur le coup et coupa l’intervention des deux autres par un coup de coude au ventre ainsi qu’un coup de pied au même endroit, les faisant reculer.
L’agressé reprit enfin son souffle et tenta une contre-attaque par un crochet gauche. Malheureusement pour lui, elle l’esquiva en se baissant et glissa sur le côté afin de l’assomer par un coup à l’arrière de la tête avant qu’il ait eu le temps de s’en rendre compte.

Tsany : Et de un. Plus que deux.



La réaction fut violente et les deux la chargèrent avec rage. Mais la colère leur fit baisser la garde et l’assassin ne tarda pas à l’exploiter. Tandis qu’elle infligea un puissant coup de genou à l’un, elle fit reculer le deuxième par un coup de coude sur le nez, le faisant saigner.
L’assassin put ainsi assommer le deuxième sans rencontrer de grandes résistances, l’immobilisé reprenant tout juste son esprit.
Elle fit face au dernier qui essuya le sang venant de son nez du à l’assaut précédent.

Tsany : Tu es tout seul maintenant.

Le na’vi grinça les dents avant de tenter un nouvel assaut en tentant un enchainement de coups que la jeune tawtute se contenta de parer sans contre-attaquer.

Tsany : Tu n’as pas mieux ? Que c’est décevant !

Cette provocation fit mouche et le jeune membre lança des coups de plus en plus brutaux mais imprudents, permettant à son adversaire de profiter d’une occasion. Elle se décala au moment d’un coup si violent qu’il fut emporté dans son élan et elle en profita pour l’assomer d’un coup bien placé..
Une fois celui-ci à terre, elle sourit d’un air glacial avant de commencer à trainer les corps.


Plus tard, au Kelutral,

Litsey nerveux : J'espère qu'il ne s'est rien passé de grave

Tsuwokan embrassa Tyhu avant d'aller s'équiper de son armure, de son arc, sa dague et son glaive. : On ne sait jamais...


Litsey s'équipa de son arc et d'une dague et prit quelques provisions. La disparition de Tsany l’inquiétait, surtout après les évenements de ces derniers jours, notamment son hacélement. Il ne pensait que des personnes au clan puissent avoir penser ce genre de chose de Tsany qui lui semblait loin d’être une faible malgré son handicap. Surtout pour l’avoir vu à l’œuvre.

Litsey : On y va

Tsuwokan acquiesca: Allons-y. passe devant

Litsey alla vers la forêt et essaya de trouver d'éventuelles pistes au sol pour le mener vers Tsany

Tsuwokan resta aux aguets, guettant le moindre signe suspect, car il n'était pas impossible que Tsany ait été enlevé

Litsey trouva enfin des pistes. Des traces de pieds duniltarinyu menant vers la forêt. Mais d'autres pas semblaient r suivre et ressemblaient à des na'vis.

Litsey : Par Eywa. Ça sent la baguarre

Tsuwokan: Alors ne trainons pas et suivons les pas de Tsany

Litsey haussa la tête d'un air positive et continua sa route le menant au profond dans la forêt. Quant à Tsuwokan, il surveillait leurs arrières, la main sur son arc et une flèche prête à être encoché. il n'aimait pas le fait d'être exposé ainsi au milieu de la forêt.

Litsey arriva enfin à un bazar de mouvement et des traces de corps semblant avoir été traîner

Litsey : il y a du sang et des corps ont été traîne on dirait

Tsuwokan s'accroupit et examina les traces, remarquant les traces de lutte, des traces de sangs ainsi que l'empreinte de corps trainés.

Tsuwokan: Ca a été rapide et brutal. On devrait suivre les trainés, ça devrait nous aider.
Litsey : En effet. J'espère qu in n'aura pas une mauvaise découverte

Tsuwokan prit l'air grave avant de prendre la tête et de suivre les traces. Lui aussi, il priait pour qu'ils ne retrouvèrent pas des cadavres malgré la violence du combat..

Tsuwokan: Je l'espère aussi...

Litsey suivit Tsuwokan avec attention, la main sur son bâton, prêt à se défendre dans le cas d'un assaut d'un ennemi inconnu.
Après quelques minutes de poursuite, Tsuwokan remarqua que les traces étaient plus récentes.
Par la suite, les deux guerriers com'ava trouvèrent trois na'vis ligotés par des lianes et désarmés, chacun à un arbre et semblant inconscient. La mise en place bizarre des guerriers attirèrent les soupçons du jeune uniltiranyu et il se mit en garde, tous ses sens aux aguets, s'attendant à un piège.

Tsuwokan: C'est bizarre...

Litsey regarda s'il y avait un pouls et sentit quelque chose : Ils sont en vie


Les trois na'vis de la dernière bagarre de Tsany finirent par se réveiller et furent une partie désarçonnés. Tsuwokan reconnut immédiatement leurs visages ains que leurs vêtements.

Tsuwokan : Attends un peu...ce sont les membres du clan qui s'en son prit à Tsany il y a quelques jours!

Le jeune tawtute regarda autour d'eux, sur ses gardes. Ce détail lui suffisait pour être encore pus vigilant. Il savait maintenant avec qui Tsany s'était battue mais où était elle?
A ce moment, le Na'vi du centre commença à reprendre ses esprits qu'une petite lame se figea juste au dessus de la tête de ce dernier. Celle-ci était semblable à une dague indigène normale,reconnaissable par la poignée si caractéristique bien que Tsuwokan pouvait distinguer un crâne sur le rond ornant le poignet de l'arme dont la blancheur se distinguait du reste plutôt sombre, donnant un côté menaçant. Néanmoins, elle était plus petite, montrant une fonction d'arme de jet que de corps à corps.

Tsuwokan en reculant d'un pas, surpris: Nang!

Litsey, également surpris, recula d'instinct, scrutant l'horizon pour chercher l'origine de l'attaque.

Litsey : C'était quoi ça ?
Tsuwokan: Je me suis douté qu'ils n'étaient pas placer là par hasard!

Une voix féminine se fit entendre. Une voix qu'ils connaissaient mais dans un ton plus froid

Voix: Évidemment Sherlock Holmes millionnaire
Litsey : Nang! Tsany?

Tsuwokan se tourna dans la direction de la voix. et il put voir la jeune unitliranyu avancer vers lui. Il pouvait reconnaitre ses vêtements avec l'ajout de quatre petits couteaux rangés soigneusement à ses flancs. Et ce n'était pas la seule différence qu'il vit. La démarche de Tsany était également différente. Semblant glaciale et calculatrice.
)
Tsany se dévoilant enfin: Pas tout à fait

Litsey ne tarda pas à remarquer cette différence. Mais... Il sentait l'esprit de Tsany! Il avait du mal à comprendre ce qui se passait. Quant à Tsuwokan, il raffermit sa prise sur son glaive, sentant que quelque chose ne tournait pas rond.

Litsey: Tsany?

Enfin, celle-ci dévoilant tout son visage, montrant des yeux verts profonds et glacials, comparable aux regards de Naltsyn bien qu’il semblait plus malveillant.

Tsany : Ainsi si c'est le nom quelle s'est donnée ? Que c'est ridicule!

Tsuwokan: Ce n'est pas Tsany...du moins pas son esprit.
Litsey : Hein ? Ce n'est pas possible ! C'est forcément elle !
Tsany d'un sourire froid : Parce que tu le sens ? C'est mignon
Tsuwokan : C'est un dédoublement de personnalité...et ce double n'as pas l'air commode.

Litsey refusait de croire cela. Il sentait l'esprit de Tsany et était persuadé q'u'il fallait juste lui parler pour la faire revenir.

Litsey : Ce n'est pas possible ! Tsany ! C'est nous ! Litsey... Tsu..

Tsuwokan se tint près dégainer, s'atendant à un combat tandis que Tsany ne le laissa pas terminer qu'elle lui lança une lame qui frôla son crâne et se logea à côté de la tête d'un des trio attachés, particulièrement celui de gauche.

Litsey en la sentant : Par Eywa !


Tsuwokan sort son glaive et se mit en garde, prêt à parer aux moindres assauts

Tsuwokan :: Litsey, mets toi à l'abri!

Tsany jouant avec une lame de sa main gauche gardant son air froid

Tsany: Tu ferais mieux de suivre son conseil petit guerrier
Litsey agacé par la provocation : Petit guerrier ? Qui es tu pour me qualifier de petit ?
Tsany d'un sourire provocateur: Chiche

Le jeune tawtute sut immédiatement le stratègeme de cet esprit et essaya de mettre en garde son ami

Tsuwokan : Laisse Litsey, elle te provoque! Laisse moi m'en occuper.

Malheureusement, Litsey n'écouta pas l'avertissement et chargea avec imprudence. Son adversaire décrocha un sourire avant de se décaler à la derniere minute pour l assommer d'un coup bien placé. Mais c'était sans compter sur la vigilance de l'uniltiranyu qui bloqua le coup pour lui envoyer un revers
Le guerrierfut surpris par cette rapidité de la part de son adversaire tandis que Tsany recula, toujours impassible malgré la démonstration de Tsuwokan et regarda ses adversaires avec mépris.

Tsany : Pitoyable !
Litsey : Et tu es qui pour juger ?

Tsuwokan entreprit de tourner autour d'elle d'un pas lent et assuré, glaive prêt à attaquer ou riposter

Tsany d'un ton toujours aussi détaché: Je suis la peur, la colère, la haine...

Quant à Litsey, il eut marre de ce côté hautain de Tsany et alla vers elle, le bâton de combat à la main droite.

Litsey en attaquant : Conneries ! Tu es une humaine !
Tsuwokan:Non Litsey! attends!

Litsey ne lui prêta pas, encoure une fois, attention et ce fut son erreur. En effet, son adversaire se décala à nouveau et l'assomma d'un revers d'une de ses petites lames tenue de sa main gauche. Il se retrouva assommer sans se rendre compte ce qui se passait et sans que Tsuwokan ait eu le temps de parer le coup.

Tsany : C'était si facile
Tsuwokan :Cela le sera moins avec moi.
Tsany en jouant avec sa lame : Oh oui ! Toi le richouillard ! Toi qui as trahi sa propre race !
Tsuwokan d'un ton calme et déterminé: Tes provocations ne marcherons pas avec moi, j'ai passé le cape de l'impulsif depuis longtemps
Tsany : Oh ! I Un fragile qui se donne des airs d’adultes ! Que c’est drôle !

Tsuwokan :Rends toi tout de suite si c'est juste pour brasser de l'air
Na'vi au centre: Mefies toi Tsu ! Elle est....


Il fut interrompu par une autre des cinq petites lames de Tsany y qui se logea juste à côté de sa tête :

Tsany :Ne pousse pas ta chance, trop loin, toi!
Tsuwokan en position défensive: Approche et viens te battre! Vrrtep!A

Il essaya de jouer lui aussi la provocation mais il n'eut comme résultat qu'un long rire avant de voir un regard sinistre des yeux verts brillants de malices.

Tsany se rapprocha de lui, avec un grand sourire: Démon ? Je suis plus que ça !

Tsuwokan commença une attaque horizontal avec le revers de sa lame. En réponse, Tsany sortit son bâton de combat et le para en mettant son arme à la diagonale. Il reprit son assaut mais cette fois en enchainant autour d'elle pour mieux jauger ses faiblesses. Son adversaire para ses coups d'un air amusé à l'aide de son arme et parut amusée de la situation, à en juger par son sourire provocant .

Tsany : J’aime te voir essayer de trouver mes faiblesses. C'est amusant à observer!

Tsuwokan continua ses coups de glaive jusqu'à, sans prevenir, donner un coup de pied retourner au visage en profitant d'une faille en direction du ventre, faisant reculer de plusieurs pas avant de tomber mais elle se retrouva immédiatement debout par une acrobatie, faisant de nouveau face à Tsuwokan.

Tsuwokan regarda son adversaire d'un oeil mauvais et la menaça avec son glaive droit: Maintenant tu nous rends notre Tsany!

Tsany rigola encore avant de sourire à nouveau

Tsany : Mais je suis Tsany mon pauvre !.
Tsuwokan :Non, tu es juste une personnalité cinglé qui est enfouie dans son esprit.
Tsany : J'hésite entre la stupidité ou la naiveté. Peu importe car la vérité, je suis aussi Tsany. Sa douleur, sa colère, sa haine et sa peur. Je suis le mauvais côté de la pièce
Tsuwokan: Dans ce cas je vais devoir te ramener dans la bonne pièce!
Tsany sourit : Que c'est mignon! Remercie tes amis de m'avoir permis de me libérer. Mais il est temps que je parte. Ta copine revient avec son chat bleu

Les yeux verts s'éteignent pour remplacer par des yeux blancs et vides. Elle secroula inconsciente. Son ami se dépêcha d'aller vers elle en rangeant son arme et, avec une certaine nervosité, allait inspecter son pouls quand la voix de celle-ci la coupa dans sa tentative.

Tsany commençant à retrouver connaissance : Que...Quel mal de crâne ! )
Tsuwokan: Litsey, par ici! Aide moi s'il te plait!

En effet, Litsey commençait à reprendre connaissance et réagit en allant aussitôt aider Tsuwokan à soutenir une tsany semblant redevenir elle même

Tsany : Eh merde !
Tsuwokan: Doucement! Tu as passé un moment rude
Tsany : Où est mon bandeau ?

Tsany en se rendant compte qu'elle était à visage decouvert, paniqua immédiatemment. Elle avait horreur qu'on puisse voir son handicap.

Tsuwokan: Du calme! Ferme les yeux et reste calme. On va le retrouver. Tout va bien maintenant

Tsany ferma les yeux, tentant de se calmer. Elle ne voulait pas qu'on puisse voir son infirmité
Tsany: Où est mon bandeau, tu ? Trouve le s'il te plaît

Litsey tint la jeune humaine qui tentait de se calmer mais sa respiration trahissait son angoisse

Le jeune tawtute se rendit là où elle avait lâché le bandeau pour le ramasser: Je vais le chercher, bouge pas.

Malheureusement, le bandeau était déchiré en deux, preuve du mépris de la Faucheuse pour cette accessoire . Tsuwokan le ramassa, sans étrouffer un juron.

Tsany tentant de se calmer: Alors ?

Tsuwokan montrant le bandeau déchiré à Litsey. Celui-ci regarda le bandeau en serrant les dents et essaya de trouver le bon ton pour ne pas trop brusquer.

Litsey: Ma tsany... Comment te dire ?

Tsany le ton commençant à trembler, se doutant que quelque chose n'allait pas.

Tsany: Dire quoi ?

Tsuwokan eut soudain une idée en tête et alla voir au niveau des buissons pour trouver des feuilles suffisament souples.

Litsey resta silencieux tandis que Tsuwokan cherchait ses feuilles pouvant faire office de bandeau: Ne t'en fais pas. On trouvera quelque chose pour les remplacer

Tsany d'un ton fort, montrant sa surprise et frustration: Les remplacer ?

Tsuwokan se dépêcha d'aller vers un arbre dont une brnahce était à sa hauteur et dont la feuille lui avait attiré le regard. Il le prit et le découpa finement avec sa dague pour que celui-ci ne recouvrit que les yeux de Tsany. Une fois son travail fini, il revint avec une feuille souple et découpé à la dague, rendant le te tout souple et robuste

Tsuwokan: Le voilà.
Tsany: Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ? Qu'est il arrive à mon bandeau ?

Tsuwokan plaçant le nouveau bandeau naturel sur les yeux de Tsany

Tsuwokan en tentant de la rassurer: Un petit soucis. Mais on va s'en occuper au retour.

Tsany se calma un peu en sentant quelque chose recouvrir ses yeux mais elle comprit ce qui se passait néanmoins.

Tsany:Elle l'a déchiré, cette garce ?
Tsuwokan: Tu semble connaitre ton "double"

Tsany soupira tout en vérifiant la solidité du bandeau bricolé. Elle semblait plus désabusée qu'effrayée.

Tsany: Malheureusement, oui. C'est une tueuse froide.
Tsuwokan: Je l'ai remarqué. Heureusement que je l'ai tenu en respect

Tsany préféra ne pas répondre à cette affirmation mais son regard montrait qu'elle n'était pas du tout de l'avis de Tsuwokan. Néanmoins, elle préférait le laisser avec cette consolation. Peut être aussi pour elle.


Na'vi de droite : Quelqu'un pourrait nous libérer?

Tsuwokan tournant son regard vers les na'vis encore ligotés, un regard pleines de reproches.

Tsuwokan: tiens tiens, vous voilà reveillés?

La réaction de Tsany fut plus brutal car elle gifla chacun leurs tours

Tsany: Bande d'abrutis ! Ça vous aidait en quoi se le harceler comme ça ?
Tsuwokan: Du calme Tsany, ils ont largement compris la leçon je crois.

Tsany serra les poings avant de prendre les lames plantés sur l'arbre et de couper les liens de chacuns par des coups secs avant de les ranger

Tsany, agacée: Je ne pense pas. Ils ne savent pas ce qu'ils ont lâche ces cons !
Tsuwokan: Vu comment on les a retrouvés sonnés, ça devrait au moins les calmer.
Na'vi du centre : Et tu comptes la faire revenir...
Tsany en linterrompant, énervée: Ta gueule, toi ! Sans toi et tes copains, la Faucheuse ne serait pas libérée !
Tsuwokan: Litsey, ramène Tsany au clan. Je m'occupe de ramener les jeunes.

