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Page 1, Messages de Background de Tsuwokan < Tribu Com'Ava < Communauté
Background de Tsuwokan - 3 messages - Consulté 19199 fois
par Tsuwokan
#7712 - Background de Tsuwokan - le 8 Juin 11 à 19h40
La Terre est le berceau de l'humanité...mais qui veut passer sa vie entière dans un berceau ?
http://www.linternaute.com/science/espace/dossiers/07/vie-extaterrestre/univers5.jpg

Ce n'est pas moi en tout cas.
Je me prénomme Johnson Sylver, je suis (du moins j'étais) humain et fils d'un riche père veuf.
Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis ici et non sur Terre alors que j'avais tout ce qu'il me fallait.
Je ne vous dirai que deux mots en réponse : mort et injustice.

Origines :


musique d'ambiance:http://www.r(...)p#playermp3(piste 2)

Je suis né en 2134, ma mère mourut en me mettant au monde (on a des technologies avancées et on n'est même pas fichu d'empêcher cela !). Mon père avait peu de temps pour s'occuper de moi, ma nourrice me disait qu'il travaillait pour le bien de notre pays.
Et vous savez quoi ? J'arrivais à gober toute ces ... !

En raison de la position sociale de mon père, je ne pouvais jamais sortir de notre logis (un truc de la taille de la Maison Blanche !) et les cours à domicile étaient courant pour moi.
J'eus cependant droit à des distractions dans « notre » salle de sport : escrime, jujistu, lutte et tir à l'arc.

Pendant mon temps perdu, je lisais de nombreux romans ainsi que des livres d'histoire. Cette connaissance personnel me fit comprendre que le besoin de richesses et de territoires à toujours été le démon de l'homme. Nombreux sont les peuples comme les Mayas, Aztèques et Indiens qui ont été décimés par les colons par soif d'or.
Puis je fis un jour la connaissance (par les livres) des na'vis, mais certains écrit n'avait été faites que par des individus qui n'y avaient jamais mit les pieds. Je ne fit confiance qu'à un seul livre : celui écrit par Grace Augustine, une personne réputée pour ces études sur la planète des na'vis appelée Pandora. Chaque détails qu'elle donnait de ce monde en faisait refléter la beauté.
Chaque soir je regardais le ciel en rêvant de forêts et d'êtres gigantesques.

À mes dix-sept ans, j'eus droit, pour la première fois, de sortir de la maison et de rencontrer des gens, mais pensez donc, un jeune sortant de nul part et cherchant un ou une amie à se faire, cela n'est pas facile. Quand à mes quêtes d'amour, tous ne se résultèrent que par des mirages, soit elles ne s'intéressaient à moi que pour l'argent ou soit parce qu'elles me trouvait « mignon », sans vraiment essayer de me connaître.

En résumé, je menait une vie de solitude dans un monde avare, brute et condamné par la pollution.

Le distributeur de mort :


Je ne voyais mon père que deux fois par semaine, d'après ce que j'ai entendu, c'était un haut-membre d'une société. Malheureusement, je n'eus pas plus de détail.

Ce n'est qu'à mes vingt ans, que le mystère me fut dévoilé...

musique d'ambiance:http://www.r(...)p#playermp3(piste 212)

Mon père vint me chercher et m'emmena à son lieu de travail. En arrivant à la salle d'entrée, je vis un nombre impressionnant d'homme en costard-cravate filant dans tout les sens, entrant et sortant de salles de réunions. Mais il m'emmena dans le secteur de fabrication des produits de son entreprise.
Je vis avec horreur des machines fabriquer à la chaîne des fusils, des mitrailleuses et autre armes de mort.
Père : -Vois tu fils, IBSF Protection Solution vend aux quatre coins du monde ses armes pour la protection de ses citoyens.
Moi : -(cachant ma nausée)Et cette cargaison va allez où ?
Père : -Sur Pandora. La RDA a quelque problèmes avec les sauvages de la planète.

Je retint ma rage sous ses paroles. J'avais l'impression que ces mots provenaient de la bouche d'un nazi ou de Cortez lorsqu'il décrivait les Aztèques.
Je profitait d'une réunion de dernière minute qui lui était destiné pour fuir ce lieu maudit comme la peste.
Tout mes propos, mes soupçons s'étaient confirmé : l'homme est un monstre qui n'est sur Terre et ailleurs que pour détruire et survivre par la violence et l'argent.

En rentrant chez moi, je m'effondrai sur mon lit, je n'arrivais plus à pleurer, je n'arrivais plus à crier, mes sentiment se bousculait au fond de moi comme une bataille qui n'en finirait jamais.

Je voulais sauver les na'vis de la vermine humaine, de la RDA et...de mon père qui ne l'était plus pour moi.
Je voulais me rendre sur Pandora, mais comment ?
C'est alors que me revint en mémoire le programme AVATAR,cité dans un vieux livre.
Je devais tenter le coup.

Un billet de sortit :

http://www.communaute-avatar.fr/picture/valkyrie.png
musique d'ambiance:http://www.r(...)p#playermp3(piste 197)

Je décidai de m'engager en temps que chercheur et pilote avatar.
Bien sûr, craignant que je ne puisse hériter de sa fortune à sa mort si j'y laissais ma vie, mon père refusa promptement que je parte. Mais connaissant sa véritable personnalité à présent, j'argumentai, par des avantages financier pour son entreprise, les bonnes raisons de me rendre sur Pandora.
Il finit par céder.
Le lendemain, je versai la somme nécessaire pour la fabrication de mon avatar (1000000 $) et commençai ma formation.
Les mois s'enchaînèrent, longues et interminables. Puis enfin le grand jour : on allait me cryogénisé pour le voyage.
On m'enferma dans un caisson hermétique et on commença à envoyer un gaz à l'intérieur.
Une inspiration suffit pour m'emmener dans un sommeil qui allait duré pour moi quelques minutes. Mais autour,plus de cinq années allaient s'écouler.

La demeure des démons :


A mon réveil,j'avais l'impression d'avoir été roué de coup. Mon caisson s'ouvrit, un médecin m'enleva les ceintures de maintient puis partit s'occuper des autres cryogénisés.
Alors que je prenais mes affaires, je sentis que quelque chose n'allait pas. Tout le monde semblait énervé.
Je demandai ce qui se passait
un médecin : -Il y à que l'enfer à été prit par les na'vis deux mois avant notre arrivée et que l'on vient d'être informé depuis seulement deux jours.
Je retins un sourire de satisfaction. Je fit mine de m'inquiéter.
Moi : -On ne fait pas demi-tour ?
le médecin : -Vous rigolez ? On doit faire le plein du vaisseaux pou cela.
Moi : -alors qu'est ce qu'on fait ?
le médecin : -d'après nos infos, il y à une base secondaire à deux-milles kilomètres de l'Enfer, elle est occupé mais il y a assez de place pour nous installer.

Le fait qu'une base autre que l'Enfer puisse exister donnait une bonne et une mauvaise nouvelle :
La mauvaise est que les troupe de la RDA pourraient en profiter pour reprendre la base et exterminer les na'vis.
La bonne est que je pourrai entrer dans la peau de mon avatar et tenter de rencontrer les habitants de la planète pour les alerter.

La navette qui nous transportait arriva sur une piste d'atterrissage ou un petite dizaine d'AT-99 était garée.
Ce lieu était une base militaire bien gardé : 20 tourelles MBS bordaient les clôtures du complexe en hexagone qui prenait 5,3km², toute les heures une patrouille constitué de cinq tireur et d'un AMP faisait un tour de garde. Mais ce qui fut le plus effrayant pour moi, c'était l'armurerie : 70% de l'inventaire était constitué d'AMP dont certains avaient reçu des ajouts de protections au niveaux des vitres et des jambes et même une décoration au niveau des bras qui me mit la nausée (elles représentaient le nombre de leurs victimes dont le plus gros était 25 !)
Je savais maintenant que dés que nous avons posé le pied sur le bitume noir, le compte à rebours commençait pour moi.

Tsuwokan :


Le lendemain, on m'emmena dans la salle de liaison qui était aussi le labo des scientifiques. Apparemment les marines préféraient nous mettre à l'écart, ils ne voulait pas qu'on se mêle de leurs affaires, du moins...moi surtout car les autres scientifiques qui m'accompagnaient étaient majoritairement des individus ayant été recalés plus d'une fois lors des résultat d'admission à la RDA en raison d'un caractère associable ou de faibles compétences. Et bien qu'avoir réussi, ils étaient arrogants et avide d'argent.
Autant dire que j'étais le seul à être présentable.
http://mimg.ugo.com/201105/4/3/5/191534/avatar-moments-that-give-us-pause-505-image_gallery_1647_avatar-link-room.jpg
Je m'allongeai dans la machine de processus de liaison, j'en tremblais d'excitation.
Tentant de reprendre mon calme, je fermai les yeux et vidai mon esprit.
Compréhension : 10%...44%...60%...82%...100%
Pendant une seconde je ne sentit plus rien, puis, avec les réflexes d'une personne revenant d'une anesthésie général, j'ouvris les yeux et découvris que j'étais dans une salle blanche. Un scientifique me regardait au dessus de moi.
Scientifique : -vous m'entendez ?
Moi : -Bien sûr que je vous entend.(sourit)
Scientifique : -Bon vous pouvez vous asseoir.

Ma vue était encore quelque peu flou, mais une fois sur le bord de mon lit, celle-ci s'améliora jusqu'à ce que je puisse m'apercevoir que ma peau était bleu et que les humain faisait pour moi la taille d'un chien. Je trouvait ça marrant bien que je ne le montrais pas.
Moi : -Vous avez un miroir ou un autre truc de ce genre ?
Scientifique : -Il y en a un dans le dortoir des avatars, mais en attendant on doit vous faire des tests.

Je l'affirme, il n'y a rien de plus ennuyeux que de faire des mouvements qu'on sait faire à cinq ans pendant plusieurs heures.
Une fois libre de cet examen, je m'amusai à mettre mes sens à l'épreuve. Ouïe, vue, goût, odorat,... rien n'y échappa. Je décidai ensuite d'aller dans le dortoir des avatars afin de voir mon allure. Sans être narcissique, pour un avatar mâle j'étais séduisant.
J'étais si heureux que j'avais presque oublié que mon vrai corps se trouvait dans la salle de liaison. J'avais même décidé d'appeler mon avatar Tsuwokan(un mélange de deux mots na'vi que j'avais trouvé par hasard).
Quand le soir vint, je sortit de mon avatar, déçu de n'avoir pas pu y rester plus longtemps, Mais le couvre-feu était obligatoire, sinon on risquait pour son matricule.

À la différence de ceux des avatars, nos chambres ne comportaient aucune fenêtres, ça sentait le renfermé et on étaient serré comme des sardines.
Mais malgré ces désagréments, je réussi à m'endormir en me disant que demain ce serait ma première sortit hors de cette base.

Instants de liberté :


il fut précisément 7h quand je me réveillai. Mon excitation était telle que je ne prit même pas mon petit déjeuner.
Nous fûmes cinq désignés pour une expédition. Enfin cinq...trois marines et deux scientifiques, et on pouvait dire que les militaires ne nous aimaient pas.

Ont avait le droit d'aller que jusqu'à dix kilomètres maximum de la base,en gros le périmètre où la sécurité fait que rien ne se passe...un ENNUI ! Toute les créatures typiques de la planète comme les Syaksyuks et les Nantangs étaient inexistantes, seuls les guêpes vivaient encore. Le lieu ne montrait quasiment plus une seul trace de faune.
Il était hors de question que je reste une heure de plus dans ce soit disant « site d'étude » qui ne serait qu'une perte de temps.
Je profitai d'un moment d'inattention de notre équipe de protection pour filer droit hors de ce fichu périmètre.
10m,5m,2m...
Je fit tout de suite halte en voyant le système de protection de la frontière : une fosse de 10 mètres de large sur 2 mètres de profondeur me séparait du vrai monde sauvage. Cela semblait facile au début, mais je m'aperçus qu'il ne s'agissait que de la face caché de l'iceberg car je vis des traces d'explosions et d'éclats de métal au fond et un câble qui semblait être électrifié était tendu tout le long de cette fosse. Soit on risquait une électrocution de plus de 10000volt, soit on explosait sous une mine. Dans les deux cas, je n'aurais aucune chance.
Je décidai de longer ce piège mortel jusqu'à trouver un point d'accès. Au passage, je vis le corps d'un pauvre Pa'li gisant parmi les débris de mines. Cette scène me fit tourner de l'oeil, je ne pus qu'espérer qu'il n'ait pas trop souffert, ce magnifique animal n'aurait pas mérité une mort lente et douloureuse.
Je continuais mon chemin, la peine au ventre. Je réussi enfin à trouver un passage : les branches de deux grands arbres formaient un espèce de pont naturel, sans attendre, je me mis à grimper et à traverser sans me soucier de la distance qui me séparait entre moi et le sol.
J'allais enfin pouvoir visiter les alentours sans avoir ces fichus marines derrière moi. De toute façon ils sont sûrement content de s'être débarrassé de moi.