Litsey inclina la tête pour montrer qu'il avait compris. Il n'avait pas envie de reparler de ce mauvais côté de Tsany qui était bien plus fort et effrayant qu'il pensait

Litsey : Ce qui est fait est fait ma Tsany. Le tout est de faire en sorte qu'elle ne revienne pas. Rentrons car on n'est pas à l'abri d'une attaque


Tsuwokan avant de se tourner vers les jeunes chasseurs: A tout à l'heure.

Tsany soupira d'énervement et suivit Litsey, faisant de son mieux pour se calmer. Elle savait que sa colère ne faisait que renforcer son côté sombre. Mais cela ne l'empêcha de lâcher un "Bande de cons "

Na'vi de gauche : Qu'est ce qu'elle a dit ?
Tsuwokan d'un air sombre: Que votre idiotie a amené plus de problèmes que vous ne le pensez.
Na'vi du centre : Pourquoi la fait on revenir alors si elle présente un danger ?

Tsany était trop éloignée pour entendre cette remarque qui aurait davantage compliqué la situation



Tsuwokan: Laisse moi te résumer. Toi et tes amis, vous avez lancé le conflit et ainsi libéré le démon en elle. Donc fais toi tout petit ou crois moi qu'elle ne sera pas ta pire crainte!

Il était en colère contre eux pour ce qu'il venait de lâcher. Un démon tout à fait imprévisble, pouvant frapper à tout moment. Néanmoins, il ne pouvait pas abandonner son amie contre ce terrible combat contre elle-même qui aurait peut être pu être éviter sans le harcelement que ces trois là ont exercé.

Na'vi du centre: Et vous êtes prêts à risquer la vie des membres de notre clan pour elle ?


Tsuwokan lui fit face, dépassant le jeune de près d'une tête.et le toisa d'un regard sombre.

Tsuwokan: Tu as bien mis en péril la sécurité du clan en t'en prenant à elle donc regarde ton reflet avant de poser une question aussi mal placé!

Na'vi du centre ne trouva rien à dire tandis que les autres se relèverent, ravis de ne pas y être passé

Na'vi du gauche : Si c'est une tueuse, pourquoi nous avoir laissé en vie ?
Tsuwokan: Certains animaux ont tendance à jouer avec leur proie avant de les tuer. Par chance elle a préféré vous laissez en vie à mon arrivée
Na'vi de gauche : Une chance, en effet. Bon, on rentre ?

Il était clair que tout le monde voulait éviter cet épisode. Même les concernés.

Tsuwokan: Srane, rentrons. Le premier qui remet en cause son implication dans le réveil de la tueuse va vite comprendre pourquoi le Palulukan est mon animal totem...
Na'vi de droite : Je me demande pourquoi, si c'est sa personnalité, pourquoi elle est aveugle et l'autre ne l'est pas
Tsuwokan marchant vers le clan: Qui sait? Nous savons peu de ce que plusieurs esprits peuvent faire dans un même corps.

Le trio resta silencieux durant la voyage du retour, content de revenir en vie après la raclée que la Faucheuse leur a inflige dans les bois

Tsuwokan , une fois arrivé au clan, jeta un oeil sur le trio d'une oeil suspicieux. Il voulait éviter que cette situation puisse se reproduir, surtout avec un esprit inconnu libérée et capable de tout.

Tsuwokan: J'espère ne pas avoir à vous retrouver en conflit avec Tsany...

Na'vi de gauche et droite : La raclée m'a suffit pour ma part

Tsuwokan fixant le na'vi du milieu., le plus obstiné. Mais il avait espoir qu'il soit raisonnable.

Tsuwokan: Et toi?
Na'vi du milieu : Si elle ne représente plus une menace
Tsuwokan: Cela ne dépendra de toi. si tu n'efface pas cette rancoeur, il n'y aura peut-être pas de secours la prochaine fois...

Na'vi s'éloigna du groupe en silence en lançant un regard noir avant que Tsuwokan lui rendit tandis que le groupe se dispersa.

Tsuwokan: Par Eywa! J'espère ne plus entendre parler de cet esprit
Dernière modification le 30 Sept. 17 à 22h58 par Tsany
#9352 - {Cosplay} La tenue Lakota - le 25 Sept. 17 à 22h36 - Atteindre
Kaltxì ma smuktu

avoir une tenue, c'est fun, mais il est un objet du quotidien indispensable qui manquait à ma collection ;D

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/923/yeir44.jpg

La peau est du cerf et il chante merveilleusement grave et bien ;)
http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/924/AXP0un.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/gWDrEf.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/vX0z6V.jpg





Au ayngahu frakrr !
#9351 - Larguez les amarres ! - le 7 Sept. 17 à 22h55 - Atteindre
bon niveau équilibre ca doit faire peur genre si tes 20 cm un peu plus a droite tu bascules a la flotte je crois ?

mais apres ces que pour se déplacé ? car péché ou chassé dessus ca doit etre chaud, tu arrives a avoir une bonne vitesse ?

pourquoi tu a choisi ces matériaux ? car en bois ca aurais mieu pris
avec des matériaux comme le tien j'y serai jamais arrivé...
#9350 - Larguez les amarres ! - le 4 Sept. 17 à 10h58 - Atteindre
Kaltxi ma frapo !


Bon, ce n'est plus une surprise pour personne ici, Xelloss est relativement taré
Et parce que la fabrication c'est fun, voici la dernière stupiderie sortie des chantiers Xell Bidouill' & Cie

J'avais commencé la structure au camp de Géronimo
http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/fsb6ee.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/923/kchaw8.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/WENAWY.jpg



Et l'ai terminé chez moi ;)

Alors, verdict :
C'est nom de Zeus d'instable comme c'est pas permis, ce truc
On passe son temps à jouer du bassin pour garder l'bouzin a flot
Mais c'est tellement fun :haha:
http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/AxSQcP.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/924/MqWjOI.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/YrtaEe.jpg




A première couche est une nappe vinyle (super étanche ;) )
La seconde est un cuir synthétique (pour donner le change en attendant...)
La troisième couche sera une toile indéchirable (type aile de KiteSurf)
Et la dernière couche sera une peau (de bison si je peux :shock: )

Ce feuillard permettra d'avoir une garanti d'étanchéité & résistance optimale ;)


Et voici quelques photos du canoë en construction chez moi

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/923/ykwQ21.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/922/K1wiZZ.jpg

http://imagizer.imageshack.us/v2/xq90/924/Jzboba.jpg



Uran alor ayngahu frakrr !
Par Tsany
#9349 - L'assassin à plusieurs visages - le 16 Août 17 à 22h08 - Atteindre
Chapitre 16: Un souvenir douloureux

Rapport n°4
20 Juillet 2155,

Suite à l’incident du Titanosaure qui a ravagé la cabane où j’ai élu résidence, je suis restée au sein du clan de Lidsey qui s’appelait les Com’Avas constitué, comme me l’avait dit Tsuwokan, d’avatars et de na’vis. Les jours passèrent et j’ai finalement pris la décision de rester. D’autant que je me suis liée d’amitié avec Tsuwokan, Tyhu et Lidsey. Après avoir communiqué ma volonté de rester, la Tsahik et son mari ont pris la décision de me faire traverser un apprentissage. Sans grande surprise, Lidsey se porta volontaire pour être une sorte de tuteur. Qui me sera parfaitement inutile en fin de compte, car j’ai mon professeur personnel. Entretemps,j'ai un peu modifié ma coiffure. Pas que je n'aime pas celui que m'a fait Tyhu mais je préférais que ça soit personnalisé. Ma professeur a mis son petit grain de sel aussi et m'a rajouté de petits accessoires (enfin, façon de dire, je dirai plutôt qu'elle m complétement relooké!( en y ajoutant une petite touche personnelle!) Comme quoi, il ne faut jamais lui laissé mon avatar sans la surveiller.

Fin du rapport

Naltsyn : Qui ça ?
Moi : Ne fait pas l’idiote...Tu sais très bien que c’est toi.
Naltsyn, rougissant : Je ne vois pas de quoi tu parles.
Moi : La flatterie marche. Noté Je me pris une tape derrière la tête. Aie!
Naltsyn : Et ça ? Tu l’as noté ?

Je me frottais la tête tandis que la Tsahik rigolait. On était au milieu de la forêt qu’elle a imaginé et un troupeau d’Angtsik était en train de dévaster tout sur leur passage. Un réduisit une ancienne école en ruine.

Moi : Ca te préoccupes, on dirait ?
Naltsyn : Pas toi ?
Moi : Si. Je vais commencer les recherches quand j’aurai le temps de le faire. Naltsyn : En effet. D’ailleurs…

Soudain, tout disparut et on se retrouva sur une colline flottante. J’admirais la vue qu’offrait cette perspective.

Naltsyn : Je ne t’ai pas amené ici pour rêvasser même si l’endroit se prête à la réflexion.

Soudain, je vis apparaitre dans ma main droite, un objet que je reconnus comme un attrape- banshee que les Na’vis appellent meresh’ti cau’pla (rien à voir dans notre langue (merci la traduction merdique)) Ensuite, une ombre apparut. Elle tourna un peu dans les airs avant d’atterrir. C’était un Ikran vert claires avec des motifs bleus foncés. Il se mit en position, reposant ses ailes ainsi que les serres au sol. Sa queue était de couleur bleu foncé. Il m’observa de ses yeux de prédateurs aquatiques, en feulant.

Moi : Ok...Tu m’entraines à l’Iknimaya.Tu ne penses pas que c’est encore prématuré ?
Naltsyn : Non.
Moi : Mais je ne connais rien à votre culture !
Naltsyn : Me fais tu confiance ?
Moi : Euh...Ca dépend parfois.
Naltsyn : Tu devras pour l’instant.


Sur ces paroles, elle monta la créature. Elle fit tsahaylu avec l’animal, montrant qu’il s’agissait de son Ikran.

Naltsyn : On commence. J’espère pour toi que tu es prête.

Aussi vif que l’éclair, l’Ikran se jeta sur moi, gueule et griffe en avant. J’eus juste le temps de reculer pour esquiver son étreinte ainsi que son coup de gueule.

Moi : Ouh là ! On se calme !
Naltsyn : Tu dois toujours être sur le qui vive. L’Ikran qui te choisira à l’Iknimaya ne te fera pas de cadeau.
Moi : Oui... Mais ce n’est pas un peu prématuré ton entrainement ?

Sur ces paroles, je me pris un violent coup de queue de la part de l’Ikran qui me mit immédiatement à terre. J’eus à peine le temps de me relever que l’Ikran me regardait et me hurlait dessus, me décoiffant.

Naltsyn : Tu dois davantage te concentrer petite chose fragile. Ne compte pas sur moi pour t’aider lors de cette épreuve. Tu dois te débrouiller car c’est à toi de prouver ta valeur à ton Ikran.
Moi : Me concentrer... J’étais en train de te parler !
Naltsyn, en descendant : Justement! Dans la réalité, tu serais déjà morte.
Moi : Oui... Mais je trouve cet entrainement inutile pour l’instant. Je n’ai même pas encore traversé l’apprentissage de ta langue !
Naltsyn : Cesse de trouver des excuses. Et de mauvaises qui plus est ! Tu as parfaitement su parler à Tyhu alors qu’elle ne sait parler que la langue du Peuple.

Ah mince... Je ne me suis même pas rendu compte. Soudain, le décor changea à nouveau. On se retrouva au premier étage du Kelutral. Aux différents recoins où des indigènes pouvaient se consacrer à différentes activités, comme le stockage de leurs affaires personnelles, il y avait à la place une sorte de série portails qui ouvraient sur différents terrains. Je reconnaissais différentes zones de la Terre, une zone que je ne connaissais pas et Pandora.

Naltsyn : Suis-moi.

J’inclinais la tête pour lui montrer mon accord et lui emboitait le pas. On monta encore un étage et je remarquais que ce fut la même pièce mais différente. Les zones étaient obscurcies, voilés par le noir. Elle s’approcha d’une zone obscure et fit un mouvement de la main et la zone s’éclaircit, révélant une cérémonie funèbre.
Naltsyn : Je vais te révéler une partie de mes souvenirs.

L’une de mes plus douloureuses. J’hésitais. A la fois envahie par la curiosité mais également par la compassion.

Moi : Tiens-tu vraiment à ce que je regarde ?
Naltsyn : Je ne t’aurais pas laissé le choix si c’était une réponse négative. Mais te sens-tu prête à voir certaines choses ?

C’était une occasion d’en savoir un peu plus sur la Tsahik. Même si je savais que je ferai face à une vérité qui ne me plaira pas de regarder. Je lui répondis par un hochement de la tête bien que me demandant encore les raisons poussant Naltsyn à dévoiler une partie de son passé.

Moi : Est-ce que tu me suivras ?
Naltsyn : Oui. Pour te servir de guide. Tu risques de t’y perdre dans le flot de mes souvenirs.
Moi : Dans ce cas, après toi.

Elle regarda le portail un moment, semblant hésiter. Enfin, la Tsahik entra, suivie par moi. A peine a-t-on franchi le portail, que je sentis une violente tempête. Je dus lutter contre le souffle du vent pour ne pas tomber du pont invisible qui reliait les deux portails. En regardant en dessous, j’en vis plusieurs couverts par l’obscurité.

Naltsyn : Suis-moi. Sinon, tu te perdras dans ma mémoire.
Moi : Ce voile noir cachant l’accès... C’est votre défense contre les visiteurs indésirables ?
Naltsyn : Ce n’est qu’un de mes défenses. Et pas le plus dévastateur.
Moi, soupirant: Cool... Autant abandonner mon projet de fouiner sans sa présence.

Je suivis ses instructions et on était devant le portail concerné. Elle fit un chant na’vi et à la fin de sa chanson, je sentis une onde me traverser. Enfin, elle entra, bientôt suivie par moi. On se retrouvait devant une assemblée composés d’hommes, de femmes et d’enfants Na’vis. Ils se dressaient face à un trou qui ressemblait à une tombe. Je vis un homme au visage sévère se distinguant des autres par ses vêtements, sans doute l'olo'eyktran, au milieu du cercle avec une femme ressemblant à Naltsyn ainsi qu'un petit garçon de sept ans. Il affichait un regard triste mais je lisais dans ses yeux, une certaine colère. S’approchant de la tombe, la Tsahik en tenue rouge, tenant une selve que les indigène appelés atokirina. Elle s’avança vers la tombe et l’y déposa. Je tournais ma tête vers ma locataire qui avait les yeux et les oreilles baissés. Je tournais de nouveau mon regard et je discernais Naltsyn pleurant dans les bras de l’olo’eyktan. Celui-ci la tint dans ses bras, des larmes sortant de son visage figé par la détermination.

Olo’eyktan : Ma chérie, je te promets que je ne laisserai pas le Peuple du Ciel s’en sortir aussi facilement. Ils paieront pour ce crime.

A ces mots, la Tsahik se reprit.

Naltsyn : Tu risques la vie de notre peuple.
Olo’eyktan : Le peuple est en danger. Les Sawtute enlèvent nos enfants, nos frères et sœurs pour les emmener dans leurs domaines de Métal. Ils perturbent l’équilibre que notre Mère a établi. Toi-même tu l’as dit.
Naltsyn : En effet. Mais ta décision met en danger la vie de nos enfants. Et je ne le permettrai pas.
Olo’eyktan : J’ai connaissance des risques. Nous les évacuerons avant notre offensive et les emmènerons vers nos alliés.

Le clan resta, jusqu’au coucher du soleil devant la tombe avant de le recouvrir de terre. Ils rentrèrent ensuite au Kelutral. Ils remercièrent Eywa pour le butin même si l’ambiance n’était pas à la joie mais à la tristesse. Une fois le repas terminé, le clan alla se coucher, les visages envahis par l’angoisse et la colère. Avant d’aller dormir, je découvris l’enfant de ma locataire qui me fit naitre des doutes car il était âgé de sept ans.

Naltsyn : Ma itan...Je dois te dire quelque chose avant. C’est très important.

L’enfant inclina la tête pour lui montrer son accord.

Naltsyn : Demain, je t’emmènerai voir ton oncle et ta tante. Tu y resteras jusqu’à ce que je revienne te chercher. Moi et ton père, on a quelque chose d’important à faire.
Itan : C’est dangereux ?
Naltsyn : Oui. Et je ne veux pas que tu sois en danger. Promets-moi que tu m’attendras.
Itan : Je t’attendrai! Aussi longtemps qu’il faudra. Mais tu dois à ton tour me faire une promesse, ma Sa’nu
Naltsyn : Quoi mon chéri ?
Itan : Que toi et ma sempul survivez.

Naltsyn, sourit tristement : Nous le ferons.

Sur ces paroles, elle le serra dans ses bras, des larmes coulant dans ses joues.

Naltsyn : Je veillerai toujours sur toi. Toujours.

L’image se brouilla et le noir gagna à nouveau. Je tournais mon regard vers Naltsyn.

Moi : C’est pour ça que Lidsey vous intéresse. Je me trompe ?
Naltsyn : J’y croyais. Mais plus maintenant.
Moi : Pourquoi ? Pourtant, il attire tout de même votre curiosité.
Naltsyn : En effet.
Moi : Il y a une raison ?
Naltsyn : Parfois, la curiosité n’a pas de raison.