La rencontre :


musique d'ambiance:http://www.y(...)_detailpage
http://www.khimairaworld.com/app/webroot/bibliotheque/images/avatar-2009-11723-900818132.jpg
Cinq heures ont passé depuis que j'ai quitté le groupe et personne ne semble avoir signalé ma disparition, ce qui n'est pas plus mal. Enfin on a la paix.
J'avais filmé de nombreux spécimens d'animaux et dessinais leur croquis tout en restant hors de leur vue. C'était un vrai plaisir pour les yeux, moi qui n'ai vu que des animaux dans des documentaires datant de plus d'un siècle.
Partant à la recherche d'un Pa'li à étudier, je découvris dans une clairière des ossements de ce qui semblait avoir été un Talioang.
Des traces de crocs,de la taille de mon bras d'avatar,décoraient les côtes et le crâne. J'en déduisit qu'un Palulukan en avait fait son festin.
L'une des omoplates du Talioang attira mon regard. Elle était parfaitement bien préservé du temps. L'envie de la prendre trottait dans ma tête, mais je ne savais pas si cela avait un côté bon ou mauvais et je refusais d'être considéré comme un irrespectueux des coutumes na'vi. Il me vint alors une idée. Je prit l'ossement et, pour honorer l'animal, Je me promettait de le tailler pour donner un glaive qui refléterait la force du Talioang (mais il me faudra d'abord du matériel pour ça).
Un bruit suspect me fit sortir de mes songes. Je cachai ma trouvaille et allai monter dans le feuillage pour me cacher. Il eu un long silence, les minutes s'écoulèrent longuement. Au bout d'un moment, de douloureuses crampes me forcèrent à me relever, une erreur qui faillit s'avérer fatale : j'entendis un son TRÈS familier. Sans attendre, je me jetai de ma branche. Une flèche siffla à quelques centimètres de ma tête. Un na'vi m'avait repéré.
J'aurai pu me briser les vertèbres dans ma chute si je n'avais pas atterri sur un Torukspxam. Une fois debout, je tentais de repérer mon agresseur dans l'épaisse végétation mais sans succès (pas étonnant, je n'était pas prêt pour ce genre de situation, et puis, un na'vi, guettant sa proie, il n'y a rien de plus redoutable).
Je devais essayé une approche diplomatique, j'avais une chance sur deux d'y rester avec une flèche dans l'oreille, mais c'était ça ou rien.
Moi : -Ne tirez pas ! Je suis ici en paix !

musique d'ambiance:http://www.y(...)_detailpage

Il eut un long silence, des gouttes de sueur froide coulaient le long de mon cou. Enfin, j'eus une réponse :
Na'vi : - (dans ma langue)Qui est tu ?
Moi : -Juste un ami qui souhaite vous aider.
Na'vi : -Pourquoi te croirais-je ? Qui me dit que tu ne me tend pas un piège ?
Moi(bras levés et faisant un tour sur moi même) : -Je ne suis pas armé et je suis seul,Je suis prêt à retirer tout ce que je porte pour le prouver s'il le faut.

Après une bonne minutes sans réponses, Le na'vi sortit d'entre les fougères derrière moi.
Il portaient de magnifiques parures et un arc d'excellente qualité. Dans sa main luisait un poignard.
Je percevais dans son regard une once de méfiance envers moi, Ce que je comprenais tout à fait.
Mais en observant davantage les détails physique de l'inconnu, je me rendis compte que ses mains comportaient CINQ doigts....
Le na'vi était en fait un avatar ! Et pourtant il était habillé comme un na'vi pur et dur. D'où venait-il ?
Na'vi : -Si tu est un « ami » comme tu le dit, de quoi veut tu nous aider ?
Moi : -De la RDA.
Na'vi : -Ne ment pas ! Les Tawtute ont été bannis de notre monde et seul certains ont été choisi pour rester parmi nous. J'en suis un exemple.
Moi : -Non, les démons n'ont pas tous quitté vos terres. Il sont encore dans une base non loin de celle qu'ils appellent « l'Enfer ».
Na'vi : -(pointe sa lame vers ma gorge) Tu n'est pas crédible Uniltirantokx !
Moi : -OK ! Vous voulez des preuves ? j'en suis une preuve et demain je vous apporterai des images de la base.
Na'vi : -Hmm...Tu me semble confiant dans tes paroles marcheur de rêve. Je t'accorde le bénéfice du doute, mais attention, si tu n'est pas ici au levé du jour, tu en paiera de ta propre vie...

Il me fit signe de partir. Je ne pus retenir un soupir de soulagement.
Je retournai vers la base en pensant à me faire des repaires tout le long du chemin.
En arrivant dans le dortoir des avatars, je compris vite que personne ne c'était inquiété de ma fuite. Preuve que pour les marines, un scientifique de moins leur faisait ni chaud ni froid.

Mission d'infiltration :


De retour dans mon corps humain, je m'empressai de prendre des photos du baraquement et des unités militaires qui l'abritait.
Les clichés furent bon : armurerie, laboratoire, vues de dehors,...J'avais de quoi prouvé sa présence mais pas les raisons qui ont fait pour qu'elle reste hors de vu des na'vis et des autres bases prises.
Il me fallait interroger le lieutenant-colonel responsable de la sécurité.
Cet homme était un vieux ronchon de quarante ans qui n'a jamais voulu prendre sa retraite (pour dire que son travail lui monte à la tête!) et il avait un tic persistant : il ne cessait jamais de faire des moulinets avec son arme de service.
En résumé, ce type n'était vraiment pas un cadeau.
J'entrais dans son bureau, il était assis dans son fauteuil, comme à son habitude.
Moi : -Heu colonel ?
Lieutenant : -C'est « lieutenant-colonel » le bleu !
Moi : -Heu...oui mon LIEUTENANT-COLONEL !
Lieutenant : -Bien ! Alors le bleu, qu'est ce que tu me veux ?
Moi : -C'est...à propos de la sécurité de la base...
Lieutenant : -Quoi la sécurité ?
Moi : -Disons...qu'il y a les nouveaux qui s'inquiète sur le risque que l'on se fasse repérer par les na'vis.
Lieutenant : -(se met à rire)Ce n'est que ça ?
Moi : -Eh bien...oui.
Lieutenant : -encore des trouillards, décidément on recrute de la mauviette ces dernières années...Bon ! Suit moi.

Le militaire m'emmena dans la salle de surveillance, les écrans ne manquaient pas mais elles se limitaient à la surveillance de la base et non du périmètre sécurisé.
Lieutenant : -Tu vois le bleu, si un de ces sauvages se fait repérer par ces caméras, on le pourchasse. On évite ainsi qu'il appelle ses copains, mais pour l'instant on n'a jamais eu affaire à ce genre de problème.
Moi : -Mais les bases comme l'Enfer ont des liaisons avec nous.
Lieutenant : -Plus maintenant. Peut avant que le colonel Quaritch, le chef de la sécurité de l'Enfer, ne prépare l'assaut « décisif » contre les na'vi, j'ai tout de suite sentit qu'il risquait de nous envoyer à l'abattoir. J'ai donc ordonné de couper tout contact avec toute les bases, et pour éviter que l'on nous retrouve, j'ai piraté toute les données afin d'effacer toute trace de notre présence. On a seulement gardé le contact avec la Terre.
Moi : -mais alors...
Lieutenant : -Oui, nous sommes les fantômes de cette planète, discret, silencieux mais toujours en service. J'espère que tes trouillards de camarades auront compris.
Moi : -(songent à l'imbécilité du lieutenant)Moi aussi.

Une fois au labo, Je sortis de ma poche un enregistreur vocal pour vérifier si le discours de ce frimeur de Lieutenant avait été bien enregistré. Cela s'avéra concluant.
J'espérais seulement que tout ceci permettrait de convaincre le na'vi, sa survit ainsi que celle de ses frères et sœurs en dépendait.

Hae'resis :


Le lendemain, j'étais déjà au rendez-vous (pas difficile de semer des marines qui n'en ont rien à foutre de votre avatar), du fait que j'étais en avance, je ressortis l'omoplate de Talioang de sa cachette pour ensuite le tailler.
Les minutes s'écoulèrent lentement, j'avais déjà quasiment fini de faire la poignée ainsi que la lame. C'est alors qu'arriva enfin le na'vi d'hier, il semblait un peu plus calme que la dernière fois.
Na'vi : -Tu as tenu promesse Uniltirantokx ! Je suis étonné, surtout de la part d'un Tawtute.
Moi : -Disons que je suis un cas à part. (tend les photos et l'enregistrement)tenez, comme promis.

Le na'vi regarda les images et écoutait l'enregistrement avec sérieux.
Une fois l'écoute terminé, il fit un léger sourire.
Na'vi : -Ta trahison envers ces démons me pousse à te faire confiance.
Moi : -Vous voyez bien que je suis là pour vous aider !
Na'vi : -En effet, mais alors comment va tu faire pour nous porter aide ?
Moi : -Chaque jour, je vous apporte des infos sur ce que font les Tawtute, ainsi vous pourrez les vaincre sans problème.
Na'vi : -Mon peuple à déjà combattu les Tawtute et beaucoup on rejoint Eywa, mais nous pourrons toujours saboter leurs plans.
Moi : -Alors nous sommes d'accord ?
Na'vi : -Oui. Mais attention, cela ne fait pas encore de toi un des nôtres. En gage de gratitude, tu peut rester ici, si tu as besoin de quelque chose, je te l'apporterai.

Le na'vi se retourna pour partir, mais je lui demandai une chose :
Moi : -Comment te nomme tu ?
Na'vi : -Pourquoi cette question ?
Moi : -Je veux juste connaître le nom du na'vi que je considère comme ami.
Na'vi : -(se retourne vers moi)alors donne moi ton nom en échange.
Moi : -(se décide après un moment d'hésitation)Tsuwokan.
Na'vi : -mmmh...Ce n'est pas un nom que l'on trouve chez les Tawtute.
Moi : -Je préfère oublier mon côté humain de cette manière. Alors, qu'elle est ton nom ?

Le na'vi s'éloignait déjà quand il finit par répondre :
Na'vi : -Je m'appelle Hae'resis.

Il finit par disparaître dans la végétation.
J'étais heureux de pouvoir me rendre utile mais en même temps déçu de ne pas pouvoir faire partit d'un clan na'vi (une chose dont je rêvais depuis ma tendre enfance), enfin bon ! Ils ont leurs raisons.
Je me calai contre un arbre pour reprendre la fabrication de mon glaive.
Une fois le soir en train de tomber, je revins à la base, rêvant d'une vie meilleur parmi les na'vis.

Un coeur enflammé :


Les jours passèrent, devinrent des semaines. Les na'vis prenaient progressivement le dessus sur la base par des sabotages, des attaques surprises sur des groupes d'éclaireurs et bien d'autre (sans cependant s'en prendre directement à la base).
En échanges des services, j'eus le droit de porter un poignard avec les marques représentant le clan (dont je ne connaissais pas encore le nom, j'aurai dû le demander...). On me donna des peau et du cuir pour que je puisse me fabriquer ma propre armure. de la sève de dandetiger me permis de renforcer mon glaive afin de le rendre capable d'encaisser les chocs les plus violents.
Pour ce qui est de mon état physique, je m'était beaucoup endurci : j'étais devenu plus agile et fort qu'avant, j'avais repris mes cours d'art du combat (on me bat difficilement maintenant en escrime, par contre le tir à l'arc...).
J'appris à me servir du milieu qui m'entoure afin de me camoufler à la perfection.
Quand aux passe temps, je n'avais que la musique et la pratique des coutumes na'vis. Comme j'ai hérité de l'oreille musical de ma mère et que mon avatar avait une ouïe plus développée, je jouais de très bon morceaux avec une flûte que l'on ma fabriqué.
Mais attention, je n'étais pas parfait, loin de là. Du fait que j'étais souvent seul, je me suis forgé un caractère peu ouvert sur mon passé humain, et il m'arrivait souvent de m'emmêler les pinceaux dans les rares discussions.
Et un détail important : je suis très têtu quand je veux et je suis rarement du genre à lâcher prise... !
http://img64.imageshack.us/img64/3120/moit.png

Je rentrais d'une fin de journée, après avoir essayé mon armure. Comme d'habitude, je rentrais dans les dortoirs des avatars, mais je m'aperçus qu'il y avait une grande agitation. On m'ordonna de me déconnecter de Tsuwokan. Une fois de retour dans le laboratoire, on m'appris que les marines avaient capturés une na'vie.
Je ne perdis pas un instant, je me rendis dans le secteur de détention réservé au na'vi (semblable aux cellules de prison américaines) Je pris au passage de la nourriture, ma dague et mon EXOPACK.
Une fois arrivé, je vis la na'vie dans un coins de sa cellule, menaçant les scientifique de les frappé s'il essayaient de s'approcher pour lui faire des tests, elle était couverte d'égratignures aux niveau des bras et des jambes. J'intervint :
Moi : -laissez, je m'en occupe.