Enfin, le noir se leva. Un groupe de chevaucheurs d’Ikrans peinturé de diverses peintures de guerres, allant du jaune au rouge en passant par le bleu et le vert attendirent, en embuscade, un groupe d’humains à bord dans leurs oiseaux de métal. Ils étaient sur des collines flottantes, attendant leurs proies. Le coin était souvent fréquentés par les Ikrans sauvages à cause d' un repère situé pas loin de leurs positions. Naltsyn, elle, était peinturée au corps de verts et sur le visage de traits bleus. Elle devait diriger le groupe. Une chamane guerrière...Ca faisait bizarre quand même. Elle regarda en bas, scrutant les trois Samsons et Scorpions s’approchant de la base, n’ayant pas conscience du danger. Soudain, elle regarda ses guerriers et en un instant, une vingtaine de tsamisyu foncèrent vers les appareils en dessous d'eux. Une pluie de flèches de diverses couleurs, s’abattit sur les appareils sans que leurs occupants aient le temps de réagir. Plusieurs flèches atteignirent les pilotes, si bien qu’on pouvait en faire un arc en ciel. Le Samson se retourna, livrant les occupants à la mort avant de s’éraser sur une des tourelles chargés de la défense. Quelques instants après, une explosion se produit, ravageant la partie des grillages électriques qui séparaient la base de la végétation. L’avant poste était petite et il n’y avait seulement qu’une ou deux tourelles pour assurer la défense. Quand la cupidité et l’arrogance se rejoignèrent... Un des Scorpions percuta un bâtiment, avant de le ravager par une explosion.
Le deuxième s’écrasa sur la dernière tourelle encore intact et détruisit une bonne partie du grillage ainsi que des véhicules l’entourant par le souffle de l’explosion.A l’instant d’après, une cavalerie d’indigènes entra dans la base, mené sans doute par l’olo’eyktan dont je pouvais voir les vêtements. Ils massacrèrent les derniers défenseurs bien qu’une dizaine des leurs tombèrent sous les balles. Des soldats postés dans les hauteurs tentèrent de les éliminer mais la Tsahik et les autres chevaucheurs d’Ikrans les firent taire par l’intermédiaire de tirs précis. L’olo’eyktan et son groupe commençait à s’attaquer aux portes de la base. On pouvait entendre le bruit inquiétant de la porte sur le point de céder. Il était clair qu’une attaque indigène n’était pas prévue dans les mesures de sécurité. Ils continuèrent à la frapper jusqu’à ce qu’elle cèda. Naltsyn atterrit avec une dizaine de ses chevaucheurs et rangea son arc avec le carquois remplis de trois flèches attachés et prit son bâton de combat. Un bâton qui resssemblait à celui de Lidsey. Mais également au mien. On pouvait entendre le bruit des portes cédant à la force naturelle des chats bleus ainsi que la lumière rouge et le bruit de l’alarme qui cassa les oreilles rajoutée par cette stupide voix.

«Alerte… Sas de pressurisation endommagé. Risque d’entrée d’air nocif, élevés. Veuillez prendre vos masques d’urgences ».

Naltsyn ainsi que son clan étaient déterminés à ravager le camp. Cela se lisait dans leurs yeux. Ils voulaient apprendre aux humains qu’ils ne pouvaient pas tout se permettre.

Naltsyn : C’était une erreur. Mais je l’ai compris bien plus tard. Moi : Je ne trouve pas. Elle me regarda avec un air étonnée. Ses oreilles me le démontraient bien
Moi : Mon peuple s’en prenait à votre clan. Votre réaction est tout à fait expliquée, bien que j’aurai préféré que cela se passe autrement.
Naltsyn : La colère et le chagrin nous ont aveuglés.
Moi : Vous êtes des êtres vivants avant tout. Pour vous, ils étaient une menace et vous avez agi en conséquence.

Le décor changeait à mesure que la Naltsyn issu du souvenir de ma locataire avançait. Derrière la porte du sas qu’ils ont enfoncé, on pouvait voir une énorme tâche de sang sur le mur. Il ne restait du cadavre que les bras et les jambes. Le reste a du être broyé par l’impact de la porte du sas, amplifié par la force des autochtones. Elle continua son chemin, bien que son parcours était difficile à cause de la hauteur de la base, trop petite pour elle, l’obligeant à se baisser. D’ailleurs, elle rejoignit son mari et le groupe d’une dizaine de guerriers l’accompagnant. Ils rencontrèrent peu de résistance. Les militaires tentant de les arrêter étaient éliminés par une flèche ou le coup rapide d’une arme indigène, le plus souvent le bâton de Naltsyn, bien qu’ils parvinrent à blesser plus d’un aux épaules. Mais cela ne suffisait pas à les empêcher de se battre. Très vite, ils atteignirent la section de recherches et mes yeux s’écarquillèrent devant l’horreur qui se présentait. Devant nous, des enfants étaient enfermés dans des cellules. Certains étaient avec des adultes mais le plus souvent, ils étaient seuls. Je pouvais discerner diverses marques de piqures sur leurs bras, montrant qu’ils ont été le sujet d’expérience. D’autres portaient des traces de blessures, notamment aux jambes, aux bras mais également au ventre comme des hématomes voire plus graves si j’en jugeais par les plaies ensanglantés. La majorité étaient morts si on en jugeait par leurs inactivités quand les membres du clan de Naltsyn tentaient de capter leurs attentions. Les seuls encore en vie étaient ceux qui étaient avec les hommes et les femmes.
Devant cette observation, des larmes de colères coulèrent de mes yeux. Comment peut on faire cela à des innocents ? Des enfants, qui n’ont rien fait…Qui ne méritaient pas le traitement qu’on leur inflige… Ah oui. La raison était simple. Ils étaient différents. Cela suffisait à justifier toutes les atrocités. Moi : Pourriture….Lâches… Vous ne méritez pas le nom d’hommes. Naltsyn :Ce que nous avons fait ici n’était guère mieux. Devant ce spectacle, les Na’vis pleurèrent. Mais des larmes de rage cette fois-ci. Ils délivrèrent les prisonniers et les aidèrent à marcher car ceux-ci étaient affaiblis par des années de captivité. Naltsyn et cinqu autres autochtones se chargèrent de les aider tandis que l’olo’eyktan et son groupe forcèrent la porte les séparant d’une autre salle.
Au moment de tourner un couloir, des cris se firent entendre. La Tsahik tourna la tête et vit la punition que les membres de son clan infligèrent aux occupants de la base. Pas un seul n’y échappa. Les scientifiques furent tous massacrés. Certains eurent les bras et les jambes coupés, livrés à une longue agonie. D’autres servirent de défouloir se recevant les coups de poings des guerriers au corps. Mettre les Na’vis en pétard, ce n'était vraiment la chose à ne pas faire ici. Ce spectacle me démontrait bien le danger que pouvait représenter ces êtres pacifiques si on avait le malheur de s’attaquer à leurs foyers ou à leurs congénères. Une union qui manque vraiment sur Terre où l’individualisme est roi. Une brume noire enveloppa ce spectacle.

Naltsyn : Voilà. C’est tout pour l’instant.
Moi : Et les prisonniers que vous avez sauvé ? Elle baissa de nouveau la tête ainsi que les oreilles.
Naltsyn : Certains ont retrouvé leurs clans. D’autres, en majorité les enfants, n’ont pas survécu aux traitements des Sawtute. Ils sont morts quelques jours après, malgré mes soins.
Moi : Désolé. Je devais avouer que j’avais bien honte en entendant cela.
Naltsyn : Eux ne sont pas toi, ma Kendra. Tes parents et toi-même m’ont su ouvrir les yeux. Maintenant, viens.

Sur ces paroles, je la suivis et on sortit du portail. Je me retournais et vit un enfant bien mal au point avant que l’enveloppe obscure me dissimula ce spectacle. Je suivis ma locataire, bravant le vent qui me faisait face. Enfin, on sortit du couloir et le portail se renferma par ce noir si caractéristique.

Naltsyn : Si tu permets...Je vais te laisser. J’ai besoin de rester seule pour l’instant.

Sur ces paroles, elle disparut, me laissant seule.J’aimerai bien me déplacer comme elle. C’était pratique quand même.
Dernière modification le 26 Sept. 17 à 22h55 par Tsany
#9348 - Des images de Pandora - le 12 Août 17 à 21h33 - Atteindre
je connais ces le projet de disney au USA je crois, ils vont faire une immense piece ou on pourra se baladé dedans dans l'univers d'avatar, ya eu une émission sur sa ya 1 ans je crois
#9347 - Des images de Pandora - le 10 Août 17 à 00h13 - Atteindre
ca fait 5 mins que j'attend et rien faut attendre plus longtemps ?
#9346 - Des images de Pandora - le 9 Août 17 à 07h24 - Atteindre
Kaltxì ma frapo !

Les sondes nous rapportent de sublimes images de Pandora.
En ce moment même, la RDA lève des fonds pour la construction de vaisseaux permettant de rallier cette lune des plus prometteuse.

Les images peuvent être visionnés sur ce site
La distance est telle que des ralentissements peuvent survenir au cours du visionnage, mais cela n'enlève rien à la beauté de cet environnement ;)




Ätxkxe alor ayngahu frakrr !
Par Tsany
#9345 - L'assassin à plusieurs visages - le 23 Juil. 17 à 21h20 - Atteindre
Chapitre 15: Une arrivée mouvementée

Tsuwokan : Si un jour, tu souhaites rejoindre notre clan, je plaiderai en ta faveur.
Naltsyn : Merci mais je pense que ça ne sera pas pour toute suite. Chaque chose en son temps.
Tsuwokan : Eywa Ngahu ma Kendra Naltsyn : Eywa Ngahu ma Tsuwokan

Elle fit de même pour Tyhu et Lidsey et je sentis ensuite leurs présences s’éloigner petit à petit. Une fois qu’ils étaient loin, ma locataire entra et effleura les murs, sentant des trous dont je reconnaissais les traces. Par la suite, des nuages commençaient à apparaitre dans le ciel .

Naltsyn : Ton peuple a encore apporté le malheur au mien.
Moi, honteuse : Je le sais.

Les nuages obscurcissent bientôt le ciel et la pluie s’abattit. Puis des orages dont je reconnaissais les éclairs violets. Heureusement que ce n’était qu’une illusion! Mais ça n’annonçait rien de bon car elle était en colère. Ce qui fut le cas car elle commençait à péter les étagères où étaient posés des livres dont je reconnaissais les bruits de chute.
Un tableau, déjà usé par le temps et les balles, se retrouva avec un énorme trou dû à un poing rageur. Les bruits de la toile et du bois se brisant confirmait cette impression. J’entendis des cris de stigbats exprimant leurs mécontentements d’être dérangés sans qu'ils aient manifestés un signe d'hostilité. .

Naltsyn : Tuer !!! C’est tout ce que vous savez faire !!! Tuer !! Détruire !!
Moi : On n’est pas tous comme ça. Pense à Norm, l’équipe d’Avatar ou à Jake Sully, le sixième Toruk Makto.
Naltsyn : Tu as raison. Enfin, l’averse se calma et le beau temps a repris ses droits.
Naltsyn : Bon, il est temps que je trouve une arme.
Moi : Mais tu en as déjà !
Naltsyn: Je ne veux pas utiliser des armes de Sawtute. Je veux utiliser une arme que j’ai moi-même conçu, ayant perdu la mienne au cours de la fin de ma première vie.

Sur ces paroles, elle sortit du bâtiment et alla dans la forêt. Elle renifla, détectant l’odeur d’une proie avant de toucher une sorte d’empreinte, piste d'une prochaine proie. Dans son monde, je voyais un Na’vi, arc dégainé et armé, se camouflant dans la végétation. Elle continuait son chemin s’arrêtant pour renifler et sentir les traces. Enfin, elle trouva un troupeau de Yérik ou Hexapode dans notre langue. Doucement, tel un félin, elle s’avança, couteau dégainé. L’attaque fut aussi rapide que mortel. L’animal n’eut pas le temps de réagir qu’elle était déjà sur lui et le planta tandis que les autres partirent en courant.

Naltsyn : Je te vois mon frère et te remercie de nourrir notre Peuple. Que notre Mère t’accueille et me pardonne.

Sur ces paroles, elle l’acheva .

Moi : C’est obligé de faire cela Je veux dire...C’est un animal! Eywa comprendrait que tu le tues par nécessité.
Naltsyn : Tu as beaucoup de choses à apprendre, petite chose fragile. On respecte la vie ici. Tout être est enfant d’Eywa et donc notre frère.
Moi : En gros, c’est comme si vous demandez pardon pour un fratricide ?
Naltsyn : Si c’est ta manière de voir les choses, oui.
Moi : Je n’y comprends rien. Je sais que vous avez un profond respect pour votre nature et Eywa. Mais au point de s’excuser pour avoir tué un Hexapode par nécessité, j’avoue que j’ai du mal.
Naltsyn, sourit : Tu comprendras. J’ai tout le temps pour perfectionner tes connaissances.
Moi : Génial... Je sens que ça va être fantastique!

Elle fabriqua ensuite un petit feu, pas loin du camp. Elle fit cuir la viande avant de la manger. C’était savoureux. Je n’ai jamais mangé quelque chose d’aussi bon jusqu’à présent.
Naltsyn : Tu peux te déconnecter de ton unitlirantokx. Je veillerai sur lui.
Moi : Tu veux te débarrasser de moi ?
Naltsyn : Non. Mais vous connecter à ce corps épuise le vôtre. Et ici, la faiblesse n’est pas permise. D’ailleurs, même si je le voulais, je ne pourrai pas. Nous sommes liées.
Moi : D’accord. Prends en soin.
Naltsyn : Aie confiance. Sur ces paroles, je pensais à déconnecter. Et me revoilà, sortant du caisson de lien. Dans ma tête, j’étais seule dans la forêt des arbres des âmes. On dirait qu’elle avait raison.

Par ailleurs, je trouvais d’étrange le grand silence de la base. Je ne tardais pas à me rendre compte pourquoi. Ils sortirent un pilote du caisson n°6, situé juste à côté de la mienne. Ils le mettaient dans un lit médical qu’ils dépêchèrent de transporter ailleurs. L’aura du pilote s’éteignait peu à peu et je reconnus comme celui de Xelloss, ou celui de ZéroS. Merde! Il ne va pas crever, ce con? Je voudrai des réponses, moi!!
Je ne suivis pas la foule et alla directement dans mon compartiment pour ne pas attirer l''attention et parce que j'étais fatiguée aussi de ma liaison.Comme personne n’était dans les douches, j’en ai profité pour en prendre une. Ahh...Rien n’est meilleur pour mettre de l’ordre dans ses idées. Je réfléchissais et une question me talladais tandis que je me concentrais sur la faible énergie de ZéroS qui était trop loin pour que je puisse percevoir l'intensité.. Elle me semblait sage. Top sage pour son âge. Il va falloir que j’y jette un œil. Ce fut à ce moment précis que Naltsyn apparut.

Naltsyn: Chaque chose en son temps. Tu auras les réponses à tes questions.

Merde !!! J’avais oublié notre lien. Bon, pour enquêter sur elle, va falloir attendre. Mais il y avait autre chose que j’aimerai savoir

Naltsyn : Que cherches tu ? Norm me semblait avoir tout dit sur le programme Avatar.
Moi : Norm parlait au début d’un autre soldat présent dans le programme. Je veux savoir qui c’est. Je sortis de la douche, m’essuya avant de m’habiller pour la nuit. J’allais sur mon lit et sortit mon holotable afin de commencer la procédure de piratage. Avec Xelloss sur le point de casser sa pipe, ils ont suffisamment de choses à se préoccuper. De toute façon, j’effacerai les traces de mon passage derrière moi. Après avoir navigué dans la base de données, je trouvais enfin ce que je voulais. Je regardais dans le programme Avatar, la liste de l’équipe de 2154 et ce que je vis, confirma mes soupçons.

Tsahik : On dirait ton oncle.
Moi : C’était. Il est dit qu’il est mort le 22 août 2154.

Mais tu sais à quoi je pense ?

Tsahik : Evidement. Tu crois qu’Eywa a transféré sa conscience dans son autre corps. Ce qui me semblerait logique.
Moi : Il ne me manque plus de savoir dans quel clan il appartient.

Je lisais le dernier rapport sur lui, établi par un certain capitaine Dyle et je sus que mon oncle a succombé aux charmes d’une indigène. Je consultais la vidéo où on la voyait. A sa vue, ma locataire dégagea un sourire d’un instant qui s’effaça immédiatement.

Moi : Tu la connais ?
Naltsyn : Mes connaissances sont dépassées. Beaucoup de choses se sont passés depuis mon départ.
Moi : Ca ne répond pas à ma question.
Naltsyn, les oreilles abaissées : Non Moi : Vos oreilles vous trahissent Naltsyn : Je n’ai pas à y répondre.
Moi : Ecoutez... J’accepte que vous vouliez cacher votre vie privée. Cependant, ici, c’est un membre de ma famille qui est concerné! Je pense que j’ai le droit de savoir.
Naltsyn : Et tu déduis que je la connais, parce que j’ai souri ?
Moi : Un jour, vous devrez me révéler ce que vous cachez. Vous savez qu’avec notre lien, ce n’est qu’une question de temps avant que je le sache.
Naltsyn : Si on en revenait à l’essentiel ? Après des recherches, on sut l’identité de l’amour de mon oncle. Elle se nommait Lutsey Koltyan, fille ainée de Silwyn et de Tsikey, dernière Tsahik et dernier chef d’un clan nommé Nariyä tunti.