Les trois scientifiques (comme par hazard des arrogants...) se regardèrent et firent un sourire sadique à mon égard.
Scientifique 1 : -comme tu veux, ravis de t'avoir connu (rire narquois).
Scientifique 2 : -On prefere te laisser seul, on a pas envi de tacher nos chemises, tu comprends, le sang...

Ignorant leur sarcasmes, J'attendis qu'il n'y ai plus personne pour m'approcher doucement de la na'vie. Elle me menaça de ses poings en poussant un feulement, je fis un pas en arrière et fis le geste de salut na'vi.
Moi : -Oel ngati kameie ma tsmuke.
Na'vie : -(ne sait parler que na'vi)Je ne suis pas ta sœur, démon ! Laisse moi !
Moi : -(en na'vi)Mais tu est blessée, je vais te soigner.
Na'vie : -(pousse un feulement)approche et je te tue !

J'ouvris alors ma veste, révélant ainsi le poignard avec ses signes d'appartenance.
Na'vie : -(surprise) Où as tu eus cela Tawtute ?
Moi : -C'est un cadeau d'un ami na'vi du nom de Hae'resis.
Na'vie : -Comment là tu rencontré ?
Moi : -Je te le dirai si tu accepte que je vienne te guérir.

Elle fut réticente à cette idée puis finit par donner la permission de la soigner. Je prit des bandages et posa sur les plaies après avoir étalé de la gelée issue de feuilles de Paywll. Je posai mes yeux sur le visage de la na'vi, ce qui me troubla.
http://img38.imageshack.us/img38/4634/tyhu.png

De magnifiques yeux jaune en amande donnaient à son regard un aspect séduisant, elle devait avoir à peu près mon âge et son corps svelte la rendait encore plus attirante. C'était sans conteste un très belle fleur pandorienne.
Je me ressaisis et repris mon travail de médecin avant qu'elle ne se rend compte de quoi que ce soit.
Moi : -Et voilà ! Demain tu sera complètement rétablit.
Na'vie : -Je ne pensais pas dire cela un jour à un Tawtute mais...merci (sourit).
Moi : -De rien.
Na'vie : -Tu parle bien ma langue.
Moi : -Je préfère la langue de ton peuple que la mienne.
Na'vie : -Pelun ?
Moi : -Je refuse d'être considéré comme une de ces brutes sans coeur et sans remord en parlant ma langue.

La na'vie fut étonné de ma réaction agressive envers ma propre espèce. Je m'assis contre un mur à côté d'elle, j'avais comme un goût amer dans la bouche après avoir décrit l'homme en général.
Na'vie : -Je n'ai jamais vu quelqu'un haïr autant les siens.
Moi : -Si tu connaissait mon passé, Tu comprendrais sûrement pourquoi.
Na'vie : -(pose sa main sur mon épaule) alors raconte moi.

Je n'étais pas du genre à dévoiler ma vie à n'importe qui et n'importe quand, mais pour elle, je fis une exception (une grosse exception!).
Je lui fit le récit de tous ce que j'ai vécu, tout ce qui pesait en mon coeur, les raisons qui m'ont poussé à venir ici, rien ne fut ignoré.
Quelque peu choqué par ce qu'elle avait entendu, elle raconta à son tour son passé.
Elle me révéla que lors de la dernière bataille de la première guerre,son frère est mort en là protégeant d'un Kunsìp et que depuis elle vit encore avec sa mort sur la conscience.
Moi : -Ce n'était pas de ta faute.
Na'vie : -j'aurais dû rester derrière lui au lieu d'attaquer sans réfléchir. Je suis une skxawng.

Elle s'assit dans le coin de la salle, une larme coula sur sa joue, je n'aimais pas là voir dans cette état. D'un manière irréfléchie, je m'accroupis devant elle et posa ma main sur sa joue.
Moi : -Ne te torture pas l'esprit à cause de ce qui est arrivé, tu n'en es pas responsable. On ne peut pas tout prévoir, tu n'a pas pus empêcher cela pas plus que moi pour empêcher la mort de ma mère.

Il eut un long silence, puis la na'vie reprit lentement le sourire.
Na'vie : -Tu es vraiment différent des autres. Irayo...ma tsmukan.
Moi : -kea tìkin.

Je sortis les quelques fruits de mon sacs pour les lui donner. Elle me remercia encore et mangea à sa faim.
Le garde finit par entrer. Pendant qu'il avait le dos tourné, je chuchotai à l'oreille de mon amie :
Moi : -Je te promet que je te ferai sortir d'ici, tu as ma parole.

Je sortis de la cellule. C'est alors qu'elle demanda mon prénom, je donnai celui de mon avatar. Elle répondit à son tour :
Na'vie : -Je m'appelle Tyhu.

Je lui sourit et allai dans le dortoir, le doux visage de la na'vie dans la tête...

Démasqué :


Le lendemain, J'ai fait part de la nouvelle à Hae'resis. Il n'apprécia pas le fait que Tyhu était emprisonné comme un animal, il ne pouvait cependant pas tenter une attaque pour la libérer en raison de l'organisation de la base. Cependant, en attendant le moment venu, il me confia la mission de prendre soin d'elle.
Parler avec Tyhu était (et est toujours) un vrai moment de bonheur : Nous avions beaucoup de points en communs, nous nous échangions des anecdotes de nos vie, des secrets que nous nous sommes jurés de garder,...
Bien sûr, nous nous parlions que quand les gardes étaient absents.
Au fil des jours, sa confiance en moi se changea en amitié, et mon amitié pour elle se transformait en amour.
Même si je le cachais bien, j'étais fou d'elle, son accent na'vi et son sourire lui donnait du charme.
Mais je devais arrêter de me faire des illusions, pensez donc, un humain amoureux d'une na'vie, cela était impossible de fonder une famille et j'ignorais si elle accepterait de devenir ma partenaire.
Mais bon ! Il se peut que le destin en décide autrement...

Un mois s'écoula depuis ma première rencontre avec la na'vie et j'étais toujours décidé à là libérer de ses geôliers. J'avais fait le tour des systèmes de sécurité, je me suis vite rendu compte que je ne pourrais pas faire sortir Tyhu sans de l'aide ou un AMP (hors je ne sais pas contrôler ces tas de ferrailles).
Je fis la connections avec mon avatar et me rendis vite au lieu de rencontre pour attendre Hae'resis afin de lui expliquer le problème.
Mais au moment de son arrivé, je sentit que quelqu'un tentait de me déconnecter de force, j'eus juste le temps de lui dire que j'étais en danger avant de me retrouver dans la salle de liaison et d'être conduit de force devant le lieutenant-colonel.
Il était sur les nerfs à tels points qu'il caressait la gâchette de son flingue. À peine il me vit entrer dans son bureau qu'il me frappa à la tempe d'un coup de crosse.
Pendant que j'étais dans les vapes, on me menotta à une chaise. Une fois avoir repris conscience, ce vieux ronchon de lieutenant m'observait de derrière son bureau.
Lieutenant : -J'aurai dus me douter que c'était toi la taupe.
Moi : -Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Lieutenant : -Ne me prend pas pour le dernier des imbéciles, depuis quelque temps j'ai remarqué que tu écoutait attentivement toute nos tactiques de nettoyage du secteur, et comme par hasard le lendemain, les singes bleus viennent tout foutre en l'air.
Moi : -Ça peut très bien être quelqu'un d'autre.
Lieutenant : -Alors explique moi Ça !!!

Il posa violemment mon poignard sur la table devant moi, Je compris que ma mission prenait fin.
Lieutenant : -J'ai pris la liberté d'ouvrir ton casier personnel. Pas très malin d'avoir laissé cette arme là-dedans, d'autant plus que pour obtenir cette objet, il faut faire copain-copain avec ces sauvages.
Moi : -Quand on emprisonne des na'vis et qu'on les maltraites on pourrai dire que c'est plutôt vous les sauvages.
Lieutenant : -(me frappe au visage) Où se trouve le clan qui t'a donné cela ?
Moi : -(crachant un caillot de sang) Allez pourrir en enfer, je ne vous dirai rien.

Il eut beau me frapper à plusieurs reprises, je tenais bon. Il finit par avoir mal aux mains.
Lieutenant : -Je te laisse jusqu'à demain pour changer d'avis, passé ce délai, je te ferai fusillé toi et ta copine à peau bleu. En attendant, Je m'en vais préparer des troupes pour brûler un ou deux clan, avec un peu de chance je tomberai sur le bon.

http://www.radiogalaxiehaiti.com/wp-content/uploads/2010/07/prison-Custom.jpg

Je lui proférais des injures à tout-va. Il ordonna qu'on m'envoie en cellule.
Les deux marines qui m'emmenaient passèrent par un couloir silencieux, un bruit suspect derrière nous les mirent en alerte, mais trop tard. L'un d'eux fut assommé par un coup de crosse dans le crane tandis que le deuxième fut plaqué au sol par deux scientifiques et reçu une dose de tranquillisant.
Moi : -(libéré des menottes)Mais vous êtes qui vous ?!

Sans me répondre, ils m'emmenèrent droit dans les labos où deux autres marines et trois scientifiques nous attendaient.


Évasion :


Moi : -Mais bon sang vous êtes qui ?
Marine 1 : -Relax ! On est dans le même camp que toi ?
Moi : -Quoi !?
Scientifique : -On est tous des rebelles, on s'assuraient de ta sécurité.
Moi [s]: -(surpris) Depuis quand ?
[s]Marine 2 
: -Dés ton arrivé dans la base. Dick à découvert tes intentions et ton potentiel.
Marine 1 : -C'était pas difficile, il suffisait de voir ta tête en entrant dans l'armurerie, le reste, on l'a trouvé en fouillant ton dossier.
Moi : -Mais pourquoi vous vous êtes décidé à me protéger.
Marine 2 : -Parce que tu était le seul dans le secteur à avoir un avatar et à vouloir aider les na'vis. Si on avaient essayé de discuter avec Hae'resis, il nous aurait découper en tranche.
Moi : -Hou-là,Hou-là ! Une seconde ! Vous connaissez Hae'resis ?
Scientifique : -Ouais, c'était un pilote avatar, Il s'appelait Squalionheart autrefois, Un gars bien. Il travaillait à l'enfer.
Moi : - Mais ça fais plus de quatre mois ! Ça fait longtemps que vous avez formé ce groupe ?
Marine 2 : -Une semaine après la prise de l'enfer. Quand on s'est rendu compte que le lieutenant prenait la guerre contre les na'vis pour une affaire personnelle.
Marine 3 : -C'est un cinglé ce type, il envoyait nos équipiers à l'enfer pour reprendre la base, résultat, vingt d'entre nous mange des racines et on a battu en retraite.
Marine 2 : -Et puis...on aime bien cette planète. Bon d'accord, on peut pas rester dehors sans masque et sans risquer de se faire bouffer. Mais aux moins ça change de la Terre, ce monde est beau.
Moi : -Vous avez dévoiler votre but en m'aidant, pourquoi avoir fait ça ?
Scientifique : -Parce qu'on a terminé les préparatifs.
Moi : -De quoi vous parlez ?
Scientifique : -J'explique,pendant que le lieutenant avait le dos tourné, nous en profitions pour grappiller quelques grenades et autre explosifs afin de fabriquer une bombe avec détonateur, notre idée consiste à là poser contre le réservoir de méthane concentré, dont les tuyaux longe toute la base, situé dans le dépôt d'arme. L'explosion provoquera la combustion du gaz et des armes du dépôt et donc la destruction de la base.
Moi : -Ouais mais nous, on deviendra quoi ?
Scientifique : -C'est justement à ce moment que tu entre en jeu. Tes liens avec la na'vie et le clan nous permettront de nous abriter à l'Enfer.
Moi : -Mmmmh, votre plan est un peu tiré par les cheveux mais s'il n'y a que ça pour sortir d'ici...J'accepte.