A ce moment, l'indigène se leva et alla vers la forêt avant de disparaitre de ma vision. J’avais l’impression qu’elle me dissimulait quelque chose. Attends...Elle était partie! Du moins, je ne la voyais pas. C’était maintenant ou jamais! Je cherchais dans la base de données, l’identité de ma locataire. Mes recherches furent longues mais je trouvais enfin son identité et je comprenais d’où venait cette sagesse. Je consultais le dossier de Lutsey.
Alors apparut une image de Grace Augustine. Grace: Je suis le docteur Grace Augustine. Combien de temps je suis sur Pandora ? Je l’ignore. Les jours se confondent mais là n’est pas le sujet du dossier. Sur ces paroles, elle prit une cigarette et l’alluma à l’aide d’un briquet.

Grace: Alors Ludsey... La première fois que j’ai entendu parler d’elle, c’est de la bouche de Silwanin, avant l’incident de l’école. Elle resta un moment silencieuse, fumant sa cigarette, avant de continuer.

Grace: Lutsey est la fille adoptive de Mo’at et d’Eytukan, et donc la petite sœur de Silwanin et Neytiri. Je sus plus tard, qu’elle a des origines nariyä tunti, un clan qui a disparu il y a une vingtaine d’années et reconnaissable par la couleur caractéristique de leurs yeux. Du moins, censée. Pas plus tard que cette année, j’ai appris que Ludsey est l’olo’eyktan actuel des Nariyä tunti. Une fonction qu’elle avait prise après la mort de Silwanin. Par ailleurs, elle avait une sœur jumelle, nommée Joltsyn. Je vais essayer d’en savoir plus mais ce n’est pas gagné. Elle ne porte pas les humains dans son cœur. Je peux la comprendre. A sa place, j’aurai agi de la même manière. Mais d’après Neytiri, il reste une chance de pouvoir l’aborder. Mais je me demande comment ce caporal a réussi pénétrer le clan sans se faire étriper.

Il y avait ensuite un rapport de Paul sur elle datant du 13 Octobre 2154

On a eu le droit à une célébrité pandorienne! L’oloe’yktan des Nariyä tunti! En personne ! Elle s’était déjà fait connaitre au départ des forces de la RDA de Hell’s Gate. Norm n’avait pas arrêté de nous en bassiner là-dessus. Elle faisait partie du top 3 avec Jake et Neytiri. On pouvait dire que la chatte était à la limite de nous sortir ses griffes. Bon... On savait par Augustine (rip à ce grand docteur) que c'était une personne...spéciale. On a vite compris pourquoi! Il ne fallait pas dire un mot de travers au vu de ses regards menaçants. Bon sang! Comment a t elle fait pour être chef avec un caractère aussi pourri !? Même nos potes bleus se sentaient mal à l'aise en la regardant. On pouvait dire qu elle avait les yeux revolver! Enfin...Elle était venue pour des tests. Les résultats nous firent comprendre qu’elle défendait sa portée de trois jours. On les lui a communiqués et elle a agi étrangement. A la fois heureuse mais angoissée. Je me demandais bien les raisons qui pourraient faire peur à une terreur pareille.

Donc, elle était enceinte à ce moment-là. Sachant que le rapport datait de sept mois et que les Na'vis, contrairement à nous, doivent porter leur enfant pendant dix mois...Cela voulait dire qu’elle était à plus de la moitié de sa grossesse en ce moment. Et pas forcément la meilleure étape...

Cinq jours plus tard, au Kélutral des Omatikiyas,

Jake regarda le petit uniltiranyu d’une dizaine d’années s’éloigner quand un cri le sortit de ses rêveries. Le cri d’un Ikran. Il leva la tête et vit une ombre noire tournoyant autour de l’entrée. Enfin, la créature atterrit avec un petit cri. Une silhouette descendit. Une silhouette que Jake reconnaissait parfaitement.

Jake : Ça fait longtemps.
Na’vi, sourit : Voyons Jake !Ca fait à peine sept mois !
Jake : Allez viens ! Je pense que Neytiri voudrait des nouvelles de sa sœur.
Na’vi : Le contraire m’aurait étonné. Au fait, ma eylan, où est ta dague ?
ake, sourit : Toujours aussi observateur à ce que je vois. Même si il ne te restait qu’un seul œil !

Neytiri fit son apparition et remarqua l’invité. Cela permit à Jake d’éviter de répondre à la question. Du moins temporairement.
Neytiri : Oel ngati kameie ma Tsylan.

Celui-ci s’abaissa avec respect en faisant le salut indigène Tsylan : Ohel ngati kameie, ma Tsahik Neytiri.

Neytiri, sourit : Je ne le suis pas encore. Mais merci.
Tsylan : Je suis sûr que tu feras une bonne Tsahik. Après tout, tu es la sœur adoptive de ma petite tigresse d’amour.
Neytiri : J’aurai aimé. Mais ma première cérémonie a été un peu un fiaso.
Tsylan, la mine surprise : Fiaso ? Tu veux dire fiasco, non ?
Neytiri : Rahhh !! Vous êtes agaçant avec vos expressions !

Tsylan et Jake se regardèrent, cachant leur fou rire avant de se prendre une violente gifle au visage.
Tsylan et Jake : Aie !!!
Neytiri : Vous n’avez pas honte !?
Tsylan, se frottant la joue: Il n’y a pas de doute. Tu es vraiment sa sœur ! Neytiri : En parlant de sœur, que devient ma petite palulukan ?
Tsylan : Eh bien...Comment dire...
Neytiri : Ca ne va pas ? Tsylan : Si.... Mais... Disons...
Jake : Ca sent quelque chose de gros. On lance les paris ?

Ce fut au tour de Tsylan de lui faire une violente tapette derrière la tête.

Jake : Aie !!!
Tsylan : On ne rigole pas avec l’enfer que je suis en train de vivre !
Neytiri : Enfer ? C’est quoi ?
Jake, en se frottant la tête : C’est difficile à expliquer... Pour faire simple, c’est quand tu vis dans des conditions difficile. Mais pourquoi tu dis cela ?
Tsylan : Eh bien... Imagine une mère avec son petit.
Jake : Non ! Elle est enceinte ?
Neytiri : Lutsey est enceinte ?

Elle regarda Tsylan avec plus d’attention. Une peinture bleu foncé d’un Angtsik sur l’avant bras gauche capta l’intention de Neytiri.
Neytiri : Je crois comprendre comment elle a fait. La cérémonie de l’Union ?
Tsylan : Ouais... Elle est assez douée pour me mettre dans des situations embarrassantes.

Neytiri et Jake rigolèrent devant le visage rouge de Tsylan Tsylan : Pourrais je savoir ce qui vous fait rire ?! Jake : Tu verrais ta tête !
Neytiri : Aussi rouge qu’une salade ! Jake : Tomate, mon amour.
Tsylan : Ca se voit que vous ne vivez pas avec cette furie !
Neytiri : Justement. Je le sais aussi bien que toi.

Tsylan vit une silhouette qui attira son attention en compagnie d’un avatar d’une très grande taille. Il sortait pour sans doute s’entrainer.

Tsylan : Ale’yah est ici ? Elle est finalement revenue ?
Neytiri : Oui. Jake a accepté qu’elle revienne parmi nous et Eywa a montré qu’elle en était digne.
Tsylan :Et Ludsey était pour, j'imagine?
Neytiri: En effet. Mais la douleur de la mort de Silwanin était encore vif et Lutsey devait supporter le poids de la mort de ses parents également.
Tsylan: Ok...Ca aurait promis une belle rencontre si elle se croisait.
Jake:Comment la connais tu ?

Il se prit une tape à l’arrière de la tête .

Jake : Aie !!!
Neytiri: Skxawng ! Tsylan est le partenaire de Ludsey. Ils ont partagé leurs souvenirs lors du tsahaylu !
Tsylan : C’est vrai que tu n’as pas été futé sur ce coups-là, Jake. Sans être vexant.
Jake : Ca va ! Et c'est seulement les souvenirs qu'on veut montrer!
Neytiri : Cela est arrivé juste avant qu’elle parte rejoindre son clan natal pour devenir chef.
Tsylan : Qui est la perche qui l’accompagne ?
Jake : Teranas. Il est arrivé récemment.
Tsylan : Des avatars continuent de revenir ici ? Nang ! Je m’absente seulement sept mois et voilà ce qui tombe !

Contrairement à ce qu’il disait, Tsylan était au courant de la venue de ces élus d’Eywa. La déesse lui a bien indiqué cela lors d’un de ses rêves. Mais il ne connaissait pas leurs noms. Maintenant il en connaissait deux. Donc sa surprise était sincère.

Tsylan : Jake... Tu n’as toujours pas répondu à ma question.
Jake : Laquelle ?
Tsylan : Où est ta dague ?

La future Tsahik, après cette réflexion, regarda l’emplacement de la dague et vit qu’il manquait effectivement l’arme.
Neytiri : Ne me dis pas que tu l’as perdu !?
Jake : Non, mon amour...
Neytiri : Alors où elle est ?

Jake regarda Tsylan avec un œil noir.

Jake : Je... l’ai prêté.
Neytiri : Prêté ? A qui ?
Tsylan : J’avoue que la réponse à cette question m’intéresse aussi. A qui donc es-tu prêt à confier ta vie ?
Jake : Euh..

Jake vit le regard sévère de Neytiri et le regard inquisiteur de Tsylan. Les deux combinés pouvaient faire craquer n’importe qui.

Jake : A Xelloss.
Neytiri : Quoi ??
Tsylan: Xelloss ? Un avatar, je présume ?
Jake : Comment l’as-tu su ?
Tsylan : Xelloss n’est pas un nom na’vi. Mais c’est qui ?
Jake : Une personne assez.... Particulière.
Neytiri : Très particulière...
Tsylan, regarda l’expression de Neytiri : Je crois voir le personnage.
Jake : Tu restes combien de temps ?
Tsylan : Je pense quelques jours avant de devoir partir. Sinon, ma tigresse me fera la peau. Surtout qu’elle est très difficile en ce moment.
Neytiri : Elle est à combien ?
Tsylan : Sept mois.
Neytiri : Effectivement.
Jake : Mon pauvre Tsylan ! Je te plains !
Tsylan : Et tu as quoi l’être. Il ne leur révéla pas l’existence d’une éventuelle portée de Txon. Une Koltyan à gérer était déjà suffisamment difficile.


Le lendemain, j’eus du mal à me réveiller. Les révélations d’hier hantaient encore ma tête. A la forêt des arbres des âmes, ma locataire fit son apparition. Moi : J’ai fait une petite recherche sur vous.
Naltsyn : Ah ? Et qu’as-tu découvert ?
Moi : Que vous étiez Tsahik dans un clan nommé les Oltyis.
Naltsyn : En effet. Moi : Et que vous vous nommez Naltsyn Lu'utzin Tilwa’ite. Je fus surprise de ne pas la voir étonnée.
Moi : Vous ne réagissez pas ?
Naltsyn : Non. Je savais qu’en venant ici, tu trouverais mon identité. Un jour ou l’autre.
Moi : Pourquoi ne pas me l’avoir dit alors ?
Naltsyn : Pour t’apprendre. Ici, il est nécessaire d’utiliser toutes les ressources à ta disposition. La seule chose que je peux te reprocher, c’est d’avoir cherché sur la base de donnée de Hell’s Gate au lieu des Arbres des Ames.

Je pris un petit déjeuner et j’allais vers mon caisson de lien. La voix de Paul m’interrompit.
Paul : Kendra, on ne t’a pas vu quand Xelloss était sur le point de casser sa pipe.
Moi : J’étais fatiguée par la liaison et je suis allée me coucher après avoir joué avec mon holotable. Tu peux regarder si tu veux.
Paul : On vient d’apprendre que quelqu’un a profité qu’on soit aux urgences et préoccupé par le chat noir pour lancer un coup d’œil sur les dossiers.

Naltsyn : Tu n’as pas été aussi discrète que tu croyais, on dirait.
Moi : Comment ont-ils fait pour le savoir ? J’ai bien fait attention!

Paul : Si je tombe sur lui, je lui foutrais tellement de coups de pied au cul qu’il aura du mal à s’assoir.
Moi : J’espère que tu le trouveras. Si tout le monde se mettait à consulter les dossiers, où irait-on?

Eh mince ! Ils doivent avoir un phénomène en informatique pour avoir débusqué mon intrusion.

Naltsyn : Acceptes que tu as fait une erreur. Mais il n’a pas été suffisamment grave pour qu’il t’ait débusqué.
Moi : Mouais.

Les jours passèrent et Lidsey vit que Kendra partait souvent dans la forêt pour subvenir à ses besoins mais aussi pour autre chose. Elle revenait le plus souvent avec des fruits mais aussi avec des os. Elle semblait fabriquer une arme. Quoi donc ? Il ne pouvait le savoir sans se faire repérer. Il attendit donc, la surveillant. Il revenait au Kélutral, un jour sur deux. Sa surveillance lui permettait de ne pas inquiéter le clan sauf Tsuwokan et Tyhu qui trouvait son obsession pour Kendra inutile. Naltsyn : Le jeune guerrier croit que je ne le vois pas. Moi : Qu’est ce qui veut ce crétin ? Mon autographe ?

Naltsyn : Connaitre sans doute nos intentions.
Moi : J'espère pour lui qu'il a amené un paquet d'aspirine. Il en aura besoin!

Naltsyn garda le silence. Les prolémuris m’indiquaient sa curiosité. Mais qu’est ce qui lui trouvait, bon sang ?

Moi : Naltsyn, aurai je la réponse à mes questions te concernant, un jour ?
Naltsyn : Peut être. Si tu cherches les réponses à tes questions.
Moi : Et comment je fais ?

Elle sourit,

Naltsyn : Ca concerne ma vie. Tu ne t'imagines tout de même pas que je vais t'aider? C’est à toi de le savoir! Mais un conseil... Ne compte plus sur les Arbre des Ames.
Moi : Pourquoi donc ?

Naltsyn : Car je suis la gardienne de mes souvenirs. Je t’en interdirai l’accès.
Moi : Mais j’ai les données d’Hells’ Gate.
Naltsyn : Dans ce cas, que sais-tu d’autre mise à part ce que tu m’as énoncé ?

Mince! Mon coup de bluff n’avait pas marché. Décidément, elle était plus calculatrice que je l’aurai cru. Mais ça ne me fera pas reculer.

Naltsyn : J'adore ta détermination.
Moi : Manquerait plus que la pipe et la casquette pour devenir Sherlock Homes!.

Enfin, elle termina enfin la fabrication de son arme. Un bâton de combat. La forme me plaisait en plus de sa légèreté.


Naltsyn : Je vais t’entrainer à cela.
Moi : J’ai peur bizarrement.

Lidsey rentra au Kélutral peu avant la fin du jour.

Tsuwokan : Alors ? As-tu repéré une quelconque menace, ma Lidsey ?
Litsey : Non. Mais elle a fabriqué un bâton de combat.
Tsuwokan : Qu’est ce qu’il y a d’étonnant ?
Litsey : Justement. Pourquoi un bâton?
Tsuwokan : Pourquoi tu ne lui demanderas pas d’enseigner son savoir. Je ne manie pas cette arme et Tyhu, non plus. On ne pourra rien t’apprendre,mais elle, si.

Lidsey grommela des jurons mais il savait qu’il ne pourrait rien dire face à cette évidence. Comment pourrait-il demander de l’aide à un des démons qui ont détruit sa famille et son clan ? Toujours ce terrible souvenir qui tournait dans sa tête. Celle de son oncle agonisant, dos au sol.

Naltsyn : Voilà c’est bien. Ne fais plus qu’un avec l’arme. Comme si il faisait partie intégrante de toi. Je m’entrainais avec l’arme. Au départ, la légèreté de l’arme me déboussola et de nombreux étagères et meubles furent détruits. D’autant que Naltsyn était exigeante. Enfin, je parvins à tenir à peu près convenablement l’arme. Au moins suffisamment pour ne pas tout casser sur mon passage.

Naltsyn : Maintenant, il est temps de passer à la partie entrainement.
Moi : Je me mets comment ?
Naltsyn : Médite. J’obéissais et m’asseyais en tailleur.

J’étais dans la forêt des arbres des âmes. Je suivis ensuite la Tsahik jusqu’à l’entrée du Kélutral. Face à moi, elle tenait son bâton de combat.

Naltsyn : Ca me donnera l’occasion de m’entrainer. Je lui fis face et commença alors l’affrontement. Elle attaqua tout d’abord par une attaque circulaire que j’esquivais. La vache ! Elle était plus rapide qu'avant! De peu, et ma tête y passait. Bon je savais que c’est dans ma tête mais quand même ! La guerrière m’enchaina par un coup vertical que je parais avec mon arme. Je le relevais l’arme et l’enchaina. L'indigène para mes coups avec une telle facilité que je me rendis compte du fossé entre son niveau et le mien. Elle me fit reculer par un coup de pied au ventre qui me mit à terre. Très vite, je me remis debout mais d’un violent coup vertical de son côté gauche, elle me désarma.