Tous me remercièrent et me remirent un gilet pare-balles ainsi qu'un CARB.
Moi : -(paniqué)Mais je me suis jamais servis d'une arme à feu.
Marine 3 : -Tu t'y fera, c'est comme le vélo. Bon ! Allons délivrer ta petite amie.
Moi : -(empourpré)Ce n'est pas ma petite amie...

Pour ce coup là, je n'étais vraiment pas crédible.
Nous nous séparâmes en deux groupes : Moi et Dick (Marine 1) au centre de détention, le reste de l'équipe au dépôt.
Nous arrivâmes enfin à attendre la salle où se trouvait Tyhu.
Tyhu : -Tsuwokan ? Que ce passe il ?
Moi : -Je viens te faire sortir d'ici...

musique d'ambiance:http://www.y(...)_detailpage

A peine je commençais à tenter de forcer la serrure que deux marines firent irruption. L'un commença à tirer sur Dick qui se mit à couvert dans une cellule voisine ouverte et vide, tandis que l'autre se jeta sur moi pour essayer de me neutraliser.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/29/Judo01NoBack.jpg/457px-Judo01NoBack.jpg
Je contrai de justesse par un O SOTO GARI (ce n'est pas un éternuement...), le marine, à terre, me frappa aux mollets avec sont fusil, ce qui me fit tomber. Dans ma chute, une balle perdue siffla non loin de ma tête.
Une fois au sol,le marine se jeta sur moi et tenta de m'étrangler, je sentait ses doigts se refermer sur ma gorge, ma respiration diminuait, je commençais à voir flou.
Avec l'énergie du désespoir, je réussis à frapper mon adversaire là où il fallait, il se plia en deux sous la douleur, me permettant ainsi de reprendre mon souffle.
Quand ma vue redevint plus nette, je vis mon arme à mes pied et le prit pour le charger. Mon ennemi sortit son revolver pour faire feu. Par instinct de survis, je pointai le canon vers lui et pressa le doigt sur la détente.
Un coup de feu retentit, je vis le marine gisant au sol, l'impacte de balle dans la tête.
Dick me rejoignit après avoir vaincu l'autre marine. Voyant que j'avais la nausée devant ce spectacle, il posa sa main sur mon épaule.
Dick : -Ça va, on passe tous par là quand on tire sur quelqu'un.

Il me mit une tape dans le dos qui me remit les idées en place.
Dick ouvrit la cellule de Tyhu en tirant sur l'alimentation de fermeture des portes.
Une fois libre, Tyhu me prit dans ses bras. J'étais gêné du fait que Dick nous regardait.
Tyhu : -J'ai eu peur pour toi.
Moi : -j'ai eu peur aussi qu'ils te fasse du mal.
Dick : -Eh ! Les amoureux, quand vous aurez fini de vous bécoter, faite moi signe. On y va.

J'ai préféré ne pas traduire à Tyhu ce qu'il venait de dire.
Dick coupa l'alimentation d'air pour faire entrer celle de dehors afin que Tyhu puisse respirer sans problème (mais ça nous a coûté l'activation de l'alarme).
Équipé d'EXOPACKs, nous arrivâmes au dépôt d'arme où le reste de l'équipe finissait de placer la bombe.
Marines 2 : -Mais..(juron)...vous voulez tous nous faire tuer ou quoi ?!
Dick : -Occupe toi plutôt de la bombe, je prend un AMP et je vous couvre.

Je barricadais les porte tandis que Dick et un de ses collègues montait dans les colosses de métal pour surveiller la porte d'entrée des véhicules.

Un long silence rendit l'atmosphère tendu, on savait tous qu'il allait se passer quelque chose, mais quand ? Et quoi ?
Soudain, la porte s'ouvrit. Sans attendre, tout le monde commença à tirer.
Scientifique : -préparez la minuterie de la bombe,MAINTENANT !!!!

Point de non-retour :


musique d'ambiance:http://www.y(...)_detailpage

On tirait de tout les cotés, c'était à peine si je pouvais savoir d'où provenait les balles. Les AMP envoyaient suffisamment de rafales pour tenir nos ennemies à l'écart.
Scientifique 2 : -On a dix minutes pour se tirer d'ici !
Dick : -Va falloir attendre encore un peu, ils sont pas encore à court de munitions.
Scientifique : -D'ici là ont finira tous en tartines grillées et plus personne pour les tremper dans le café !
Dick : -Mais laisse nous au moins cinq minutes le temps qu'on les repousse !!

Pendant qu'il se disputaient, je me rendis compte que Tyhu n'était plus avec nous. Je l'aperçu au fond de la salle, effrayée par la scène.
Tyhu : -Nous ne sortirons jamais d'ici.
Moi : -Ne dit pas ça, on va s'en sortir.
Tyhu : -Mais si nous sortons, ils nous Tuerons.
Moi : -(prenant la main de Tyhu)écoute, je t'...(houla!) te protégerais de ces monstres (ouf ! J'ai rattrapé le coup !), quitte à y laisser ma propre vie, tout ce que je souhaite, c'est que tu puisse retrouver les tiens.

Elle commença à me sourire quand j'entendis un cliquetis derrière moi, elle poussa alors un feulement de colère.
Je me retournai lentement et découvrit que le lieutenant pointait son revolver dans ma direction.
Lieutenant : -Enfin on se retrouve !
Moi : -Comment vous avez fait pour entrer ?
Lieutenant : -Vous étiez trop prévisible. Et si tu pensais que j'allais vous laisser filer sans te trouer la tête, tu pouvais rêver.
Moi : -Vous êtes vraiment aussi taré qu'on le pense !
Lieutenant : -Et toi aussi borné que ton bâtard de père, toi et les na'vis êtes des abominations, depuis le débuts vous réduisez à neant nos projet de reconquête.
Moi : -Ces terres appartiennent aux na'vis, ils ne font que les protéger.
Lieutenant : -ils s'en prennent à nous et détruisent tout ce que nous avons construit depuis des années.
Moi : -Vous inversez les rôles, vous ne faite que répéter les erreurs que l'homme a fait pendant des siècles. Vous êtes aveuglé par la vengeance et l'argent. Vous ne valez pas mieux que votre ancien supérieur Quaritch.
Lieutenant : -(hurlant de rage)LA FERME !!!! va en enfer !

musique d'ambiance:http://www.y(...)_detailpage

Avant même qu'il ne puisse appuyer sur la détente, je lui tirai une balle dans son pied.
Moi : -Cours Tyhu !!!

Alors qu'elle se mettait à l'abri, je tentais de mettre fin aux agissements du lieutenant qui lui, tentait de m'atteindre avec son arme à feu.
Bien que son pied l'obligeait à se tenir en équilibre sur sa jambe valide, il tirait avec une précision effrayante. J'étais obligé de me mettre à couvert derrière les véhicules et les caisses de munitions blindées, de plus je n'avais presque plus de munitions.
Le lieutenant claudiquait lentement vers l'AMP où je m'était réfugié, il sortit de son gilet mon propre poignard. Il voulait me tuer avec ma propre arme !
Lieutenant : -Dés que je me serai occupé de ton cas, je me chargerai de ta copine, ne t'en fait pas, vous agoniserez dans votre sang côte à côte.

Je savais qu'il voulait jouer avec mes sentiments, mais je tenais bon tant bien que mal. C'est alors que j'eus une idée.

Le lieutenant arriva vers mon abri et s'apprêtait à me donner le coup décisif, mais il ne vit rien.
Lieutenant : -Montre toi et vient te battre !
Moi : -(surgissant derrière lui)Avec plaisir !

En même temps que le lieutenant se retournait, il tenta de me poignarder dans les côtes. Mais je réussi à bloquer son attaque et à lui faire une clé de bras pour lâcher mon poignard.
En retour, il m'envoya un crochet du droit qui me mis à terre, il dégaina son couteau de combat et sauta sur moi.
J'eus juste le temps de le repousser avec mes pieds et de ramasser mon poignard.
Lieutenant : -Nous voilà à arme égale. Mais ton bout d'os taillé ne tiendra pas longtemps contre ce que j'ai.
Moi : -Ce n'est pas l'arme qui fait le guerrier mais l'inverse. Je crois qu'une démonstration s'impose.

Je me relevai d'un bond et porta un coup en direction de son coeur, mais le gilet pare-balles arrêta la lame à mi-chemin et y resta planté.
Lieutenant : -(rire) C'est tout ?

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Il fit un geste circulaire avec son couteau et réussi à me blesser au bras gauche. Sous la douleur et la colère, je pris mon élan et collai un coup de pied arrière sur la poignet de mon poignard qui réussi enfin à atteindre sa destination.
Le lieutenant blêmit, il essaya d'extraire la lame de sa poitrine mais ses forces le quittaient lentement.
Il tenta de me dire quelque chose, mais il n'en sortit qu'un gargouillis incompréhensible. Il finit par s'écrouler par terre, sans vie.
Tyhu avait assisté à la scène, elle regarda le sang s'écouler de ma blessure. Je m'empressai de faire un garrot pour stopper l'hémorragie.
Moi : -(à Tyhu) Je t'avais dit que j'étais prêt à tout pour te protéger.

Nous nous empressâmes de rejoindre le groupe qui venait de dégager un passage.
Marine 2 : -Plus que 2 minutes avant l'explosion !!!
Moi : -Il faut partir tout de suite !
Dick : -(me regardant)Ecoute, On va te couvrir toi et ta na'vie, une fois à la grille, on vous fait une ouverture et on les retient jusqu'à ce que vous soyez hors de danger.
Moi : -Mais vous autre...

Dick resta silencieux, je compris qu'ils avaient l'intention de se sacrifier pour moi et Tyhu.
Moi : -Pas question que je vous laisse ici !
Scientifique : -Tu mérite plus de rester en vie que nous, on a fait des horreurs dans notre carrière et c'est peut être le meilleur moyen de nous racheter. Alors ne cherche pas à nous faire changer d'avis.

Bien que ça me faisait mal de le dire, je finis par accepter leur proposition.
Dick : -GO ! GO !

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http://cache.gawkerassets.com/assets/images/8/2010/06/avatar-16.jpg

Nous nous mîmes tous à sortir, sous les coups de feu adverse. Deux des scientifiques tombèrent au combat.
Mon cœur battait à s'en décrocher, je ne devait pas regarder derrière moi, j'étais en train de vivre les horreurs que l'on trouve à la guerre.

Il nous restait 30 secondes !

Il ne restait plus que moi, Tyhu et les deux AMP conduit par Dick et son coéquipier. Nous n'étions plus qu'à quelques mètres de la grille quand l'un des AMP, fatigué par les balles qui traversait la vitre, finit par s'effondrer au sol.

Plus que 10 secondes !

Dick coupa le grillage avec la lame de coupe et encaissa les tirs ennemis, pour qu'on soit loin d'ici.
Soudain, un bruit assourdissant retentit derrière nous suivit d'un souffle puissant qui fit voler des débris.
Tyhu eu le temps de se mettre à l'abri derrière un arbres, je n'eus pas cette chance : Un débris me frappa de plein fouet à l'arrière du crâne.

Puis ensuite, ce fut le noir complet...

Un passé derrière soi :

musique d'ambiance:http://www.y(...)_detailpage

Je me réveillais lentement, J'avais encore du mal à distinguer ce que je voyais mais je savais qu'on bougeait autour de moi.
On tentait de me parler, mais je n'entendais qu'un simple écho.
Finalement, je réussi à reprendre le contrôle de mes sens. Hae'resis et d'autres na'vis me regardaient, j'étais allongé dans un hamac, dans mon avatar, portant les vêtements que je m'étais confectionné.
Moi : -Où suis je ?
Hae'resis : -Tu en sûreté dans le clan COM'AVA, mon clan.
Moi : -Qu'est ce qui s'est passé ?
Hae'resis : -Nous t'avons retrouvé toi et Tyhu devant la base qui n'est plus que ruine. Tu était dans un coma profond.
Moi : -Tyhu va bien ?
Hae'resis : -Ne t'inquiète pas, elle est avec les siens maintenant. Elle t'es reconnaissante de l'avoir aider à sortir de cellule. Elle a même insister pour que l'on te fasse renaître dans ton avatar.
Moi : -Je suis...
Hae'resis : -Ton ancien corps risquait de mourir avec ton esprit nous si nous ne faisions rien.
Moi : -(changeant de sujet) un humain du nom de Dick m'a aider à sortir de la base.
Hae'resis : -(hoche de la tête) Je suis navré, il n'y avait que toi et Tyhu d'encore vivant. Il a donné sa vie pour sauver la votre.