Naltsyn : Tu as beaucoup de chose à apprendre sur le maniement de cette arme, ma Kendra. Même si tu es déjà assez forte pour survivre dans les terres de notre Mère

Je sentis la chaleur du jour commençant à décliner. Mais également diverses présences. Des bruits de pas se rapprochèrent et ils étaient hostiles. J’entendais le craquement du bois et également le souffle de la respiration de deux personnes. Par ailleurs, je reconnaissais l’odeur de sueur qu’ils dégageaient. Je me relevais, prenant deux de mes six petits couteaux que je m'étais fabriqué et qui ornaient ma taille, les attendant patiemment. Soldat : Faut croire que l’école de cette Augustine n’était pas aussi inhabitée que cela. Alex : Tant mieux ! Ça fera une en moins à se charger. Moi : Je vous laisse une chance de vous en sortir. Faites demi-tour. Axel, en pointant son arme : Oui... Et toi, je te donne l’honneur de rejoindre tes compères

Il avait à peine fini sa phrase que j'avais lancé mes armes avec précision, sachant où frapper malgré mon infirmité. Mais leurs énergies en forme de corps humains me guidèrent et mes lames percèrent leurs fronts avec rapidité avant de se planter sur un pan du mur derrière eux. J'entendis leurs corps tombés lourdement tandis que j'allais chercher mes projectiles mortelles et les reprirent.

Voix : Alex, David...Que se passe t-il ? Répondez, bordel de merde ! Je pris soin de sortir par une fenêtre proche pour ne pas servir de cible.
Soldat : Vic, va voir ce qu’ils font !

J’entendis des pas entrer dans la maison tandis que j'allais dans le sens contraire. Parfait. Je me dépêchais d’aller vers la présence que j’avais repéré et parvint à me glisser derrière lui.

Vic : Sergent, je les ai retrouvés mais...Leurs fronts ont été percés.
Sergent : Qu’est ce que tu me sors ? Je profitais de cet instant pour le transpercer avec l'extrémité de mon bâton d'un rapide mouvement,

Puis, je le balançais comme un projectile vers le soldat venant tout juste de pointer son arme pour tirer Celui-ci se le prit en pleine figure, me permettant une distraction pour aller en dessous de la maison tout en entendant le bruit d'impact au mur du soldat ainsi que le grincement du bois résistant au choc. Mon dernier adversaire se reprit et allait se relever quand le côté tranchant de mon bâton transperça le plancher ainsi que le corps. Sa dernière vision fut mon regard .

Vic : Mess… ici. Je...

Je retirais mon arme tandis qu'il s'écroula au sol.

Litsey continuait sa surveillance tout en réfléchissant à la décision qu’il devait prendre. Soudain, il entendit la voix d’un tawtute.

Sergent : On va établir notre campement dans cette maison.

A ce moment là, ils entendirent le bruit de matériaux en train de se briser.

Sergent : J’ai l’impression qu’on n’est pas seul. Alex, David, allez voir ce qui se passe. Les deux y allèrent, prêt à tirer sur n’importe quel individu se montrant.

Litsey regarda vers la fenêtre où il vit Kendra assise en tailleur, semblant méditer. Ils discutèrent un moment. Soudain, en un clin d’œil, il vit Kendra lancer des projectiles, des lames de ce qu'il a pu voir, d'un rapide mouvement et transperçant les têtes de ses ennemis sans que ceux-ci aient le temps de réagir. Il contempla avec satisfaction, le massacre de Kendra. Mais... Comment faisait elle pour être si redoutable sans pouvoir voir?. Cela attira la curiosité du jeune guerrier.

Naltsyn : Ils auraient dû s’enfuir à toute jambe. Mais leurs orgueils les ont perdus.
Moi : Eh oui! Bienvenu sur Pandora. Où les soldats n’ont aucune moralité et sont de véritables abrutis. Pfff...

D'après les dernières news circulant dans la base, il semblerait que Xelloss ait réussi à survivre grâce à une sorte de transfert de conscience dans un Ikran. Je ne pus m'empêcher de sourire en pensant à la situation un peu inhabituel.

Naltsyn : Xelloss est une personne...spéciale. Moi : On peut dire, oui.


Le lendemain matin, on allait continuer notre entrainement mental quand la présence de Lidsey m’évita de me prendre une nouvelle raclée de la part de la Tsahik. Et toujours ces prolémuris regardant Lidsey avec curiosité.

Moi : Que veux tu Litsey ?
Lidsey :J’ai vu comment tu as massacré ces Sawtute, hier. Et je te remercie du spectacle que…

Je vis rouge à cette réflexion et le gifla au visage avec ma main droite.

Litsey : Eh ! Je viens te féliciter et...
Moi : Il n’y a aucun plaisir à prendre quand on voit des personnes mourir. Même si ce sont les pires enfoirés.
Litsey : Ce démons ont tué ma famille.
Moi : Et moi aussi. Ce n’est pas pour autant que c’est plaisant de tuer.
Litsey : Tu es une personne étrange Kendra. Tu tues des personnes que tu détestes et tu ne prends pas plaisir.
Moi : Tu comprendras quand ta tête fonctionnera bien.. Bon, pourquoi es-tu venu me voir?
Litsey : Je voudrai que tu m’apprennes à manier le bâton de combat.
Moi : Pourquoi ?
Litsey : Raison personnel. Moi: Pas très clair, si tu veux mon avis. Litsey : Tu vas m’aider alors ?

J’allais lui répondre que je ne suis pas à son service quand Naltsyn intervint et je me retrouvais dans la forêt. Et toujours ces prolémuris observant Lidsey d’un air curieux. Mais qu’est ce qui lui trouvais, bon sang ?

Naltsyn : J’accepte de t’apprendre, jeune guerrier.
Lidsey : Merci


Mais un détail capta son intention. Il y a peu de temps, elle l’appelait par son prénom et à l’instant, elle vient de l’appeler « jeune guerrier ». Par ailleurs, elle semblait s’y opposer et tout à coup elle acceptait. Etrange. Mais il a obtenu au moins ce qu’il voulait. Il verrait sans doute ce détail plus tard.


Moi : Faudra qu’on se mette d’accord. Sinon, ils vont se douter que je ne suis pas seule dans ma tête.
Naltsyn : Ils le sauront un jour ou l’autre. On est si différente toutes les deux que cela ne restera pas secret éternellement.
Moi : Si on pouvait retarder le moment où on me prendrait pour une folle, ça serait bien, non ?
Naltsyn : C’est ta vision des choses.
Moi : Ah bon ? Et toi, c’est quoi ta vision des choses?
Naltsyn : Je fais partie de toi. S’ils veulent t’accepter, il faudra qu’il m’accepte également.
Moi : Génial… Ça ne répond pas trop à mon problème ça.
Naltsyn : Considère ton arme comme une partie de toi-même. Tu dois ne faire qu’un avec elle. Regarde!

Et d’un mouvement vif, elle exerça une série de moulinets avec l’aide sa main droite uniquement puis entama une série de mouvements circulaires à une telle vitesse que Lidsey ne put rien voir. Mais le vent crée par les mouvements fouetta son visage, ainsi que ses cheveux. Il regarda avec des yeux mêlant surprise et admiration. Il avouait que ce qu’il a vu hier et ce qu’elle montrait à l’instant le fascinait. Peut être est elle différente des autres, comme ceux de son clan… Il ne voulait pas se l’avouer mais en la voyant se déplacer ainsi avec grâce, faisant voler ses cheveux révélant son jeune visage que le bandeau autour des yeux semblait vieillir, il admettait que cette fille possédait un certain charme.

Naltsyn : Tu regardes quoi, jeune guerrier, avec cet air débile ? Cette remarque le fit sortir de ses rêveries.
Litsey: Rien.
Naltsyn : A ton tour, maintenant. Montre moi ce que tu sais faire. Je voudrai évaluer ton niveau et voir les travaux à effectuer.

Sur ces paroles, Lidsey prit son arme et commença son exercice. Le problème était le poids et la longueur. Il avait du mal à contrôler ses coups car il devait gérer deux côtés en même temps. Il cassa une partie du tableau, déjà fragilisé par le temps ainsi que des tables qui restaient encore debout et se donna lui-même un coup au front. Heureusement pour lui, ce n’était pas l’extrémité de son arme. Mais il avait droit tout de même à une jolie bosse au front.

Naltsyn, soupira : Il y a du travail à fournir, en effet.

Sur ces paroles, elle se remit en position.
m
Naltsyn : Je vais te montrer les mouvements lentement. Tu reproduiras ensuite le geste. Tu le referas jusqu’à ce que ça soit instinctif.

Naltsyn : Quand il saura manier cette arme, tu t’entraineras également avec lui.
Moi : Attends… Je vais m’entrainer avec toi et avec lui ?
Naltsyn : Pourquoi pas ? Vois le bon côté… Tu seras plus forte…
Moi : Oui… Mais en attendant, j’aurai ma pile de bleus. Sans jeu de mots !
Naltsyn : On ne peut progresser sans tomber.
Moi : Merci du conseil, madame la Tsahik !

Lidsey se mit à reproduir les mouvements de Naltsyn que celle-ci lui avait montré auparavant. Ce ne fut pas très difficile au départ, mais elle le fit répéter tellement de fois qu’à la fin de la journée, il avait mal aux pieds et aux mains. Il décida donc de dormir avec nous. Je n’étais pas rassurée de le savoir près de nous.

Naltsyn : Ne t’en fais pas. Je le surveille. Tu peux te déconnecter en toute tranquillité.
Moi : Qu’est ce que je ne ferai pas sans toi!

Elle me répondit par un sourire. Je me déconnectais donc de mon avatar. En chemin, je croisais Norm qui avait la tête ailleurs et moi, étant à moitié endormie, la collision était inévitable. On se percuta d’une façon assez comique.

Moi, en me frottant le front: Aie!! Bon sang, tu ne pouvais pas regarder où tu vas !
Norm, en couvrant son nez: Et toi alors ?!
Moi : Je viens de passer une journée dans mon avatar. Tu es bien placé pour savoir ce que ça fait !
Norm : Certes... Mais ce n’est pas une excuse quand même ! Moi, en me relevant : Enfin... Oublions cet incident.
Norm, en se relevant : C’est peut être la meilleure chose à faire. As-tu vu Vanessa ? Je ne l’ai pas croisé de la journée. Ca m’inquiète.

Maintenant que j’y pensais...Un caisson de lien était encore actif quand je suis sortie. Le bruit du moteur lançant la liaison était parvenue à mes oreilles ainsi que les bruits des consoles mesurant la santé du pilote. J’étais tellement fatiguée et affamée que je n’avais pas fait attention .

Moi : Elle a pris quel caisson ?
Norm : La n°6

Naltsyn n’étant pas là pour me conseiller, je devais me débrouiller maintenant seule. Je crois que c’était la première fois que je voyais son monde sans sa présence.
Moi : Elle est encore en liaison avec son avatar. Elle ne va sans doute pas tarder à se déconnecter. Soudain un bip se fit entendre et très inquiétant. Et je sentis la peur de Norm pour sa petite amie.

Moi : Va chercher Paul et les autres. Je vais essayer de limiter les dégâts.

Norm partit, ensuite, inquiet du sort de Vanessa. Quant à moi, j’allais vers la console du caisson n°6. Etrange... C’était le caisson de Xelloss avant son transfert. Aurait il un lien ? Ce n’était pas le moment d’enquêter là-dessus. Une vie était en jeu!Il fallait faire sortir Vanessa du caisson de lien avant que la situation s'aggrava davantage. Mais les bips incessants et inquiétants me mettaient de plus en plus la pression et la fatigue se faisait sentir. Bien que pas au meilleur de ma forme, je fis de mon mieux pour limiter les dégâts. Ainsi, je parvins à éviter un surchauffe de l’appareil dû à une liaison trop longue en activant le refroidissement d’urgence. Une fois que je m’étais assurée que sa vie n’était pas en grand danger, je fis de mon mieux pour la faire sortir. Ce fut un échec cuisant et j’avais du mal à rester debout à cause de la faim et de la fatigue. Mais je ne renonçais pas pour autant.

Paul : Si tu t’écroules, je te réveillerai à coup de pied au cul. On a déjà suffisamment de problèmes avec Vanessa qui nous fait la momie et l’hystérie de Norm. Alors va te restaurer et te reposer ou je t’obligerai à le faire.
Moi : Mais... Vanessa...
Paul : On va s’occuper d’elle, ne t’en fais pas. Tu as fait ce que tu as pu, étant donné ton état.
Moi : Ok.
Paul : Tiens, ça t’aidera à aller vers la cuisine. Bon, ce n’est pas top mais c’est mieux que rien. Il me tint une barre nutritive car je reconnaissais l'odeur ainsi que la forme. Ce n’était pas le top du top mais j’étais tellement affamée!! Cela me fournissait assez d’énergies pour aller jusqu’à la cuisine. Je me fis un festin, profitant de la confusion dû à la situation de Vanessa pour vider un peu le frigidaire tout en m’inquiétant également pour elle. Etre dans une équipe permettait de développer des liens et un caisson qui restait clos, c’était inquiétant. Un incident qui ne s’était pas produit... Qu’avec Xelloss, bizarrement. Deuxième coïncidence. Il méritait bien son surnom de chat noir. Il n’attirait que des emmerdes.


Au Kelutral des Menariyä tunti,

La queue de l’olo’eyktan s’agitait dans tous les sens de manière énergique. Elle en avait assez ! Assez d’être considérée comme une infirme ! Son ventre avait grossi et la handicapait parfois dans ses déplacements. Mais c’était une raison suffisante pour la cloitrer au Kelutral. Pour passer le temps, elle s’amusait à se promener dans l’Arbre Maison. Toutefois, au bout d’une semaine, elle avait déjà tout parcouru, la replongeant dans l’ennui. Heureusement que sa sœur était là pour discuter, malgré ses obligations personnelles avec ses deux enfants et Tsahik, lui permettant de supporter ce cloisonnement forcé. Mais aujourd’hui, elle était encore de plus mauvaise humeur. La raison fut une conversation avec son mari et amour, Tsylan.

Quelques heures plus tôt. Tsylan appelait son Ikran par un petit cri.

Lutsey : Tu vas où mon amour ?
Tsylan : Je constate que tu étais réellement endormie hier soir. Moi qui croyais que tu faisais exprès ! La grossesse ne te réussis pas si tu veux mon avis. Concernant ma destination, je vais voir comment vont Jake et Neytiri.
Lutsey : Puis je t’accompagner ?
Tsylan : Lud, on en a déjà parlé !
Lutsey : S’il te plait !!

Tsylan tourna la tête et vit Lutsey écarquiller son iris, ressemblant aux chats en pleine chasse. Il doit bien avouer qu’elle était mignonne et se contenait de ne pas céder en pensant à son enfant.

Tsylan : Lud, sois sérieuse! Ce ne me fait pas plaisir, crois moi! Mais pense au...
Lutsey : Bon, ça va, j’ai compris !!
Tsylan : Mais Lud, laisse-moi finir !!!

Elle s’éloigna déjà, frustrée.

Tsylan : Aie aie aie…. Vivement que sa grossesse se termine car ça devient infernal ! Heureusement que Joltsyn était là! Mais je me demande bien qui est le père de ses enfants. A ce moment-là, Txon exprima son impatience par un petit cri.

Tsylan : Ok ! J’arrive ! C’est vrai que toi aussi, tu as une portée ! Je suis bien parti moi ! Deux filles qui m’entourent sont enceintes ! Super!

Txon feula à cette expression par un sifflement comparable au crocodile.

Tsylan : Ok !!!! Ca va !!! Raahh lààà !!! J’ai déjà mal à la tête rien que d’y penser.

Cela avait particulièrement agacé Ludsey qui avait l’impression d’être mise à l’écart. Un sentiment accru avec les hormones maternelles.

Joltsyn : Enervée grande sœur ?
Lutsey : J’en ai marre de rester cloitrer ici comme une infirme.
Joltsyn : Mais il le faudra maintenant. Ça ne me fait pas plaisir non plus mais on ne peut rien faire contre cela. On doit attendre. Pense à ton enfant, avant tout.
Lutsey : Oui… Mais je n’en peux plus. J’ai l’impression d’être enfermée. Je ne supporte pas cela.
Joltsyn sourit : Tu es bien une Koltyan.
Lutsey : Dois-je prendre cela pour un compliment, petite sœur ?

Rapport n°3 14 mai 2155,

Un mois maintenant qu’elle a choisi cette cabane comme résidence. Je pouvais dire qu'elle possédait un certain talent pour trouver des coins confortables. Je découvris, avec surprise, à quel point elle était douée dans la médecine. A vrai dire, avec son ancienne fonction, elle n’a pas dû avoir le choix. J’étais inquiète. Depuis un certain moment, elle se plaignait d’un « son qui apportait de la souffrance ». Je soupçonnais un ultra-son mise au point par la RDA ou d’un signal venant d’un satellite. Dans tous les cas, ça n’avait rien de rassurant. Il va falloir que je creuse là –dessus.

Fin du rapport

Lidsey avait bien progressé et savait maintenant manier le bâton. Quant à moi, je me suis habituée à l’arme et je me débrouillais plutôt bien. Assez pour rivaliser avec Naltsyn, bien qu’elle continuait à me dominer même si j’ai gagné en agilité. Bon sang ! Comment elle faisait pour enchainer les feintes et les coups aussi rapidement ?

Naltsyn : L’expérience, Kendra.
Moi : Tu n’as que trente deux ans….
Naltsyn : Et ? Avec les années passées en toi, ça me fait cinquante quatre, petit être fragile.
Moi : Tu as l’art de répliquer, on dirait.
Naltsyn, sourit : On me l’a souvent reproché.

Quant à moi, je m’entrainais avec Litsey. Les jours passèrent et j’avais du mal à évaluer le temps. En tout, cas, il progressait et il se débrouillait bien le bougre d’ailleurs!, Même si je ne m’y mettais pas à fond complétement. Comme à mon habitude, je partis dans la forêt en quête de nourriture, guidée par les conseils de Naltsyn. A vrai dire, j’ai pu apprendre grâce au monde onirique de la Tsahik, même si les comportements des différentes organismes étaient toujours les mêmes, ce qui sera différent dans le monde réel. J’ai pu croiser un troupeau d’Hexapode en quête de nourriture dans le coin. J’avais choisi ma cible quand celui-ci partit en courant. L’instant d’après une série de cris se firent entendre. Discrètement, j’allais vers l’origine et je ne tardais pas à en trouver les raisons. C’était un Slinger ou Lenay’ga. J’arrivais juste à temps pour voir sa procédure de chasse. Une forme qui ressemblait à sa tête était plantée au cou de sa victime. La tête semblait se tenir à l’aide d’ailes si j’en jugeais par les bruits. Celle-ci émit des petits cris qui semblaient guidés une autre forme qui ressemblait à un corps. Celui-ci se mit en position assise et la tête se remit à sa place. Ensuite, la créature savoura son repas.

Moi : Fascinant
Naltsyn : En effet. Voir un Lenay’ga chasser est une chose qui sort de l’ordinaire.

Une fois son repas terminé, la créature partit, ne laissant que des os de sa proie. Je me remis à mes occupations et parvins à cultiver des graines d’awaiei bien que je me suis pris une épine à l’épaule de la part de la plante. Heureusement qu’en petite quantité, le poison n’était pas mortel. Par chance, une autre créature s’était rapprochée d’elle. Juste à l’opposé de moi. La plante s’était alors tournée vers la menace, me laissant le champ libre. Je saisissais cette occasion pour partir à la cueillette et les cris d’agonie me confirmèrent que c’était un loup vipère.
Quelques instants après, il mourut de ses blessures car son énergie s'était éteint. Mon butin n’était donc qu’à quelques graines, mais ça sera suffisant pour la journée. Je m’éloignais donc, parvenant à éviter au passage une nouvelle vague d’épines bien qu’une m’effleura le visage. Je revins à l’école puis je me mis à retirer l’épine avant de sentir ensuite la présence de Litsey arriver. A l’aide des remèdes que Naltsyn a fabriqué, je commençais à soigner la blessure à l’aide d’une mixture. Soudain Naltsyn intervint, me replongeant dans son monde onirique. Un tremblement de terre se déroula renversant certains arbres, tandis que des animaux grésillaient. Cela dura plusieurs instants avant que tout redevint normal.

Moi : Qu’est ce qui s’est passé ?

Naltsyn mit plusieurs instants à répondre. Comme si elle avait été sonné.

Naltsyn : Je l’ignore. Un mal invisible touche notre terre.
Moi : Quoi ? Une onde ?
Naltsyn : Je l’ignore, petite chose fragile. Il va falloir vraiment que j'enquête là-dessus. Si cela arrivait à un moment critique, on n'est pas dans la ....Soudain le sol se mit à trembler.

Naltsyn : Un Angtsik !
Moi : On n’était pas sur leurs territoires, à ce qui me semble.
Naltsyn : Non. Mais on s’interrogera sur cela plus tard.

Naltsyn eut juste le temps de se mettre sur le côté pour éviter la charge dévastatrice du bulldozer d’Eywa. Mais les fondations déjà fragilisées par le temps émirent des grondements menaçants et la charge a projeté divers morceaux de bois dont un se planta à notre épaule gauche. Naltsyn serra les dents pour retenir la douleur. Elle parvint à le retirer et à sortir des ruines de l’école avant que celle-ci céda à nouveau, transofrmant la maison en débris de bois répartis dans tous les sens.

Moi : On a eu chaud!
Naltsyn : Tu l’as dit. Je me demande ce qui a poussé les Angtsik à agir ainsi. Y aurait il un lien avec cette onde ? Il faut qu’on en sache un peu plus.
Moi : Avant, ça serait bien qu’on se fasse soigner, non ?
Naltsyn : Tu parles de cette blessure ? Ce n’est rien.
Moi : Une blessure n’est jamais rien, selon toi. Tu aimerais bien être en maximum de tes possibilités, non ?
Naltsyn : Un guerrier se contrefiche de la douleur tant qu’il protège ce qui lui tient à cœur.
Moi : Merci pour cette belle parole! Mais tu as intérêt à te faire soigner! Sinon, je te fais la technique des mille souffrances.

Naltsyn, feula à ma parole.

Naltsyn : Tu n’as pas intérêt ! Moi : Je vais me gêner !
Lidsey : Comment ça va, Kendra ? Avec tout ça, nous avons même oublié sa présence.

Etant tellement occupée à sauver notre peau, on n’a pas forcément fait attention.

Naltsyn : Ca va, jeune guerrier. Juste une blessure à l’épaule gauche.
Lidsey : J’ai vu ce qui s’est passé. Tu as de la chance de n’avoir que cela comme blessure. Cependant, il faut te le faire soigner
Naltsyn : Ca cicatrisera.

La belle mauvaise foi ! Je me pris aussitôt une tape derrière la tête de la part d’un prolémuris.

Moi : Aie !!
Naltsyn : Je t’ai entendu !
Moi : Bah quoi ? Ce n’est pas vrai !?

Je me repris une autre tape derrière la tête. Moi : Susceptible en plus ! Une autre tape me vint derrière la tête. Bon, je crois que je vais me retenir si je ne voulais pas terminer avec des bosses.

Finalement, elle accepta, bien qu'à contrecœur et on se mit à suivre Litsey à travers les arbres pendant un long moment. Enfin, on arriva au Kelutral du clan de Litsey. Il était vrai que Tsuwokan n’avait pas tort. Leur clan était fait d’une part de Na’vis et de l'autre, d’uniltiranyus. On me présenta auprès de la Tsahik et du olo’eyktan. Bien que méfiant, la Tsahik accepta tout de même de me soigner.

Moi : Une Tsahik guérissant une autre Tsahik. C’est assez marrant comme situation, non ?

J’entendis un bruissement derrière moi. Je me retournais et vit un Thanator me coursant. J’esquivais de justesse un coup de griffe qui mit mon pantalon au lambeau.

Moi : Ok !!! Si on ne peut même plus plaisanter !

Enfin le Thanator disparut.

Tsahik : Attends quelques jours et ton épaule sera de nouveau en état.
Naltsyn : Irayo ma Tsahik.
Tsahik : Pourrais je savoir l’origine de ta blessure ? Si cela ne te gêne pas.
Naltsyn : J’ai échappé à la charge d’un Titanosaure. Heureusement que la maison où je résidais était assez petite pour éviter la charge du deuxième qui l’accompagnait. Ma Tsahik, savez vous d’où viennent ces sons ? Celles qui nous font souffrir.
Tsahik : Je suis désolée de ne pas t’y répondre. Moi-même, j’aimerai en savoir l’origine.
Naltsyn : Ce n’est pas grave. Vous m’avez déjà aidé en me soignant.


Plus tard, je repris le contrôle de mon avatar. Je sortis du Kelutral et me laissa bercer par le bruit de la rivière bordant le Kelutral. La tranquillité ne dura pas, car je sentis aussitôt la présence de Tsuwokan et de sa compagne.

Tsuwokan : Finalement, tu es venue ma Kendra.
Moi: Ce n’est que temporaire.
Tyhu : Pourquoi veux tu rester seule, ma Kendra ? Souffres-tu d’un mal ?
Moi : Sans doute.
Tyhu, surprise ; Quoi donc ? On pourrait sans doute te guérir.
Moi : Je te remercie mais j’ai bien peur qu’on ne puisse rien y faire. La maladie dont je souffre ne peut pas se soigner.
Tsuwokan : Est-ce pour cela que tu gardes tes yeux bandés ?
Moi : Oui.
Tsuwokan : J’imagine que tu ne veux pas nous le dire.
Moi : En effet.
Tyhu : Même si on ne peut pas te guérir...Le clan pourrait sans doute soulager ta douleur.

Je restais silencieuse à cette remarque pertinente.

Naltsyn : Elle a raison, petite chose fragile.
Moi : C’est ce que tu voulais. Je me trompe ?

Les oreilles m’indiquaient sa surprise et montraient que j'avais vu juste.

Naltsyn : Peut-être. Mais ce que je sais, c’est que la solitude ne nous réussit pas. Moi, j’ai vécu trop longtemps loin de mes frères et sœurs. Quant à toi, il faut que tu puisses dégager les douleurs que tu renfermes.
Moi : Dois-je te rappeler ce qui est arrivé à ma famille ?
Naltsyn : Inutile. J’y étais également.

Mais penses-tu que c’est ce que ta mère aurait voulu pour toi? Crois-tu qu’elle accepterait ton attitude aujourd’hui ? J’essayais de me persuader du contraire, mais la Tsahik avait raison sur ce point.

Moi : Peut-être vais-je rester un peu plus. Tout dépendra des jours qui vont suivre. Litsey parut heureux de cette décision et il n’était pas le seul. Tyhu et Tsuwokan également.

Litsey : Si tu comptes rester, il va falloir que tu changes de vêtements. Ceux-là commencent à être usés.

Il était vrai que l’incident du Titanosaure avait quelque peu abimé mon haut ainsi que mon pantalon. En effet, il y avait la présence de déchirure sur le ventre et sur les genoux. Mais la pensée de porter des vêtements indigènes ne me rassurait pas.

Moi : Que... Quoi?? Ma réaction fit rigoler tout mon entourage. Et également Naltsyn.
Naltsyn : Tu as peur petite chose fragile ? Tu sais, il n’y pas de honte à avoir.
Moi : Je ne te permets pas !
Tsuwokan : Mademoiselle a peur de s’habiller un peu léger ? Si tu restes, il va falloir adopter les vêtements locaux. Moi : Jamais de la vie !!!
Tyhu : Oh ! Elle est trop chou quand elle s’énerve !
Litsey, sourit: Tu n’as pas tort ma Tyhu.
Moi : Je ne me baladerai pas à poil ! Pas question !
Litsey étonné : Ca veut dire quoi à poil ?
Tsuwokan, avec un ton machiavélique: Nue.

A ces mots, je sentis une étrange sensation de la part de Lidsey. Ne me dis pas... Ooh, toi...Quant à Tsuwokan, il se prit une jolie baffe au visage.
Tsuwokan : Aie !!!
Tyhu : N’oublies pas que je suis ta femme, Tsuwokan.
Tsuwokan : Oui mon amour... Mais imaginer ne veut pas dire te tromper.

Tyhu semblait vexée et je pouvais la comprendre car j'aurai agi de la même manière à sa place.

Tsuwokan : Mais chérie...

Je me tournais vers Lidsey qui semblait ailleurs. Comme hypnotisé. Inutile de jouer aux devinettes, pour savoir à quoi il pensait.

Moi : Retire toute suite cette image de la tête ! Ou ça sera mon poing que tu auras dans la figure!
Litsey : De quoi tu parles ?
Moi : Tu vois très bien.
Tsuwokan : C’est vrai que ton visage rouge ne renforce pas ta crédibilité, ma Lidsey.

Il tourna la tête et vit Tyhu la regarder d’un air de reproche, tapotant avec son pied droit le sol.

Tsuwokan : J’ai un mauvais pressentiment tout à coup. Tyhu lui tira les oreilles, comme un gamin réprimandé par sa mère,

Tsuwokan : Aie !!!

Litsey et moi, on rigola à la scène. Quant à Naltsyn, elle était écroulée et riait tellement fort que je l’entendais résonner dans mon crâne.

Tyhu : Ne crois pas que tu vas y échapper ma Lidsey ! Il y a un problème ma Kendra ? Moi : Non. Juste un mal de tête. Les liaisons avec les uniltiranyu sont parfois capricieuses. Tu peux te retenir la prochaine fois ?
Naltsyn, sourit comme une gamine ayant fait une bêtise: Désolé... Mais voir la façon que Tyhu réprimait son partenaire était tout simplement...drôle
Moi : Ok... Mais ris moins fort ! J’ai eu un de ces maux de crâne !

Lidsey avait profité de cette diversion pour courir à toute jambe.

Tyhu : Il n’ira pas bien loin. Quant à toi, si je te surprends encore en train d’avoir ces pensées perverses, tu m’entendras parler! Maintenant file!
Tsuwokan : Mais...
Tyhu : J’ai besoin d’être seule avec Kendra pour pouvoir l’habiller. Et ta présence risque de la déranger.
Tsuwokan : Ok, chérie.
Moi : Euh...Ai-je bien entendu ?
Tyhu : Tu as parfaitement entendu
Moi, souriant d’un air gênée: Ok... Je vois...Maintenant que j’y pense... J’ai oublié quelque chose dans la cabane.

J’allais courir pour mettre le plus de distance entre Tyhu et moi mais une main me saisit au niveau de la natte.

Tyhu : Où tu vas comme ça ?
Moi : Laisse-moi ! Je ne veux pas !!! Lâche-moi !
Tyhu : Ne compte pas là-dessus.

Et elle me tira vers le Kelutral, ignorant mes plaintes. A l’intérieur de moi, Naltsyn était écroulée de rire. Tellement qu’elle ne tenait plus debout.

Moi : Lâche-moi !!! Je refuse de porter vos tenues ! Je tiens à mon intimité !
Tyhu, soupira : Je ne savais pas que les Sawtute étaient si capricieux
Moi : Lâche ma natte et tu verras si je suis capricieuse !

Elle ne prit pas en compte ma menace et me fit monter jusqu’à l’avant dernier étage.
Moi : Mais fais quelque chose !

La Tsahik était assise, dos à un arbre, semblant dormir. Ce qui était le cas, car elle se réveilla et bailla, montrant de petites dents pointues, qu’on pouvait comparer à des félins.

Naltsyn, ses yeux entrouverts : Hein ? Tu as dit quelque chose ?
Moi : Vous vous demandez après pourquoi on vous appelle les chats bleus.

Tyhu me montra divers vêtements, en commençant par un collier à feuilles.

Tyhu : Qu’en penses tu ?
Moi : Ouais. C’est joli. Pourquoi pas ?
Tyhu, sourit : Très bien. Retire ton haut.
Moi : Je te demande pardon ? Retirer... Tu veux dire seins à l’air ?
Tyhu :Qu’y a-t-il de dérangeant ?
Moi : Comment te dire sans t’offenser... C’est non !!!! Je ne veux pas qu’on baisse la tête quand on me parle !
Tyhu : Euh... J’ai peur de ne pas comprendre.
Moi : Ce n’est pas grave. Ce qui est sûr... C’est que je n’exposerai pas mes seins aux regards de tous !
Tyhu : Je vois. Tu es timide. Moi : Je ne suis pas timide !
Tyhu : Alors pourquoi ça te dérange de porter seulement un collier à feuille en haut ? Je ne savais pas trop quoi dire.
Naltsyn : Elle t’a eu !
Tyhu : Il n’y a pas de honte, tu sais.

Sur ces paroles, elle se retourna et fouilla dans des sortes de casiers.

Tyhu : Alors... Où est t-il ? Ah ! Le voilà !

Sur ces paroles, elle sortit une sorte de couvre seins marrons.

Tyhu : Essaye ceci.

Je défis mon haut avec l'aide de Tyhu car mon épaule blessé ne me facilitait pas la vie. A cet instant, je sentis deux présences indésirables, pas loin de nous.

Naltsyn : Tu attires des regards ma Kendra. Ca peut se comprendre.
Moi : Ce n’est pas une raison quand même! Je me chargerai de leurs cas quand je serai habillé d’une manière convenable. Tu me conseilles quoi ?
Naltsyn : C’est un mauvais choix que tu fais en me demandant mon avis. Nous n’avons pas les mêmes notions du terme «convenable ».
Moi : C’est vrai.

Je me rendis davantage compte de la frontière culturelle qui nous sépare. J’essayais la couvre poitrine, avec l'aide de Tyhu, et me rendis compte de la transparence.

Moi : Génial... Il n’y a rien de mieux que ça ?
Tyhu : Je suis désolée ma Kendra mais je n’ai pas trouvé mieux qui puisse satisfaire tes critères de sélection.
Moi : Cool!
Tyhu : Je trouve que ça te va bien. Mais toi seule peut juger convenablement. Suis-moi.

Sur ces paroles, Tyhu me fit redescendre du Kélutral et m’emmena à la rivière. Je contemplais l’assortiment couvrant ma poitrine.
Moi : Qu’en penses tu ?
Naltsyn : Je t’ai déjà répondu.
Moi : Dis quand même.
Naltsyn : Je trouve que ça te vas bien.
Moi, en souriant : Je suis d’accord.
Naltsyn, sourit : Tu ne cesseras de me surprendre, petite être fragile.
Moi : Bon, Ca va. Je prends.
Tyhu, soulagée : Ca me rassure ! Je pensais que tu allais refuser. Maintenant, tu dois choisir la couleur de ton cache sexe. Viens !

On revint à l’avant dernier étage et Tyhu m’exposa diverses couleurs. Bleu, rouge, vert... De beaux colorés ! Mais une couleur vive attira mon attention et ce fut le jaune. Je fis divers vérifications pour voir si ça m’allait. Puis je m’isolais des regards afin de me déshabiller. Je défis donc mon pantalon usé, retira le bas et le remplaça par le cache sexe jaune.

Tyhu : Montre ma Kendra !

J’arrivais, montrant mes nouveaux vêtements.

Tyhu, sourit : Ca te va parfaitement, petite guerrière.
Moi : Tu peux attendre un peu ? J’ai quelque chose à faire avant.