J'étais sans voix devant cette nouvelle. Mais je me réconfortais en me disant que c'était ce qu'il avait souhaité : mourir pour une noble cause.
Moi : -Tyhu a dit quelque chose avant de partir retrouver son clan?
Hae'resis : -Elle m'a demander de te passer ce message : « kxetse sì mikyun kop plltxe »

Je m'interrogeais sur ce qu'elle voulait dire par « tes pensées te trahissent ». Peut être que je finirai par comprendre un jour ou l'autre.
Hae'resis : -Tu es le bienvenu dans notre clan, mais sache une chose : tu devra faire tes preuves pour te montrer digne de ce clan.
Moi : -(faisant le signe de respect na'vi) Je vous promet de faire tout mon possible pour son bien.


Les mois passèrent, je devint « l'archange » de ce clan, je me fis des amis et connu bon nombres d'aventures.

Mais ça, c'est une autre histoire....

http://img703.imageshack.us/img703/9558/moiettyhu.png

Générique de fin (aux choix):
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2:http://www.y(...)_detailpage
3:http://www.y(...)_detailpage
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Mes remerciement à :

Maâ, Aketuan, Xellos, Ateyo'Yarik, Kina'unil, Hufweri'Taronyu, Neywe, Spiritao, Nienna et Ikran Tikawing pour leurs encouragements, conseils et corrections pour mon BG.
Que Eywa les protège.

Et si certain ne sont pas content de ce que j'ai écrit, qu'ils aillent se faire cuire un oeuf sur le plat(ou deux s'ils aiment ça).

Aucun na'vi n'a été maltraité pendant le tournage XD.
Dernière modification le 15 Oct. 11 à 19h37 par Tsuwokan
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par Tsuwokan
#8869 - Background de Tsuwokan - le 13 Juin 14 à 20h12
Je ne compte plus le temps qui s'est écoulé entre mon ancien récit et celui que je vous raconte. Tant de choses et d’événements, aussi bien douloureux qu'agréable, se sont produit et je ne les regretterai jamais, ni les uns, ni les autres car ils m'ont permis de mûrir et d’effacer mes derniers défauts de Tawtute.
Je serai incapable de tout vous raconter, mais je peux cependant vous citer les moments marquant qui ont suivit ma nouvelle vie dans le clan.

Débuts de guerrier


Dés mes premiers jours, je peinais à trouver ma place. Je regrettais que Tyhu soit partie rejoindre son clan, elle aurait pût m'aider à être accepter...et puis mon cœur ne cessait de battre pour elle.

Je passais la majeur partie de mon temps à traquer des unités de la RDA qui rôdaient dans notre territoire. Je m'étais forgé une réputation de “Spectre de Pandora” en raison de mes attaques furtives et à coup régulier : je me glissais vers une de mes victimes, tchak ! Je me cache, je me déplace, je me glisse vers un autre soldat, tchak !
Au fil des jours je fini par varier mes méthodes et ajouta, en plus de mon glaive, un arc d'excellente facture et une dague. Je prenais évidement soin de prendre une sacoche contenant différents onguents et décoctions médicinal quand je ressortais de la chasse avec quelques blessures sans gravité.

Puis un jour, alors que me rinçais les bras afin de retirer le sang de mes dernières proies, je fit la connaissance de Maâ-Luz, une na'vie native et mère de famille qui plus est. Cette première rencontre s'avéra tellement agréable que depuis ce jour, je fis toujours en sorte de fortifier les liens fraternels par des cadeaux ou en les protégeant des dangers environnants.
Suite à cette rencontre avec la petite famille de Maâ-Luz, je fis d'autres face-à-face, parfois insolites comme Xelloss (rire).
Mais malgré ces rencontres agréables, je persistais dans ma vie de chasseur solitaire... et cela me coûta cher...

Une leçon de vie.


Lors d'une fin de journée, j'avais débusquer un petit groupe de la RDA, et cette fois accompagné d'un AMP lourdement armé. Je ne pouvais jamais rester deux fois au même endroit pour les abattre un à un. Puis quand ce fut le tour de l'AMP, je fut mal préparé : l'affrontement me coûta deux entailles profondes dont l'une d'elle fut au niveau de la cuisse (j'en garde encore une belle cicatrice). Je réussis à décapité le pilote avec mon glaive, mais le flot de sang que je perdit me laissa à peine assez de force pour me traîner vers la rivière la plus porche du clan. Je fut aux limites de la mort quand Maâ-Luz et son partenaire me trouvèrent et m'emmenèrent me faire soigner par la Tsahik du clan.
Il me fallu prêt d'un mois et demi pour m'en remettre. Pendant ma convalescence, je fut obligé de passer mon temps assis devant le foyer à regarder les autres vaquer à leurs occupations. C'était horriblement frustrant. Je ressentait une grande envie de profiter de l’extérieur, mais ma jambe me faisait un mal de chien à chaque mouvement. J'avais pour seul occupation une flûte que j'avais fabriqué il y a un longtemps et, de temps en temps, j'essayais de distribuer les plats au clan lors des repas. Le seule moment où je pouvais quitter le foyer, c'était pour aller dans mon hamac, avec l'aide de quelques membres du clan.

Puis, au fil des jours, certains se sont interrogé sur mon état et finirent par me poser beaucoup de question au sujet de mon passé. J'ai préféré garder pour moi certains passages de ma vie et me contenta de leur résumé mon arrivé ici.
Avec le temps, ils finirent par me raconter ce qui les avaient mené au clan Com'ava. Je réalisai alors que je n'étais pas le seul à avoir connu un passé sombre : certains avaient perdu leur famille, d'autres des amis proches, des clans,...
Com'ava était un clan où se réfugiaient les victimes de l'avarice et de l’égoïsme humaine. Je commençais à me traiter d'abruti en pensant que Tyhu et moi étions les seuls à avoir souffert davantage que les autres...Je n'ai plus jamais fait cette erreur.
C'est à partir de ce jour là que j'ai fini par cesser mes chasses à l'homme et que j'ai plus contribué au bien être du clan.

Nienna ou « Menari Alayon »


Après que mes blessures se soient résorbées en de belles cicatrices (que certains considèrent comme une preuve de détermination), je reprit mes entraînements au glaive et entreprit d’affûter mes compétences en archerie qui étaient une de mes lacunes.
J'avais fini par m'assagir et ne cherchait plus la confrontation, sauf dans les cas où une menace rôdait autour du clan.
Ce fut justement durant un de ces jours qu'à eu lieu une des plus belles rencontres de ma vie.

Depuis quelques temps, on avait signalé la présence de soldats de la RDA non loin du clan. Alors que j'allais m'informer de la situation sur place, je découvris les soldats en questions déchiquetés, découpés comme de la viande de boucher.
En utilisant ce que j'avais appris sur la chasse avec les na'vis, j'entrepris de traquer ce qui avait causer ce carnage. Au début, je pensais qu'il s'agissait d'un Palulukan, mais quand je découvrit la nature de ce que je pistait, les bras m'en tombèrent :
C'était une na'vi plus jeune que moi (deux ou trois ans de moins environ), son pagne et la plupart de de ses vêtements étaient de couleur noir et elle portait sur elle une longue épée noir.
« Une escrimeuse ! » me suis-je dit.
Je n'avais jamais entendu parler d'une na'vie combattant avec une épée et je ne savais quoi penser d'elle en repensant au carnage qu'elle venait de faire il y a peu. Je garda ma main sur la poignée de mon glaive par précaution.
Lorsque je l'ai interpellé, elle se retourna, dévoilant le plus étonnant des regards : ses yeux étaient totalement noir, un noir de jais de telle sorte que je ne pouvais voir ses pupilles et j'ignorais si elle me voyait ou si son regard était une preuve de cécité.
À ma grande surprise, elle ne salua pas comme le ferai un na'vi natif, mais à la manière d'un Tawtute.
Je ne pus m'empêcher de demander qui elle était et de quel clan elle venait. Elle ne put répondre qu'à ma première question.
Après une longue discussion, je compris qu'elle avait été formé par la RDA, arrachée à son ancien clan, et qu'elle avait été formé à tuer tout en subissant des expérience qui lui donnèrent ces yeux si particulier et son amnésie total sur son passé. Elle avait fuis avec l'aide de son défunt “maître” et n'avais rien d'autre que l'épée comme fragment de sa vie avec son formateur.
Pour beaucoup, elle aurait été considéré comme une traîtresse. Mais au lieu de cela, je la prit en pitié et lui proposa de la ramener sur le chemin vers Eywa. Elle paraissait paniquée à cette idée dû à sa longue vie faite de solitude et de sang, mais sa confiance en moi la convainc à essayer.

Le moment que je n'oublierai jamais fut notre premier duel, lame contre lame. Mon glaive n'avait aucun soucis à encaisser ses coups d'épée, mais j'étais effaré par ses prouesses en escrime. Elle m'égalait (même me dépassait) dans le domaine ; elle employait différentes techniques tiré de l'art du combat chez les Samouraïs et les chevaliers du Moyen-âge. Quand nous avons mit fin à notre combat, nous étions tout deux trempés de sueur et les hématomes décoraient notre peau...sans pour autant avoir trouvé un gagnant.
Au fil du temps, nous avons tissé entre nous une confiance et une protection mutuelle entre nous, une amitié grandissante qui devint indivisible à tel point que j'ai finis par la considérer comme une membre de ma propre famille, une sœur adoptive si on peut dire.
Beaucoup se sont amusé à dire qu'il y avait “quelque chose” entre nous. Et bien non, Nienna est peut-être ma meilleure amie à mes yeux, mais mon cœur est à Tyhu.