Je tournais mon visage là où je sentais les présences. Ils comprirent que je les ai repéré mais je fus plus rapide et discrète. Suffisamment pour que je puisse arriver derrière eux.

Moi : Je m’en doutais.

Tyhu nous rejoignit, l'instant d'après et elle n'était pas très contente de ma découverte car je sentis sa colère monter.


Tyhu : Tsuwokan, Litsey ! Qu’est ce que je vous ai dit ?
Tsuwokan : Désolé ma chérie, mais je ne pouvais me séparer de toi.
Litsey : Je l’accompagnais.
Tyhu: Mouais.. Sinon, le spectacle a été plaisant ?
Litsey : Oh que oui !

A cette réponse, je lui infligeais un coup de poing au visage. Particulièrement au nez. Quel abruti en plus d'être pervers!

Litsey : Aie !!!
Moi : Espèce de Pervers !

Sur ces paroles, je leur tournais le dos, vexée et m’éloigna. Quant à Tyhu, elle les observait d’un air de réprimande.

Tyhu : Vous devrez avoir honte ! Surtout toi Tsuwokan !
Litsey : Ma Tyhu, Tsuwokan n’y est pour rien ! C’est moi...
Tyhu : Ne prends pas sa défense !! Litsey, troublé : Ok...
Tsuwokan, fronçant les sourcils d’un air sérieux : Tyhu, je dois te parler.
Tyhu : Je ne veux pas d’excuses ! Kendra t’as pris la main dans le sac !
Tsuwokan : C’est un sujet sérieux. Je crois avoir repéré un détail perturbant de la part de Kendra.
Tyhu, surprise : Quoi donc ?
Tsuwokan : Je n’en suis pas sûr. Peut-être était-ce seulement mon imagination. Cependant, je tiens tout de même à m’expliquer. Le fait que Kendra cache ses yeux me fait soupçonner d'être quelqu’un de très célèbre dans mon monde. On le nommait l’Assassin aux Lames Divines ou encore le Messager.
Tyhu : Qui est ce Messager ? En quoi est-il célèbre dans ton monde ? Et pourquoi soupçonnes-tu Kendra d’être cette personne ?
Tsuwokan : Justement. Laisse-moi t’expliquer.

Je mis autour de mon front un bandeau marron foncé que mes cheveux dissimulaient où j'attachais trois plumes bleues. Bon ça me donnait un aspect indien mais j'aimais bien. J'ornais ensuite autour de mon cou, le collier que j'avais apprécié. Par ailleurs, j'ai rajouté un autre accessoire au poignet gauche. Heureusement que Natsyn me guidait à cause de mon infirmité.

Moi : J’aime bien ce petit accessoire.
Tyhu : Sans doute.
Moi : Je sens de la tension. De quoi me suspectez-vous ?
Tsuwokan : Pour être clair, on te soupçonne d’être le Messager.

A l’énonce de ce nom, je restais silencieuse. Une colère monta en moi. Naltsyn sentit ma frustration et se dépêcha de m'apaiser.

Naltsyn : Calme toi !
Moi : Comment veux tu que je me calme !? On me compare à cet assassin ! Ce monstre sanguinaire !

Dans son monde, un Natang se frottait à moi, comme pour réclamer un câlin. Cela me suffisait pour calmer ma colère. Surtout que le Natang était un bébé et cela me faisait craquer. On aurait dit des chiots.

Naltsyn : Et sur quoi tu reposes tes dires, ma Tsuwokan ?
Litsey : Tes yeux. Montre les nous s’il te plait ma Kendra.
Naltsyn : Si c’est ce que vous voulez .

Sur ces paroles, elle défit le bandeau, révélant des yeux normaux. Mise à part la taille de l’œil gauche dont la taille se différenciait avec celui de l’œil droit. Mais c’était un détail fréquent avec les avatars. De même que les cinq doigts aux pieds et aux mains.
Naltsyn : Y a-t-il un problème ?
Tyhu : Tu as rêvé mon amour, on dirait. Elle n’a aucun rapport avec le Messager que tu nous as conté.
Tsuwokan : Peut être. Mais mon instinct me dit que'elle cache quelque chose.Tu es d’accord avec moi Lidsey ?
Litsey ; J’aurai dit oui. Mais… On a la preuve du contraire devant nous.
Tyhu : Vous avez dû rêver. Tu viens ma Kendra ? Je dois te faire une coiffure.
Naltsyn : J’arrive ma Tyhu

Sur ces paroles, elle remit le bandeau couvrant mes yeux.

Litsey : Pourquoi caches tu tes yeux ?
Naltsyn : Raisons personnelles, jeune guerrier.

Puis elle suivit Tyhu, laissant Litsey et Tsuwokan cherchant une explication à cette différence de langage de Kendra. Une différence qu’il n’arrêtait pas d’observer depuis son apprentissage pour la maitrise du bâton de combat. Quelque chose clochait. Mais quoi ?

Litsey, murmura: Ma Tsuwokan. N’as-tu pas observé un détail particulier ?
Tsuwokan : Quoi donc ? Litsey : Ne trouves tu pas curieux le soudain changement de langage de Kendra ?
Tsuwokan : Pas vraiment. Où tu as repéré ce changement ?
Litsey : Eh bien. Je n’en suis pas encore sûr…. Mais j’ai repéré une différence quand elle me parlait. Soit elle me tutoyait ou m’appelait par mon nom soit elle m’appelait par « jeune guerrier ».
Tsuwokan : Ce ne sont que des surnoms. Il n’y a rien d’anormal mais il est vrai que ce n’était pas une preuve suffisante. Pourtant, c’était tout de même curieux.

A l’avant dernier étage, Naltsyn me laissa la place et je laissais Tyhu allonger mes cheveux avec soin. Ensuite, toujours avec cette délicatesse, elle me les tressa. Je la sentais le faire avec minutie. On pouvait dire qu’ils étaient doués ! Une fois qu’elle avait terminé, je sentais mes cheveux se déployer et recouvrir tout le haut de mon dos. Je me rendis une dernière fois en bas et le résultat parvint à me convaincre. Cependant, j’avais du mal avec la légèreté du bas.

Naltsyn : C’est la première fois. C’est normal. Tu t’y habitueras avec le temps.
Moi : Je l’espère. Bon, mise à part le bas...Le reste ça va.
Tyhu : Tu es une personne curieuse ma Kendra. Tu n’es jamais contente ?
Moi : Mon peuple est réputé pour sa mauvaise humeur.
Tyhu : Vous êtes des créatures bien étranges.
Moi : Bon.. Puisque il y a des risques que je reste, il me faudra un prénom local… T
Tyhu : Tu n’es pas obligée.
Moi : J’y tiens. Alors... Je réfléchissais.

Naltsyn : Je pense que Hilfyn serait un nom qui te correspondrait.
Moi : Je ne le trouve pas très harmonieux. Non, il me faut un nom qui me plait à entendre.
Naltsyn me fit alors une liste de nom. Tous assez joli mais aucuns ne me plaisait.

Naltsyn : Que penses-tu alors de Tsany ? C’était un nom que portait une de mes ancêtres. Je pense qu’il ira avec ta personnalité
Moi : Tsany...J’aime bien la sonorité de ce nom. Va pour Tsany alors !

Moi : J’ai trouvé ! Tsany ! C’est le nom que je veux me donner.
Tyhu : Tsany… Tu as bon goût.
Moi d'un sourire : Merci
Dernière modification le 24 Juil. 17 à 00h33 par Tsany
Par Tsany
#9344 - L'assassin à plusieurs visages - le 17 Juil. 17 à 22h50 - Atteindre
Chapitre 14: Une rencontre tendue

Sur une colline flottante, une silhouette observait le paysage, d’un air absent comme perdu dans ses pensées. Le couinement de son compagnon volant le réveilla.

Tsylan : Qu’est ce qu’il y a Txon ?

Celle-ci continua et par son lien, Tsylan sentit qu’elle voulait lui dire quelque chose.

Tsylan : Qu’est-ce que… Ce n’est pas vrai !!!!! Non, ne me dis pas….

Txon poussa un petit couinement, comme pour l’approuver.

Tsylan, en soupirant : Comme si Lutsey n’était pas suffisant ! Txon frotta sa tête contre son chasseur.

Tsylan, sourit en la caressant: Oui. Moi aussi, je t’aime bien. Quand je pense que tu as failli me réduire en charpie à l’Iknimaya.


Journal de bord
Entrée n°1, 12 juin 2155

Bon... Je suis obligée de commencer ce rapport...Par où commencer ? Ah oui ! J’ai hâte de me connecter à mon avatar. Cela faisait cinq ans que j’attendais cela. Et dans tous les sens du terme, si vous voulez le savoir ! On m’a un peu fait un récapitulatif des règles de sécurité. Et j’ai fait les connaissances de l’équipe. Paul, Vanessa (la petite amie de Norm en plus (information importante)), Vince, Mayuko, une perche qu’on nommait Teranas, et Xelloss, dont la silhouette me rappelait étrangement ZéroS

Fin du rapport

Naltsyn: C'est vrai qui lui ressemble. Mais je ne peux pas te confirmer à cause de l'emprise de la Faucheuse
Moi : Faudra le choper pour l'interroger éventuellement.
Naltsyn : En effet.
Moi: Il va falloir être discrète. Je ne suis pas sûre que la Cause ait apprécié ma désertion.
Naltsyn: Peut être pensait il que ta mère t'as enlevé mais tu as raison. La prudence est de mise.
Moi: On va d'abord effacer toute trace de moi. Ca évitera des ennuis.

Je rangeais ma base de données qu’on m’a donnée quand je vis Paul venir me chercher.

Paul : Elle est prête l’ado pour sa première connexion?
Moi : Oui. On traversa le couloir. Paul me désigna ma chambre de lien.

J’ouvris le couvercle et m’allongeais à l’intérieur.

Paul : As-tu eu des soucis particuliers ces temps-ci ?
Moi : Oui. Qu’on me traite comme une petite gamine et une infirme!
Paul, en souriant : Tu es un peu la plus jeune. Et le bandeau recouvrant tes yeux ne facilite pas les choses.
Moi : Méfiez vous des apparences.

Sur ces paroles, je descendis le couvercle, sous l’air amusé de Paul.

Informaticien : Lancement de la liaison.

L’écran holographique affichait un cerveau et un chiffre croissant.

Informaticien : Liaison à 25%.

Le lien est stable et l’écran afficha très vite 60%.

Informaticien : Lien puissant et stable.

L’écran montra enfin 100%. Dans ma tête, j’étais dans la forêt. Mais tout se mit à changer soudainement. Des fantômes de Na’vis m’entouraient, faisaient un bruit de tambour avec leurs instruments, comme pour souligner l’importance de ce qui se passait. Enfin, j’ouvris les yeux. Mais à peine l’ai-je fait que la Tsahik reprit immédiatement le contrôle, me remettant dans son monde. Quelque chose clochait. Ma locataire n’agirait pas comme cela sans raison. Quoique, l’avatar lui donnait une deuxième naissance... Ou troisième pour eux.
L’environnement changea et plusieurs autres indigènes firent leurs apparitions. Certains dansaient autour d’un feu, portant des déguisements à ce qui me semble. D’autres entamèrent une musique dont je reconnus le rythme bien que c’était la première fois que je l’entendais. Pourtant... Mon intuition disait le contraire. A l’extérieur, la Na’vi contempla ses doigts puis ses pieds en les faisant bouger. A son sourire, on croirait une gamine à qui on a offert le cadeau qu’elle voulait.

Naltsyn : Tswin, Kxetse.

Enfin !!!! Sur ces paroles, elle se leva. Elle souriait à chaque pas. Je pouvais la comprendre. Cela faisait vingt deux ans qu’elle attendait cela. Voire dès ma naissance.

Scientifique : Non vous devriez vous rassoir. On n’a pas fini les tests.
Naltsyn : Test ?? Je n’en ai pas besoin !
Paul :Kendra, tu vas me faire le plaisir de reposer ton cul sur le lit.
Naltsyn en lui souriant : Une guerrière doit savoir se débrouiller seule.
Paul : Oui si tu le dis...Mais tu vas m’obéir ou je te coupe net ta liaison.
Naltsyn : Pourquoi? Il n’y a pas de problèmes à ce qui me semble.
Paul : Pour l’instant.
Naltsyn : J’ai attendu trop longtemps !
Paul : Eh ben, tu attendras encore un peu.

La Tahik gronda d'insactification.. Ses oreilles étaient abaissées et sa queue s’agitait.
Naltsyn : On croirait entendre mon frère !
Paul : Oui et bien si tu ne veux pas que frère Paul te prive de ton jouet, tu vas faire tes batteries de test illico !

Elle ne fit rien et obéissait bien que d'un regard hostile. Ma locataire savait que Paul pouvait couper la liaison, risquant de détruire sa couverture. Le grondement et les signes de mécontentements mettaient mal à l’aise les scientifiques chargés d’elle.

Scientifique : Très bien, on va se présenter d’abord, hein ? Je m’appelle Patrick et elle, c’est Caroline.
Naltsyn : Enchanté. Bon on commence ?
Caroline : Mademoiselle est impatiente on dirait.
Naltsyn: Quand on a attendu aussi longtemps que moi, vous le comprendrez.
Caroline : Ah...Ces ados. Je me demande quelle mouche a piqué la Cause pour envoyer une gamine ici.

L'indigène gronda encore plus fort à cette remarque.

Caroline : Ok...On se calme! Désolé si je vous ai vexé. Mais essayez de comprendre!

La Na’vi soupira. A l’intérieur d’elle, la fête continuait. J'ai appris même quelques pas de danse et pris même un peu de boisson. Je peux dire qu’ils s’y connaissaient en alcool car ça m’a mis K.O aussi sec.

Moi : La vache !!! Ce n’est pas pour les débutant ça!

Naltsyn traversa les tests en soupirant bien qu’elle souriait intérieurement en me voyant. Evidemment, pour elle, ce n’était rien ce qu'on lui demandait. Elle avait hâte de sortir et sa queue la trahissait.

Naltsyn : Sortir !! Je dois sortir !!! J’ai attendu ce moment depuis trop longtemps ! C’est fini ?
Patrick : Oui. Vous pouvez y aller.

Il n’eut pas besoin de le répéter deux fois. Elle se leva aussi sec et courut vers la porte de SAS. Elle le poussa et vit la forêt en face d’elle. Des larmes s’écoulèrent sur sa joue. Des larmes de joie.

Naltsyn : Je suis revenue Mère.
Moi : Euh... N'aurais-tu pas oublié un détail ?
Naltsyn : Quoi ?
Moi : MOI !!!!!Pourquoi tu m’as enfermé ? Tu veux l’avatar pour toi toute seule ou quoi ?
Naltsyn : Non.
Moi : Alors quoi ?
Naltsyn : Je n’ai pas eu le choix. Ton avatar a eu une malformation au niveau de la vision.
Moi: Attends... Tu me sors que mon avatar est aveugle?
Naltsyn: Oui.

Je m'écroulais, ne revenant pas de devoir vivre avec le noir permanent.

Naltsyn: Je suis désolée.
Moi: Ne le sois pas. Une chance que tu m'as appris à ressentir les énergies.
Naltsyn: En effet. Son utilité sera plus importante que ce que je pensais. Le fait que je me suis vite adaptée à mon avatar impressionnait Paul et les scientifiques. Mais également, à se poser des questions que je devrais répondre un jour. Mais le plus tard sera le mieux. La Na’vi se mit à s’entrainer ensuite dans le camp d’entrainement d’avatar. Enfin... Pour elle, c’était plus de la révision que de l’entrainement. Et je pensais que même révision ...n’était pas le bon mot. Plutôt amusement. Et je percevais déjà les regards intrigués des autres pilotes qui se demandèrent comment une adolescente peut-elle faire mieux qu’eux avec trois ans d’entrainement voire davantage, en à peine une journée.

Moi : Moi qui ne voulais pas me faire remarquer... C’est un peu mort..
Naltsyn : J’ai fait quelque chose de mal ?
Moi : Non. Tu as réagi normalement. Un peu trop même.
Naltsyn : Je peux te laisser les commandes si tu veux.
Moi : Pour qu'on voit mon infirmité? Non merci.
Naltsyn : Comme tu veux. Ce n'est pas moi qui va te faire changer d'avis.
Moi: Je peux compter sur toi là dessus.


Journal de bord
20 juin 2155
Entrée n°2

Pour me faire remarquer, je n’ai pas fait mieux. Déjà que certains connaissent mon passé mais là, c’est le pompon. Ma prestation lors du premier jour au camp d’entrainement des Avatars avaient impressionné plus d’un. Et je suis harcelée sans cesse, pour leur révéler ma « botte secrète.». Heureusement que certains membres de l’équipe ne me harcelait pas avec ça. Mais je ne suis pas rassurée quand même. Sinon, aujourd’hui, première sortie d’avatar. Et j’avoue avec honte, que je me suis éclipsée discrètement de l’équipe dès qu’on avait atteint la forêt. Pas ma faute ! L’autre était trop contente et impatiente ! J’en ai profité pour me balader. Grimper sur les arbres. J’ai même pu voir des prolémuris et un Banshee chasser. La rapidité de l’attaque m’a surpris. J’ai à peine eu le temps de voir l’Ikran foncer et ouvrir sa gueule sur la malheureuse victime qui poussa un couinement plaintif. J’entends des bruits en bas et ça s’agite. Je vais jeter un coup d’œil.

Fin de l’entrée.

Je rangeais le bloc de données et poursuivit une troupe de loups vipères qui s’agitait.

Moi : Tu penses qu’ils ont trouvé une proie ?
Natsyn: C’est probable. Dans tous les cas, reste en hauteur et ne te fait pas repérer. On ne sait jamais. Leur force réside dans l’union.
Moi : J’ai lu ça sur le rapport confidentiel.

Je suivis les créatures, intriguée par leurs comportements. Ils arrivèrent devant un groupe d’individus. D’après ce que je sentais il y avait trois présences humaines dans des corps plus grands qu’eux. Ca devait être des pilotes d’avatar. Par ailleurs, leurs odeurs me le confirmèrent. Deux étaient pleine de vie. Il y avait également un Pa’li car je ressentais la présence d’un animal et je reconnaissais l’odeur de ces chevaux pandoriens. Concernant le troisième, ses forces semblaient le quitter. Attends une minute... Qu’est ce...Quoi ? Serait ce...Je verrai cela plus tard. Pour l’instant, le groupe courrait un danger et il fallait trouver un moyen d’attirer l’attention des Loups-vipères ailleurs. De plus, ils réagissaient bizarrement, comme si ils attendaient quelque chose. Moi : Ton avis ?


Naltsyn : C’est étrange... On dirait qu’Eywa leur demande de protéger ces individus. Moi : Comment tu peux le savoir ? Il n’y a rien qui se passe ! Naltsyn : Cela ne ressemble pas aux habitudes des Nantang d’agir ainsi. Ce qui me fait pencher sur cette hypothèse. Dans tous les cas, notre Mère veut que ces individus vivent.
Moi : Si tu le dis... Mais les protéger de quoi ? De nous?

Le bruit de pas et de paroles d’humains approchant me confirma. Parfois j’aimerai avoir tort.

Naltsyn: Tu n’es pas la seule à penser cela si ça te rassure.
Moi : Mais !!! Euh !!! Je ne peux rien penser sans que tu le saches ?
Naltsyn, en tournant le doigt de gauche à droite : Non.

Par instinct, je commençais à sortir mes Wasp que j’ai eu l’intelligence d’amener malgré les reproches de ma locataire.

Naltsyn : Ce n’est pas nécessaire
Moi : Pourquoi ?
Naltsyn : Aie confiance en notre Mère

En effet, je vis les Nantang en train de massacrer les humains. Ceux-ci regardaient le sol d’un air paniqué et quand ils surent où venaient le danger, il était déjà trop tard. La présence des trois avatars ont disparu. Ils ont du profiter de la diversion pour s’échapper. Mais cette présence...J’avais cru...

Naltsyn : Son énergie faiblit. Peut être est il blessé?
Moi : Je pense et il n'a pas l'air d'être tout seul. Et vu l'énergie, ça ressemblait à un ami. A ce moment là, je sentis une autre présence. Une présence qui ressemblait à un Na’vi mais son énergie semblait ressembler à de la curiosité et à la satisfaction.Étrange. J’entendis le bruit à peine indistinct d’arbre qui bougeait et je sentais une odeur de sueur. Je me mis à le suivre. La vache, il se déplaçait vite! Je n'imaginais pas les indigènes se déplacer aussi rapidement.

Naltsyn : On dirait que tu l'intéresses. Moi : Bah, il n'a qu'à me parler au lieu de me faire courir! Naltsyn sourit: Peut être est il timide ou une façon de te tester..
Moi soupirant: Super... Et je ne suis pas sûre de l'attraper en plus.

En effet, il se déplaçait vite. Trop vite même! La vache ! Il allait d'arbre en arbre aussi facilement qu’un piéton marchant sur un trottoir. Une déconcentration de trop, et je ratais une branche.
Par la suite,ce fut une chute royale, et je tombais sur les fesses d’un air presque cartoon. J’entendis la Na’vi rire à n’en plus finir de ma prestation.

Moi : Ca va ! Tu aurais pu prendre les commandes au lieu de te gausser ! Va falloir que je m’habitue à leurs déplacements.
Naltsyn : Je voulais voir comment tu t’en sortais. Et je n’ai pas été déçue.
Moi : Sadique Je me relevais en grommelant des jurons. A ce moment, je m’aperçus que je n’étais pas seule.

Plus loin, dans un clan composé de Na’vis et d’Avatars, un jeune Na’vi de vingt deux ans s’entrainait. Il venait de terminer son épreuve de l’uniltaron. Il tentait de manier vainement un bâton de combat et s’entrainait avec un autre, un uniltiranyu présent au clan depuis plusieurs mois déjà. Mais les résultats de l'entrainement furent plutôt décevants.

Na’vi 1: Pourquoi persistes tu ma tsmukan ? Tu vois bien que cette arme ne t’es pas destinée.
Na’vi 2 :Tu ne comprendras pas ma Tsuwokan.
Tsuwokan : Tu peux toujours essayer ma Litsey.
Lidsey : Ce sont des choses qui ne peuvent pas s’expliquer.
Tsuwokan : Ton comportement nous inquiète. Tu vas souvent en forêt, sans un mot, et tu ne reviens que la nuit.
Litsey : J’en ai besoin.
Tsuwokan : Ecoute... Je comprends le fait que perdre quelqu’un de proche est difficile. Mais cela fait partie du cycle de la vie qu’Eywa a installé. Chaque être est destiné à la rejoindre un jour ou l’autre.

Litsey resta silencieux à cette remarque et se contenta de revenir au Kelutral, bâton à la main. Tsuwokan entendit des pas se rapprocher de lui et par son lien, il sut que c’était sa moitié.

Tsuwokan : Ma yawnetu je m’inquiète. Litsey est de plus en plus distant depuis la mort de sa grand-mère.
Tyhu : Laisse-lui le temps. On ne se remet pas d'une telle peine facilement. Ce qui me surprend, c’est les raisons qui le poussent à vouloir manier ce bâton.
Tsuwokan : Peut-être que ça a un rapport avec sa famille.
Tyhu : Peut être. Il faut en apprendre plus.
Tsuwokan, en serrant les dents : Je n’aime pas espionner les autres.
Tyhu : Je sais. Mais on n’a pas le choix si on veut savoir le mal que souffre Litsey.

Litsey, arc entre les épaules ayant un carquois de trois flèches, parcourait la forêt. Il ne cessait de penser à sa grand-mère qui l’avait élevé. Maintenant qu’elle était partie, il se sentait seul, même si le Com’Ava était une famille pour lui. Peut-être que s’il ouvrait son cœur, ils sauront le réconforter. Cela faisait déjà six mois qu’il avait rejoint ce clan composé de Na’vis et d’Avatars. Au départ, il avait eu du mal à accepter les uniltiranyu. Mais avec le temps, il s’est habitué à leurs présences et au fait que les Sawtute ne sont pas tous maléfique. D’ailleurs, l’olo’eyktan en est un.
Le jeune guerrier portait une sorte de protection au torse. Un collier ornait son cou ressemblant à une sorte de banshee. Il avait un cache sexe vert. Une sorte de brassard marron à l’avant-bras gauche et deux protections aux genoux de couleur noir.
Soudain, il vit les branches s’agiter et arma sa flèche, prêt à réagir. Une masse semblait tomber et il vit une uniltiranyu atterrir les fesses à terre d’une manière si comique qu’il ne put s’empêcher de lancer un rire discret. L'individue avait la tenue légère des unilitiranyu, c'est à dire une sorte d'extension vert couvrait son haut et elle avait un bas beige. Sur ses deux flancs, deux appareils de morts dont un était juste à côté d’un couteau. Elle avait les cheveux dont la longueur montrait sa jeunesse et ses yeux étaient couverts par un étrange bandeau.

Uniltiranyu: Génial...Il a fallu que je rate mon coup. Ah !!! Fais chier !!! Et arrête de te marrer ! Ce n’est pas drôle ! Bon sang !

Au départ, Lidsey prit la remarque pour lui. Mais il s’aperçut vite que l’individu parlait toute seule. Chose encore plus étonnante, elle portait un bandeau lui couvrant les yeux. Il crut entendre un bruit derrière lui et tourna la tête juste un instant, pour voir un prolémuris sur un arbre, cueillant de la nourriture. Mais quand il repositionna son regard vers l’endroit où était la tawtute, celle-ci avait disparu.
Unilitranyu : C’est moi que tu cherches ?

Je fis face à un Na’vi, mes deux Wasp dégainés. Je sentais sa profonde hostilité envers moi que mes armes n'étaient pas prêts de couper. Mais c'était une sureté pour moi car je ne connaissais pas les intentions de mon interlocuteur et ses sentiments ne me poussaient à être plus pacifique.
Mais je sentais également deux énérgies. Un était le mélange de na'vi et d'humain. Sans doute un avatar. Il était accompagné d'une na'vie et étaient pas loin de ma position, me donnant encore moins envie de baisser mes armes.
Naltsyn: Menacer ne délivre pas un bon message.
Moi: Tu préfères que je me laisse faire, au risque de me tuer?
Naltsyn: Tu risques la mort aussi dans cette situation.

Je ne répliquais pas afin de me concentrer sur l'instant présent mais elle n'avait peut être pas tort.

Moi : Dis à tes amis de baisser leurs armes.
Naltsyn : Je suis seul.
Moi : Je n’aime pas faire du mal. Mais je n’hésiterai pas s’ils m’y obligent. Naltsyn : Qu’est ce qui prouve que tu tiendras paroles ?
Moi : Cette remarque est valable aussi pour vous. Mais je vais vous prouver ma bonne foi.

Sur ces paroles, je mis mes armes à terre.

Moi : Cela vous suffit ? Le Na’vi me faisant face, me regarda d’un air soupçonneux avant de poser son arc également. Les deux autres présences se rapprochaient et je pouvais, maintenant, percevoir une profonde connexion entre eux.
Naltsyn, feulant de dégoût : Un tawtute avec une sœur ! Quelle folie l’habitait t elle?
Moi : Je ne vois pas où est le problème. Et c’est vraiment le moment pour me faire ce genre de réflexion inutile ! Et puis je croyais que tu avais compris que nous n’étions pas tous maléfique.
Naltsyn : Les blessures du passé ne guérissent pas. Et puis...Je ne le connais pas autant que toi.
Moi : Va falloir faire preuve de plus d’ouverture.

Je tournais ma tête brièvement vers eux et je ne sentais aucune trace d'hostilité. Cependant, il y en avait derrière moi. Soudain, je sentis un coup derrière la tête qui me fit perdre connaissance. Litsey regarda le corps de cette uniltiranyu en rangeant son couteau. Quelque chose d’étrange émanait d’elle. Mais quoi ?

Tsuwokan : Tu n’étais pas obligé de faire cela. On aurait pu discuter. Surtout qu’elle avait l’air ouverte.
Litsey : Ah bon ?

Sur ces paroles, il prit le couteau et le montra à ses amis. Litsey : Des êtres perfides. Elle attendait qu’on se dévoile pour nous tuer. Tyhu : Même si elle était hostile, on l’aurait maitrisé avant qu’elle ait fait le moindre mouvement.

Litsey : Je ne doute pas de vos capacités. Mais cette tawtute se déplace comme un démon !
Tyhu : C’est-à-dire ?
Litsey : J’ai à peine tourné la tête un instant qu’elle était déjà derrière moi alors qu’elle se trouvait devant.

A ces mots, Tsuwokan semblait perturbé. Ses oreilles abaissées trahissaient son anxiété.

Tyhu : Il y a un problème, chéri ?
Tsuwokan : Rien.
Litsey : En fait, pourquoi vous m’avez suivi ?
Tyhu :Tu t’isoles. C’est la preuve d’un mal être.

Soudain, l’uniltiranyu se releva. Elle se frottait la tête avant de se tourner vers le groupe, surpris. Elle s’inclina et fit le salut respectueux des Na’vis.

Uniltiranyu : Oel ngati kameie ma tsmukan ulte tsmuke.

Les trois rendirent son salut aussitôt bien que surpris.


Je me réveillais dans la forêt aux lianes roses qu’on appelait Arbre des Ames. Je me frottais la tête. Quelle idiote ! J’aurais dû faire attention à mes arrières.

Naltsyn : Tu n’as pas fait assez attention. Parfois il faut agir au lieu de réfléchir.
Moi : Je ne suis pas ici pour tuer.
Naltsyn: Agir ne veut pas forcément dire « tuer ».
Tyhu : Quel est ton nom ?
Naltsyn: Je me nomme Kendra. A qui ai-je l’honneur ?
Tsuwokan : Je me nomme Tsuwokan. Voici mon amour, Tyhu, et Lidsey, un jeune adulte.

Lidsey semble captiver l’attention de ma locataire. J’entendis des piaillements vers les arbres de la forêt. En y allant, je vis des prolémuris, semblant regarder au loin d’un air curieux.

Moi : Tu le connais ?
Naltsyn : Non.
Moi : Alors pourquoi il te fascine ?
Naltsyn : Pour rien... Mais je sentais qu’elle me cachait quelque chose. Mais quoi ?

Je verrai cela plus tard. Nous avons plus urgent à penser pour l’instant. Elle alla vers Lidsey et le dévisagea avec froideur.

Naltsyn : Tu devrais avoir honte ! Osez s’attaquer à une personne désarmée et en plus par derrière. Tu n’es pas digne d’être un guerrier.
Lidsey : Parce que vous, vous avez de l’honneur ?
Naltsyn : Si tu fais comme eux, tu ne vaudras pas mieux.
Litsey : Je ne laisserai pas une vermine m’insulter !
Tsuwokan : Lidsey, attends !

Il n’eut pas le temps que Lidsey dégaina son poignard et tenta de la planter. La Na’vi esquiva l’attaque sans difficultés. Il tenta un revers qu’elle évita également. Il n’eut pas le temps d’exercer la moindre mouvement qu’il ressentit une douleur au torse dû à un coup de poing de l’indigène. Elle l’enchaina aussitôt par un coup de pied au visage. Aussitôt Tsuwokan se mit au milieu, les deux dagues dégainées tandis que Tyhu inspecta la blessure de Lidsey qui avait le nez en sang.

Naltsyn : Abaisse tes armes. Je voulais juste punir ce jeune guerrier de sa lâcheté.

Moi : Si c’était le cas, pourquoi l’avoir laissé en vie ?
Naltsyn : C’est la jeunesse. Sa colère l’aveugle, et je ne peux pas lui reprocher cela. Souffrant moi-même de ce mal.

Je restais silencieuse à cette remarque et regardais les arbres. Les prolémuris étaient toujours là, avec leurs yeux exprimant la curiosité. Non...Elle ne laissait pas en vie ce guerrier parce qu’il était aveuglé par sa jeunesse. C’était la curiosité. Mais de quoi ?

Tsuwokan : Pardonne-moi de ne pas te croire.

Elle leva les mains et les mit sur la tête.

Naltsyn : Je me rends. Ca vous va ?
Moi : Eh !!!! Je n’ai pas envie de me rendre !

Naltsyn : Tu dois trouver une famille.
Moi : J’en ai déjà une !
Naltsyn : Nous savons toutes les deux que ce n’est plus le cas.

A ces mots, mon cœur se serra, repensant à mes parents. Un Banshee se matérialisa devant moi. Il était violet et ses motifs étaient jaunes. Il lança des petits piaillements, et il se frotta sa tête vers moi, comme pour me réconcilier.
Lidsey se releva, les yeux pleins de colère face à cette humiliation mais Tyhu le stoppa.

Tyhu : Ne laisse pas la colère aveugler ton jugement. Elle s’est rendue.
Litsey : Mais qu’allons nous faire d’elle ? On ne peut pas la ramener au Kélutral!
Tsuwokan : Et pourquoi pas ? Elle ne nous a pas réellement montré qu’elle était une menace.
Litsey : C’est peut être une ruse.
Naltsyn : J’ai une solution à votre problème. J’ai repéré une habitation pas loin d’ici. Je peux y élire résidence.

Les trois la regardèrent d’un air surpris.

Tyhu : C’est honnête. Mais seras tu te débrouiller seule ?
Naltsyn : Ne vous inquiétez pas pour cela. Et je me suis habituée à la solitude .

Je comprenais cette proposition. Pour elle, Hell’s Gate était comme une prison et la forêt, la liberté.. Je ne fus donc pas surprise.

Tsuwokan : Très bien.
Naltsyn : Je vais vous la montrer.

La Tsahik récupéra mes armes, et les rangea. Les Na’vis firent de même. Puis on entama une marche. Le jour commençait à décliner quand on arriva à une habitation en bois si j’en juge par l’odeur de la pourriture installé. Je sentis même la présence de stigbats dans le domaine.

Naltsyn: Voilà. Vous saurez à présent où me trouvez.
Tsuwokan : Etes sûr de ne pas venir ? Tu sais, notre clan est composé de Na’vis et d’Uniltiranyus. Tu ne serai pas seul.
Naltsyn : C’est gentil, Tsuwokan mais je préfère la solitude pour l’instant.

Tsuwokan sut qu’elle ne changera pas d’avis et préféra ne pas insister.

Tsuwokan : Comme tu voudras.
Litsey : Je garderai un œil sur toi. Pour savoir si tu es un menace ou pas.
Naltsyn, haussant les épaule : Si ça peut te faire plaisir.

Mais elle était en fait contente d’elle, si j’en jugeais par le cri de contentement de l’Ikran. Mais que cherchait t elle, bon sang ?
Dernière modification le 18 Juil. 17 à 23h58 par Tsany
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