Âmes-sœurs


Pendant de long mois, avec l'absence de la RDA, le temps fut à la fête au clan et je n'hésitait pas à exprimer ma joie en musique et en exposant avec Nienna nos talents de combattant. C'était le temps où le Kelutral vibrait de la bonne humeur de ses hôtes. Le bon vieux temps (soupir nostalgique).
Bref, un matin, je descendais de mon hamac pour aller m’entraîner dans la clairière non loin du clan quand j’entendis une voix familière derrière moi :
-Oel ngati kameie ma Tsuwokan.
Je me retournai et je sentit alors mon cœur battre à s'en décrocher. Devant moi se tenait Tyhu. Je pouvais reconnaître son doux visage entre mille et son regard aux yeux d'ambres en amande n'avait pas perdu de son charme sauvage et exotique.
Moi : -Tyhu ?!
Tyhu : -Est tu heureux de me voir ?
Moi : -Je...je ne pouvais rêver mieux ! Que fais tu aussi loin de ton clan ?
Tyhu : -J'ai appris que tu t'étais bien installé au clan Com'ava et je voulais te rendre visite.
Moi : -C'est vraiment gentil à toi d'être venu de si loin pour venir me voir.
Tyhu se mit à sourire et posa ses mains sur mon torse, signe de sincérité forte chez les na'vi.
Tyhu : -Tu m'as manqué depuis mon départ.
Moi : -Toi aussi Tyhu.
Je sentit comme une chaleur me monter aux joues. Je devais changer de sujet au plus vite.
Moi : -Et si je te présentais quelques amis ? Suis moi.
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Et oui, j'avais eus beau combattre sans peur la RDA, osez dire à Tyhu combien je l'aime était encore au delà de mes forces. Je ne savais pas vraiment pourquoi je ne parvenais pas à le dire, peut-être par peur qu'elle dise non et que je sente à nouveau mon cœur se briser ou que notre relation soit aussi éphémère que mes anciennes ? Je ne saurai dire.
Deux jours suivirent sans que je puisse parler à Tyhu sans essayer de cacher mes sentiments pour elle, une torture. Elle allait partir dés demain à l'aube pour rejoindre son clan et j'étais impuissant face à ça.
Mais mes amis connaissaient mes réactions et comprirent tout de suite ce qui me travaillait. Vers la fin du dîner, alors que Tyhu avait fini son repas et était partie prendre l'air, Maâ-Luz et d'autres frères du clan m'en parlèrent en secret.
Spiritao : -Pourquoi tu n'essaie pas de lui en parler ?
Moi : - Ce n'est pas si simple. Si elle ne veut pas de moi comme partenaire ?
Maâ' : -Il vaux mieux le savoir et avoir mal un moment plutôt que de ne pas tenter et d'être malheureux toute sa vie.
Tous employèrent les mêmes arguments, je ne pus répondre que par des « je vais essayer » et des « je vais y réfléchir » comme un skxawng.
Tandis que tout le monde alla rejoindre son hamac, je restais à l'entrée du Kelutral, pensant à ce que je pouvais dire à Tyhu. C'est alors qu'elle vint me voir.
Tyhu : -Quelque chose ne va pas ?
Moi : -Je...je pensais à demain.
Tyhu : -Sran...je peux te demander quelque chose ?
Moi : -Tout ce que tu veux.
Tyhu : -C'est mon dernier soir ici et j'aimerai profiter du moment pour faire une promenade avec toi près de la rivière non loin du kelutral.
Moi : -Je veux bien.
Nous marchâmes côte-à-côte le long du cours d'eau, la bioluminescence des plantes donnaient de beaux reflets à la rivière dont le fond était bizarrement peu tapissé d'algues bioluminescente.
C'était le meilleur moment pour une déclaration...Et pourtant je n'arrivais pas à faire sortir la moindre parole de ma bouche !
Nous nous arrêtâmes un moment sur une racines, observant les jeux de lumière sur l'eau.
Tyhu : -Sran. Je crois que je vais commencer à rentrer chez moi.
La panique monta en moi. Je ne voulais pas qu'elle parte. D'une façon incontrôlé, je voulu la rattraper.
Moi : -Attend Tyh...Aaah !
Je glissai sur la racine et tomba face contre terre sur une énorme flaque de boue. Tyhu, voyant la scène, ne put s'empêcher de rire et alla m'aider à me relever.
Moi : -Ah bravo ! Je suis bon pour un bain moi !
Tyhu : -Viens, met toi dans la rivière que je te retire toute cette saleté.
Elle me tira dans la rivière, jetant au loin mon fourreau avec mon glaive et ma dague. Elle prit un peu d'eau de rivière dans la paume de ses main et en versa sur mes épaules. Le contact de l'eau froide et la douceur de ses mains me donna des frissons. Pendant qu'elle continuait de rincer ma peau salie par la terre, elle me parla sur un ton très doux :
Tyhu : -Est ce que l'Olo'eyktan t'as donné mon message ?
Moi : -Message ?
Tyhu : -Tu le sais peut-être, c'était « Kxetse sì mikyun kop plltxe »
Moi : -Oui, je m'en rappelle maintenant.
Tyhu : -Sais tu ce que cela veux dire ?
Moi : -Oui, on dit cela à quelqu'un quand celui-ci cache mal ses senti...
Je réalisa soudain et posa mon regard sur elle. Elle souris tendrement devant ma réaction.
Moi : -Tu...tu le savais depuis le début ?!
Tyhu [riant] : - Je ne voulais pas te brusquer en te le disant trop tôt.
Moi : -Et dire que je m'embêtais à chercher un moyen de te l'avouer !
Tyhu se mit à éclater de rire, un rire plus doux que ce que j'avais entendu auparavant. Elle se colla doucement contre moi et posa sa tête un moment contre mon torse avant de plonger son regard dans le miens.
Tyhu : -Veux tu toujours de moi ? Que je reste à tes côtés ?
Moi [posant tendrement ma main sur sa joue] : -Bien sûr. Mais ton clan ? Il ne vont pas... ?
Tyhu : -Chuuuut.
Elle posa un doigt sur mes lèvres et rapprocha doucement son visage du miens avant de me susurrer tendrement à l'oreille :
Tyhu : -Ils comprendrons. ngari txe’lan mawey livu.
Puis, avec une douceur mêlée à une tendresse amoureuse, elle posa ses lèvres sur les miens. Je n'avais jamais rien connu de tel. C'était comme un rêve devenu réalité. Elle se détacha calmement de moi et me regarda de ses beaux yeux ambrés.
Elle prit ensuite sa tswin, me faisant comprendre ce qu'elle voulait.
J'avais entendu parler d'un lien qui unissaient les couples jusqu'à leur mort, mais je ne pensais pas que cela serai concret. Un seul geste, tsaheylu, et mon destin allait changer à jamais.
Je pris ma natte et la rapprocha de la sienne et, à l'instant même où nous avons fait le lien,
je sentit mon esprit entrer en osmose avec elle. Nos émotions se mélangeaient pour en créer de plus fortes. Je ne peux décrire le reste de ce que j'ai ressentit car il n'y a pas de mots pour décrire ce moment.
Sous l'union de nos esprit, nous avons tituber jusqu'au rivage où nous nous somme allongé, l'un contre l'autre, dans un balai de baisers et de caresse. Les derniers mots que j'entendis des lèvres de mon amour avant l'aube furent un doux et langoureux susurrement :
-Nga yawne lu oer, ma yawnetu.

Le retour des jours tristes


Les jours qui suivirent furent les plus doux de ma vie. Le lendemain de mon union avec Tyhu, je déclarai à tous mes amis qu'elle et moi étions liés pour la vie. Les félicitations fusèrent et ont accueilli Tyhu à bras ouverts comme fille du clan. Je pouvais enfin sentir la chaleur de mon aimée contre moi pendant les longues nuits dans notre hamac.

Mais ce temps de paix prit fin au bout d'un mois, quand les forces armées de la RDA revinrent troubler l'équilibre.
Nous restions sur nos garde au moindre bruit suspect pendant la chasse pour nourrir le clan, les enfants ne purent jouer dehors que sous la surveillance de quelques guerriers et certains n'hésitèrent pas à explorer la forêt pour vérifier la présence de la RDA dans les parages.
J'eus l'occasion de découvrir bon nombre de petite bases cachés (à peine assez grand pour quelques dizaines d'homme au maximum) où il m'a fallu en découdre avec leurs “hôtes”. En comparaison, la base où j'ai logé avant de la fuir avec Tyhu était bien plus accueillante que celles-ci : sombres, lugubres, de vieux labos d’expériences installés à la va-vite,...le genre d'endroit où on voit rarement un enfant de Pandora en sortir indemne. Pour ma part, je suis toujours sortit de ces horreurs avec des blessures assez sévère et une rancœur accru contre l'humanité.
Mais je m'égare.
Après bon nombre d'affrontements, on finis par apprendre un assaut de la RDA très prochainement. Des amis et moi avons heureusement pris les devant et avons décider de les intercepter en route, en raison de la situation et pour éviter de faire la même erreur que lors de ma dernière chasse qui s'était fini par de longs mois au clan, j'ai enfilé mon armure, dépourvue de son attirail décoratif et rembourrées pour amortir les balles.
Nous fûmes six environs à partir du Kelutral pour traquer ces meurtriers. Tyhu n'était pas au courant de ce que j'allais faire, je ne voulais pas la voir se faire du soucis pour moi.
Quelques kilomètres plus loin, nous sommes parvenu à débusquer les soldats et chacun se mit sur ses positions pour régler leur compte :
Spiritao en hauteur dans les arbres, armé de son arc, Nienna et moi embusqués dans la végétations au sol, Kina'unil et Neywe derrière les arbres.
Je peine à me rappeler qui a attaqué le premier, mais je sais de mémoire que ce fut un vrai carnage qui m'a laissé des séquelles : alors que le combat battait son plein, je suis parvenu, grâce à la cohue, à prendre par surprise un des AMP et à empaler le pilote sur mon glaive. Le seul soucis pendant cet affrontement fut d'avoir été à découvert. Je me suis à peine remis du duel que certains soldats m'ont pris pour cible et ont tiré sans sommation. Si je n'avais pas modifié mon armure, j'aurais rejoins Eywa très rapidement. Biens qu'un bon nombre de balles m’aient créées des estafilades ou se soient incrusté dans mon armure, certaines on réussis à perforer mon corps, sans heureusement toucher les organes vitaux. Je n'ai put assister à la fin de la bataille que sur le sol, tâtonnant pour trouver les pommades pour mes blessures dans ma sacoche.
On me ramena d'urgence au clan où Neywe et la guérisseuse pour cesser les hémorragies. La perte excessif de sang me fit tomber dans les pommes.
Je ne reprit conscience que le lendemain, dans l'abri réservé à la guérisseuse. Mon torse était couvert de bandages badigeonné de gel médicinal à l'odeur âcre.
Je me mis à porter mon regard autour de moi, cherchant quelqu'un. Je ne pus voir qui que ce soit et pris le risque de me redresser. Mes blessures pulsaient douloureusement, limitant ma respiration. J'avais l'impression que mes chairs allaient se déchirer comme du papier au moindre geste. C'est alors que je fut repris de vertige et manqua de m'écrouler, mais c'est alors que quelqu’un me retint et me fit asseoir doucement contre une racine du Kelutral. C'était Tyhu.
Tyhu : -Tu n'as pas encore retrouvé toute tes force, reste calme.
Moi : -Tu es ici...depuis longtemps ?
Tyhu : -J'ai veillé auprès de toi jusqu'au matin. On m'as tout raconté.
Moi : -Tu ne me blâme pas ?
Tyhu [souriant] : -J'aurai pu...mais tu a fais ça pour le clan alors je vais oublier pour cette fois. Mais promet moi de me prévenir si tu recommence.
Moi [faisant un geste de sincérité] : -Tu as ma parole ma Tyhu.
Elle s'assit en face de moi, portant dans ses mains un bol contenant du liquide de Tawtsngal. Elle m'en fit boire une gorgée et mit le bol de côté avant de m'embrasser tendrement.
Moi [souriant] : -Tu pensais à ça depuis un moment, je me trompe ?
Tyhu [avec un faux air d’innocence] : -Pas seulement, mais tu devra te contenter de ce baiser à cause de tes blessures, ma yawnetu…

Toujours plus haut…


Les jours passèrent, je parvins à me remettre rapidement de mes blessures, même si je devais faire encore attention à ne pas faire d’efforts trop violents au risque de rouvrir mes plaies.
Puis, un matin, Neywe vint au foyer signaler que l'Iknimaya allait commencer dans quelques jours et que ceux qui n'avait pas encore leur ikran devait se préparer.
Je faisais évidement partie de ceux-là.
Le seul problème dans cette histoire étaient mon état : chercher son ikran n'est pas de tout repos et on risque à tout moment sa vie pour faire le liens avec cette créature. J'avais une grande chance de finir en charpie si je ne protégeais pas mes plaies. J'ai alors décidé de me mettre tout de suite à la tâche.
Avec l'aide de Tyhu et de Nienna, je couvris chaque meurtrissures de mon corps par des bandage couverte de gel cicatrisant en grande quantité puis, avec quelques bandes de cuir, je maintins tout le travail.
Le jour suivant, Neywe et Xelloss emmenèrent quelques chasseurs pour l’entraînement, aux pieds de ayRam aLusìng [Les Montagnes Flottantes]. Par un heureux hasard, Nienna fut de la partie et nous entreprîmes tous les deux l’escalades et à l'utilisation de nos
attrape-banshee. Mais plus la journée avançais, plus je sentait que mes bandages fatiguaient. J'esperais qu'elles tiennent plus longtemps le jour J.

Deux jours plus tard, après avoir posé un baiser sur la joue de Tyhu, encore endormis dans notre hamac, je rejoignit la troupe pour l'Iknimaya. Il nous fallu une demi-journée et une bonne partie d'escalade pour arriver sur la montagne flottante où la majorité des na'vis trouvaient enfin leur Ikran. Je fus le premier à commencer.
Prudemment et armé de mon attrape-banshee, je me mis à chercher ma future monture, c'est au bout de quelques minutes que je vis un magnifique ikran : il était de couleur bleu ciel rayé d'un orange presque pâle et le bout de son museau était d'un orange plus vif. Sa taille moindre par rapport à sa taille me fit deviner que c'était une femelle.
L'ikran finis par me remarquer et se tourna vers moi en poussant une espèce de feulement. Il semblait que le destin m'avait guidé vers ce prédateur magnifique et mortel.
Je fit tournoyer mon bolas en gardant mon regard sur l'ikran, la tension est palpable et je prie Eywa pour que tout se passe bien.
Au moment où la créature bondit pour me croquer, je fit une roulade sur le côté et envoya mon attrape-banshee au niveau de son museau. Malheureusement je m'aperçut que je l'avais lancé trop tôt et l'ikran se le coinça dans ses machoires et tentait de s'en débarassé.
Je n'avais pas prévu ce genre de situation, mais je décidai de tenter le coup. Alors que l'ikran continuait à se battre avec le bollas prit entre ses crocs, je bondit sur son coup et m'y agrippai comme je put tout en essayant d'agripper une des antennes.
La créature ailée changea de priorité et se débattit pour me décrocher, allant même jusqu'à cogner son dos (et moi avec) contre la paroi de la montagne.
Cette partie de rodéo était de loin la pire que j'ai pu vivre. Mais malgré cela, je parvint à agripper son antenne et là rapprocha de ma natte, un vrai défis de force car l'ikran ne semblais pas enclin à coopérer. Au moment où je fis tsaheylu, l'ikran se calma aussitôt et je pus reprendre mon souffle un petit instant.
Mes bandages au niveau du dos n'avaient pas tenu face au mauvais traitement infligé par ma nouvelle monture et une petite quantité de sang s'échappait de mes blessures, une vrai galère.
Mais je fus vite ramené à la réalité quand on m'ordonna de prendre mon envol au plus tôt. Le décollage fut rude au début, mais avec un peu de fermeté, je réussis à contrôler mon ikran à la perfection. Ce dernier était d’ailleurs rapide et vif, ce qui me donna l'idée de le (ou plus LA) baptiser Txepvì [étincelle].
Voler était pour moi une sensation purement addictive, on a du mal à s'en décrocher tant l'impression de liberté est grande…
Mais pour l'instant, je devais profiter du vol pour aller régler mon problème d'hémorragie.

Uniltaron


Quand mes blessures furent totalement guéris, je pus enfin profiter de l'ivresse du vol, sentir le vent caresser mon visage et admirer Pandora sous un autre point de vue. Mais posséder un Ikran me demandait aussi beaucoup de responsabilité et de travail (particulièrement pour la conception de la selle, mais ça c'est une autre histoire). Sans parler du fait que l'on est pas à l'abri d'une attaque de la RDA ou d'un Toruk (même si je n'en ai jamais croisé jusqu'ici).
Txepvì est une Ikran pleine d’énergie et assez têtu par moment...comme moi à mon arrivé sur Pandora. Elle est suffisamment vive d'esprit pour exécuter des tournants serrés et esquiver des embûches au dernier moment.
À certaines occasions, nous chassions en compagnie de Nienna et de Tyhu, ne laissant aucun répits à nos proies.
Mais malgré ces agréables moments, mon esprit était taraudé par ce qui m’attendais très bientôt : l'Uniltaron.
Je connaissait les risques de l'Uniltaron, certains Na'vis on rejoins Eywa en tentant de passer ce rite, mais je n'avais d'yeux que pour ce monde et ce peuple et j'étais prêt à tout pour le passer.
Tyhu étais partagé entre le bonheur d’apprendre que j'allais devenir une partie à part entière du peuple, et la peur de me perdre. Mais elle savait laisser son jugement de côté et me laissa décider.

De long mois plus tard, après de nombreuses aventures et événements troublants, je fus amené à l'étage inférieur du Kelutral pour entreprendre le rite de passage, sous le regard nerveux de ma partenaire et de quelques amis.
J'étais peinturluré de la tête au pied, couvert d'arabesques faites à partir de sève de l'Arbre-maison.
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Je vins me placer au centre du cercle de guerriers et de chasseurs présent. Quasiment tous jouaient d'un instrument de musique.
On me donna un Eltungawng (ver luisant) que je dû manger vivant (beurk!) avant que l'on ne me pose un arachnoïde sur mon dos. Il ne fallu pas longtemps pour que l'insecte me pique violemment et m'injecte son venin psychoactif .
En peu de temps, je ressentit un engourdissement, ma tête tournait et je perdis rapidement le sens de l'équilibre.
C'est alors que tout se transforma autour de moi : des arbres prirent la place des chasseurs, un ciel se nuit apparu au dessus de moi et un tapis de mousse bioluminescente remplaça la terre sous mes pieds. C'était une forêt touffu et sombre, malgré la bioluminescence qui y régnait.
J'entendis soudain comme une espèce de grondement de fauve derrière moi. Je fixai la végétation derrière moi, cherchant une présence. Soudain, deux grands yeux jaunes émergèrent de l'ombre et la créature bondit sur moi, m'emmenant dans un noir total.
Quand l'obscurité s'estompa, ce fut pour voir le clan Com'ava en feu. Je hurlai toute ma colère et ma tristesse.
Soudain, des soldats de la RDA surgirent de derrière moi, armes pointées. Leur masque cachait leur visage. Emporté par ma colère, je sortit ma dague et me rua sur eux. Je n'en épargna aucun. Après avoir percé le poitrail du dernier soldat, le masque de celui-ci se fendit en deux, révélant un visage familier, provenant de mes plus profond souvenir, celle d'une photo...ma mère !
Son regard livide et son expression lui donnait l'impression de dire « pourquoi ? ». Je me mis à reculer devant elle et, sans le vouloir, suis tombé dans un gouffre venu de nulle part.
Durant ma chute, j'entendis des voix railler :
-Tu es protecteur envers tes proches, mais que fais tu de ta vrai famille ? Tu crois pouvoir fuir ton passé en te cachant dans cet avatar ? Tu ne sera jamais l'un des leurs ! Jamais !
J’atterris dans un monde froid et sombre, toujours persécuté par ces voix. Je n'en pouvais plus !
-Ta venu ici n'es qu'une perte de temps !
Cette phrase fut alors pour moi la goutte qui fit déborder le vase.
Moi :-Non, elle n'a jamais été une perte de temps ! Après tout ce que j'ai vécu, je ne regrette en rien mon choix d'être partit. J'ai une femme que j'aime, des amis et un clan. Rien de ce que l'on me proposera me fera revenir sur Terre.
À mes mots, je vit quelque chose déchiqueter la paroi noir comme un simple tissu, donnant une ouverture lumineuse et douce. La bête qui me libéra de ce tourment sombre n'était autre qu'un imposant Palulukan, l'animal terrestre le plus craint de Pandora et l'un des rares à ne pas être chanté par les clans na'vi.
Était-ce lui ? Mon animal totem ?
Je fus soudain tiré hors de mes songes, happé par la réalité. J'ouvris les yeux pour voir Neywe m'administrer l'antidote. J'étais allongé sur le sol, la bouche pâteuse, les muscle endoloris et tremblants. Je ne devais pas être beau à voir.
On m'aida à me relever et on me ramena à la surface pour être accueillit en bonne et dû forme en tant qu'enfant d'Eywa.

Quelques temps après le début des célébrations, je descendis à la rivière pour retirer les peintures sur ma peau et retirer le goût désagréable que j'avais dans la bouche. La fraîcheur de l'eau ragaillardit mon corps aussitôt. Je m'allongea sur le bord de la berge, songeant à ce que j'avais vu dans ma chasse en songe.
Pourquoi le Palulukan? Je n'avais pourtant plus rien du guerrier solitaire et agressif depuis longtemps. Eywa me mettait-elle au défi ? Mon animal était-il une autre expression de ma personnalité différente de ce que je pensais ?
Mon esprit était trop épuisé par le rite pour y voir clair et cela aurait été stupide de gâcher la fête à cause de ça. Je n'eut alors qu'une envie, c'était de serrer Tyhu dans mes bras et de profiter de l'instant présent.

Sombre réunion de famille


Ce que je vais vous raconter est sûrement l'un des tournants les plus importants de ma vie.
Cela a commencé bien longtemps après mon Uniltaron, je revenais de chasse avec quelques amis, portant un Yerik sur mes épaules. Xelloss venait juste d'arriver au Kelutral, apportant des nouvelles de Hell's Gates. Les communiquées qu'il apportait était tout ce qu'il y avait de plus normal...Jusqu'à ce qu'il nous fasse part de la présence d'un petit groupe de soldat de la RDA arrivé récemment.
Après avoir laissé le fruit de notre chasse au foyer, j'entrepris de proposer à quelques amis de se charger de ces intrus qui n’avaient rien de pacifique. Spiritao, Nienna et Tyhu proposèrent leur aide. Une fois équipés de nos arc et de nos autres armes, nos fîmes route vers le dernier endroit où les soldats avaient été aperçus. Il nous fallu plusieurs heure passé à suivre leurs traces ; cela n'avais rien de bien compliqué, mais c'est quand nous sommes parvenu à l'endroit où ils avaient fait halte que cela jeta un froid à moi et à Tyhu : devant nous se dressait les ruines de la base qui m'avait accueillit et emprisonné Tyhu. La végétation avait pris le dessus, couvrant bon nombre de bâtiments. Des cadavres d'AMP, vestiges de la lutte livré lors de notre évasion, gisaient sur le sol, rongés par la rouille. Nous dûmes reprendre notre concentration car nous savions que nous n'étions pas seul et qu'il fallait rester concentré.
Notre groupe se sépara en trois. Tyhu avec Spiritao, Nienna et moi travaillions en solo. Après un moment de tensions et d'embuscades, nous avions enfin anéantit la menace. Je retrouvai Spiritao et Tyhu à la sortie de la base, Nienna semblait encore occupé à traquer de possibles rescapé car elle fut absente un long moment.
Moi : -Tout le monde va bien ?
Tyhu : -Srane.
Spiritao : -J'ai connu pire.
Moi : -On a une idée de ce pourquoi ils sont venu ici ?
Spiritao regarda Tyhu d'un air inquiet puis me donna une tablette qu'un des soldats portait.
Spiritao : -Je te préviens, ça va te faire un choc.
Je commençai à lire attentivement ce qui y était écrit :
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Caporal Fleksher

Je suis contient que la planète présente un grand danger pour vos hommes, vous n'avez cessé de m'en faire part dans votre dernier message. Mais la mission que je vous ai confié est trop importante pour être abandonné et je suis sûr que votre code de marine vous ordonne de continuer vos missions jusqu'au bout.
Si vous semblez encore réticent de prolonger vos recherches, je peux vous encourager en vous proposant un retour sur Terre avec l'équivalent de vingt ans de salaire annuelle une fois votre mission terminé.

En espérant que vous acceptiez cette proposition.
Russell Sylver, sixième Co-directeur de Matanza Arms Corp

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Mon père ? Ici ?! Cette simple idée me glaça le sang. Il avait sûrement changé d'avis sur mon départ et était venu me chercher. Je n'osais imaginer ce qu'il penserait de ma nouvelle vie, étant un étroit d'esprit et capitaliste.
Spiritao : -Qu'est ce qu'on fait ?
Moi : -Toi et Tyhu devriez retourner au clan pour leur dire que les agents ont été abattus.
Spiritao : -Et pour… ?
Moi : -Évite d'en parler, cet infos ne concerne que moi, inutile d'inquiéter d'avantage de monde.
Tyhu : -Tsu'…
Moi : -Ne t'en fais pas pour moi, je reviendrai dés que j'aurai retrouvé Nienna.
Ce n'était pas tant le fait que je sois seul qui l'inquiétait, mais plutôt le message de mon père.
À contre-cœur, elle rejoignit Spiritao pour le clan en me laissant un baiser au passage.
Pendant de longues minutes, j'attendis le retour de Nienna, je crus un moment qu'elle avait rejoint le Kelutral sans nous avertir. C'est alors que je la vit sortir d'entre les arbres.
Moi : -Par Eywa, où étais tu passé ?
Nienna : -J'ai eu un problème pendant notre chasse.
Moi : -Comment ça ?
Je put voir par ses oreilles et sa queue qu'elle avais des remords, une espèce de honte inavouable. Elle finit par répondre :
Nienna : -Tu me fera toujours confiance ?
Moi : -Pourquoi tu dis ça ?
Nienna : -Je ne veux pas perdre ton amitié pour ce que je vais te dire.
Moi : -Hey. Quoi qu'il arrive, je te considérerai comme ma meilleur amie.
Nienna esquissa un léger sourire et me prit dans ses bras (c'était une façon pour nous deux de montrer notre affection).
Nienna : -Pardonne moi.
Moi : - ???
Sans que je puisse me rendre compte de quoi que ce soit, elle m'assoma.

Il me fallut un bon moment pour reprendre mes esprits. Pourquoi avait-elle fait ça ? Elle ne l'aurait pas fais sans une bonne raison, je la connaissait assez pour savoir qu'elle ne nuirait jamais au clan.
Lorsque j'ouvris les yeux, je m’aperçus que j'avais été enfermé dans une espèce de cage, dans une pièce de détention vide et mal éclairée. Je scrutais les environs quand je vis Nienna, fers au pieds et au mains, à genoux.
Moi : -Nienna !
Elle n'osa pas me regardé, trop traumatisée par la situation. Je me rendit compte qu'elle n'avait plus son épée noir. Celui ou celle qui le lui avait prit avait commis l'iréparable.
Nienna : -Je ne voulais pas que ça se passe ainsi.
Moi : -Qu'est ce qui s'est passé ? Où on est ?
Nienna : -Il avait dit qu'il épargnerai le clan si je t'amenai pour lui parler, mais je ne pensais pas que ce serai ainsi.
Moi : -“Il” ?
(???) : -Elle s'est montré naïve comme je l’espérai.
Cette voix, je la reconnaîtrait entre mille, c'était celle de mon père. Il venait d'entrer dans la pièce accompagné de deux hommes de la RDA.
Russell : -J’espérai mieux de toi fils.
Moi : -Tu as perdu le droit de m'appeler ainsi depuis le jour où tu m'as emmené dans ton usine !
Russell : -Et c'est pour ça que tu t'es alliés à ces sauvages ? Tu me déçois.
Moi : -Pas autant que toi.
Russell : -Regarde ce qu'ils ont fait de toi ! Je t'avais promit un avenir dans mon entreprise et tu délaisse tout ce pourquoi j'ai travaillé pour ces singes bleus ?!
Moi : -Ils ont fait plus pour moi que tu n'en fera jamais. Ils m'ont aidé à suivre ma propre voie tandis que toi, tu ne voulais qu'une chose, que je suive TA voie ! Celle d'une vie basée sur des idioties comme l'argent et le pouvoir !
Russell : -Tsss, je perd mon temps à t'expliquer où est ton vrai chez toi. Mais dés notre retour, je te rééduquerai comme les vrai gens de notre rang.
Moi : -Je n'irai nulle part !
Russell : -Tu n'a pas conscience de la situation on dirai.
Mon père se tourna vers Nienna et s'accroupit devant elle pour mieux la regarder de face.
Russell : -C'est mon fils qui t'as trouvé alors que tu n'étais qu'une bête errante de la RDA, je me trompe ?
Moi : -Laisse là en dehors de ça !
Russell : -Voilà comment les choses vont se régler…
Mon père se redressa et sortit un revolver de la poche intérieur de son manteau. Comprenant ses intentions, je tentai de briser ma cage pour l'arrêter, mais je n'avais nullement la force pour ça.
Russell [braquant le canon vers Nienna] : -Soit tu me suit sans faire d'histoire, soit rabattrais un à un tout ceux que tu considère comme tes amis en commençant par elle !
Moi : -Nienna !!
Nienna : -Ne te soucis pas de moi.
Russell : -compte à rebours.5...4...3…
J'étais piégé entre laisser mes amis mourir en refusant ou renoncer à ma liberté contre la vie de Nienna. Ce dilemme était intolérable, je sentais la colère monter en moi.
C'en était trop !
J'ignore exactement comment je m'y suis prit, je n'étais plus vraiment moi même, mais je déchaîna ma force et ma colère sur la cage et réussit à dessouder les barreaux. Emporté par ma rage, je saisit le bras armé de mon père et le jeta au loin, les soldats subirent ma colère de plein fouet, mourant sous mes coups. Je me servit du poignard de l'un deux pour casser les serrures et libérer Nienna de ses chaînes.
Nienna : -Je suis vraiment désolé, vraiment…
Elle se tut lorsque je la prit tendrement dans mes bras, heureux de la voir encore en vie.
Moi : -Chut ! Ça va. Tu ce qui compte, c'est que tu soit encore là.
J'ai put là sentir soulagé par mes mots. C'est alors qu'elle se raidit.
Nienna : -Attention !
Par reflexe, je l'ai poussé et me mit à terre pour esquiver. Des balles sifflèrent au dessus de nous. Mon père s'était relevé et avait tenté de nous abattre tout les deux.
Sans attendre, je me jeta sur lui, le prit à la gorge et le souleva d'une main en le plaquant contre le mur.
Russell : -gnn ! Que...que compte tu faire à présent ? Me tuer ?
Moi [resserrant ma prise sur sa gorge] : -Tu ne me laisse pas le choix. Tu es un danger pour ce monde et ma famille.
Russell : -hur ! Pourquoi tu t'obstine à les protéger ?...Qu'est ce qu'ils ont que je n'ai pas ?
Moi : -Un cœur.
Il me suffit d'une rapide pression pour faire céder sa nuque. Je reposa lentement son corps sans vie sur le sol avec la sensation d'avoir coupé le dernier lien qui m'attachait à mon passé.
Mon père était “mort” depuis longtemps, depuis que maman nous avait quitté à ma naissance. Peut-être aurait il encouragé mon choix de partir comme un vrai père si il était resté ainsi. Je ne le saurai certainement jamais. Même si je le haïssait, il restait mon père et je ne peux m'empêcher d'avoir un léger remords pour ce que je viens de faire.
Mais je m'égare, il fallait récupérer nos armes et regagner le Kelutral au plus tôt.

De nouveaux arrivants bien étranges


Après les événements survenus et la mort de mon père par ma propre main, je suis resté silencieux un bon moment. D'habitude j'aurais été soulagé de tuer quelques soldats mais là…Je voulais méditer sur mon acte et juger sur ma tenue de ce jour là.

Quelques mois plus tard, une nouvelle pilote avatar venait de faire son apparition : Tireaioang. À notre première rencontre, elle semblait être une pilote avatar comme les autres mais, avec le temps, j'ai appris qu'elle avait eus un passé plutôt sombre. Une certaine tension entre elle et sa mère existait et, Comme moi ses parents avaient des relations assez importante avec la RDA . Elle avait un don assez rare qui lui permettait d'établir une certaine symbiose avec la faune après avoir eu connaissance de cette dernière.
Au fil, du temps, nous sommes devenu bon amis et je me suis assuré de son intégration au clan qui s'est avéré être un succés.
Puis un jour, j'ai fait la connaissance de son petit ami, Entu, un guerrier na'vi provenant d'un clan situé près des côtes. Je compris vite pourquoi Tirea en pinçait pour lui, il était de bonne stature, courageux et très respectable.
Sur le moment, en voyant ces deux tourtereaux, j'ai cru me voir avec Tyhu à mes côtés. C'est peut être ça qui m'a poussé à prendre le couple en affection.
J'ai aussi appris qu'elle avait une panthère noire comme animal de compagnie...elle me surprendra toujours.
Je pourrais parler des heures d'eux et de leurs secrets que j'ai découvert au fil des mois, mais je ne voudrai pas privé ce temps aux autres membres que j'ai croisé.
Tout ce que je peux dire de Tirea et de Entu, c'est qu'ils sont maintenant unis pour la vie et que je suis maintenant le parrain de leur petit bout de choux qui est né.

Je vais maintenant vous parler de ceux que j'ai rencontré dernièrement : le couple Tsylan et Lutsey et la petite Tsany.
Tsylan et Lutsey sont un couple à la relation très...spécial, pour ne pas dire que leur façon de s'aimer ne se rapproche pas du masochisme (s'engueuler pour prouver son amour, c'est pas courant).
Tsylan est un ancien pilote maintenant réincarné dans son avatar. Malgré son tempérament légèrement prétentieux, il a un code d'honneur et un instinct protecteur qui mérite mon respect et c'est un combattant assez prévoyant. J'ai rarement confié mon glaive à quelqu'un pour sa protection, deux fois seulement (Entu et Nienna), mais si je devais répéter cette action, Tsylan serait le mieux désigné pour ça. Cela dit, son passé est encore flou pour moi, même si ses techniques de combat me font penser aux militaires. Tsylan n'est pas bavard sur ce sujet et cherche un peu à détourner le sujet là-dessus.
Lutsey est une native et a des origines plutôt sombre. Que je sache, l'ancien clan auquel elle appartient est celle des Soltyisas, un clan ayant été détruit par la RDA il y a longtemps. Actuellement, elle a refondé le clan et en est l'Olo-eyktan. Mais malgré son rang, elle s'est parfois montré immature ou du genre à se changer en furie pour quelque chose qui là déplaît (ça avait bien faillit virer au massacre entre Tirea et elle une fois), c'est aussi une mère de famille dont il ne faut absolument pas menacer ses filles au risque de finir avec une dague en travers de la gorge. Je n'ai pas souvent eus l'occasion de la connaître d'avantage, il faudrait que je songe à le faire un jour.
Pour ce qui est la cas de Tsany, elle est un mystère à elle toute seule. J'ai rarement vu de personne au passé aussi flou. Elle peut passer d'un comportement détendu et enfantin à celle d'une guerrière rude parlant presque par énigme en une seconde. Elle est une pilote dont les relations passés sur terre ont fait d'elle une tueuse professionnelle...du moins c'est ce qu'on raconte.
J'ai finalement réussi à percer pas mal de ses secrets...mais je me garderai de vous les dires pour la raison que j'ai donné ma parole de ne rien révéler.
Estimez vous heureux que je vous raconte tout ça.
Dernière modification le 26 Août 14 à 19h58 par Tsuwokan
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par Tsuwokan
#8951 - Background de Tsuwokan - le 15 Jan. 15 à 21h49
Étrange secret


Vous le savez peut-être, mais ce qui peut me faire angoisser, c'est de voir quelqu'un qui m'est proche rester silencieux pour une raison qu'il veux garder. J'ai toujours l'impression que c'est quelque chose de grave et comme le veux mon caractère, je refuse de laisser quelqu’un dans cette situation.
Bien longtemps après les évènements et la venue de nos nouveaux arrivants, je suis resté un peu plus souvent auprès de mes amis et, tout particulièrement, de ma femme.
Nous n'avions pas souvent eus l'occasion de passer du temps seuls, nos travaux et nos amis nous en empêchait. mais dés que l'occasion se présentait, nous nous dépêchions de quitter le kelutral le plus discrètement possible et de profiter de l'instant présent.
Le plus souvent c'était elle et moi allongés contre un arbre ou au bord de l'eau, l'un contre l'autre à s'échanger de doux baiser et des caresses tendre comme tout jeune couple que nous étions. Et dans de rares occasion, nous allions plus loin...Non, je ne vous détaillerai pas ça! Bande de vicieux!
Bref...! Ce n'est qu'un jour, alors que nous étions l'un contre l'autre, son dos contre mon torse, mes bras enroulant sa taille, que je sentit qu'elle n'était pas au mieux de sa forme, comme si quelque chose la troublait.
Moi:Chérie, tu te sent bien?
Tyhu:Kezemplltxe ma yawne. pourquoi me dit tu ça?
Moi:Tu semble soucieuse.
Tyhu (agitant légèrement les oreilles): Kehe, ce n'est rien d'important, c'est juste une petite chose que je résoudrai dans peu de temps.
Elle se libéra de mon étreinte, s'assit à cheval sur moi et rapprocha son visage du miens avec un sourire tendre.
Tyhu:Je t'en prie, ne soit pas torturé par cela et aime moi comme tu le fais si bien.
Lentement, elle prit mes lèvres entre les siennes et guida mes mains vers ses hanches. Une fois ce baiser terminé, je glissa ma bouche dans son cou et chuchota entre deux baisers.
Moi:Tu sais toucher mon point faible.
Tyhu:J'en connais beaucoup d'autre sur toi...
Moi:J'ai hâte de voir ça.
Elle rit entre deux soupires puis, doucement, se laissa emporter par notre jeu d'amour.
Mais malgré cette nuit de tendresse, j'étais encore obsédé par ce secret qu'elle tenait à garder.
Pendant plusieurs jours, elle garda un certains écart entre elle et moi, j'en était presque frustré et en même temps attristé. La femme de ma vie devint de plus en plus silencieuse avec le temps et je n'arrivais pas à trouver un moyen de l'approcher. Elle venait même à s'endormir avant moi pour que ne puisse pas la questionner.
Lassé de devoir supporter un jour de plus à la voir dans cette état, je vins la voir en trombe au foyer.
Je la vit alors, à ma grande surprise, rayonnante. comme si les derniers jours n'avaient jamais existé.
Moi:Je peux savoir ce qui se passe?
Tyhu:Chut. Tout va bien, suis moi.
Elle me tira loin de la foule avant de se mettre face à moi.
Moi:Tu va me dire ce qu'il se passe?
Tyhu:Srane. Je...je n'ai pas osé te le dire car j'avais peur que tu sois paniqué, ou pire.
Moi:Me dire quoi? qu'est ce qu'il y avait de si grave pour que tu me le cache comme ça?
Elle hésita un instant comme une petite fille ayant peur de se faire gronder par ses parents, puis me répondis d'une voix timide:
Tyhu:Ma yawne...je suis enceinte.
Moi:Que...enceinte?!
Tyhu:Srane, je porte un bébé, NOTRE bébé.
Je sentit mon coeur se serrer d'un coup, des larmes montèrent à mes yeux. ce n'était pas des larmes de colère ou de tristesse...mais celle de joie, la joie d'un futur père. Je prit Tyhu dans mes bras et l'embrassa ardemment. elle fut surprise sur le moment avant de se laisser embrasser.
Elle comprit vite que je n'avais rien à lui reprocher, bien au contraire...
Dernière modification le 10 Juil. 17 à 20h12 par Tsuwokan
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