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10 après la destruction de la RDA

Mon informateur, Kahiri, m'a dit que la Base de la RDA a été reconstruite et qu'un nouveau danger nous guette. Elle prêtant avoir vu des dizaines de Dragon C-21, voler d'un endroit à un autre, en transportant des centaines d'armes inconnues, des bombes à haute vélocités, des animaux génétiquement modifiés et des vaisseaux plus petits que les précédents.

_ La Base, dit-elle, est devenue trois fois plus imposante que celle d'antan. Elle est bien mieux gardée. Des machines en font le tour, et tire sur tout ce qui n'est pas Tawtute.

Le clan Raltawyu'ateyo, le Fléau de Glace, vivait dans les sommets des monts Iknimaya. Leur chef, le terrible Aketuan, plus connus sous le nom de Chien de Satan
, accompagné de ses fidèles serviteurs, Neywe, Dieu de la faune, Menari, déesse de la flore et Ateyo'Attanzeko, un guerrier redoutable. Cette tribu était connue pour ces combats souvent sanglants. Un jour, lors d'une embuscade tendu par la RDA, des guerriers n'avaient pas hésité à foncer tête baissée vers les soldats, décapitant, démembrant les hommes qui tentaient de fuir.

Neywe, Dieu de la faune, était le seul à pouvoir chevaucher les Thanators sans difficultés. Menari, quant-à elle, était la Deesse de la flore. elle était capable de chevaucher les Angsiks librement, sans se faire écraser, ni piétiner.
Quant-à Ateyo'Attanzeko, le redoutable guerrier, était le tsamsiyu le plus sage de la tribu. Son surnom lui venait de la période du Grand Chagrin, période durant laquelle il tua des dizaines de Tawtute avec ses seuls poings.

_ Mon peuple, dit Aketuan, Nous devons bannir cette nouvelle menace de nos terres. Tayeb dirigera l'attaque !
_ Irayo ma Aketuan. Répondit Tayeb, A tous, chevauchez vos Ikrans. Volez jusqu'aux montagnes Iknimaya, et frappez le prochain kunsip qui viendra !

Des cris de joie retentir dans le village. Des dizaines d'hommes et femmes montèrent leurs Ikrans. Ils avaient reçus l'ordre de se placer un peu partout dans la chaine de montagne, de manière à ce que les oiseaux de métal soit vite repérés.
Un bruit se fit entendre. Un grondement sourd résonnait entre les roches. Soudain, trois énormes kunsip apparurent de derrière la montagne voisine. Dés lors, tout les Na'vi se ruèrent sur les machines.

_ Visez les hélices, dit Aketuan, Ou alors, visez les pilotes, mais abattez ces oiseaux de fer !

La bataille faisait rage. Je volais fièrement sur mon Ikran, en direction du kunsip. Je bandais mon arc, visais le pilote, et fit feu. La flèche se ficha dans la tête du Tawtute, brisant la vitre qui le protégeait. Soudainement, la machine perdit de l'altitude, faisant de violentes embardées. Nous continuâmes de tirer sur cette chose, jusqu'à ce qu'elle percute le sol. Elle implosa d'abord, puis explosa violemment, projetant des shrapnells sur huit cents mètres.
D'autres vaisseaux arrivaient. Des dizaines, plus petits. Ils firent feux avant que nous ne puissions les attaquer. Les guerriers tombaient les uns après les autres.

_ Faites demi-tour, hurlais-je, Allez vous cacher dans les montagnes !

À peine ai-je finis ces mots qu'une balle traversa mon épaule droite. J'hurlais de douleur. Me ressaisissant, je m'aperçus que Eyktan, mon Ikran, était lui aussi touché. Nous perdions de l'altitude. Puis ce fût le choc, inévitablement. Eyktan était accroché dans les branches d'un arbre, une aile lui manquait. Du sang dégoulinait de son corps meurtris par les balles.
Je me relevais, l'épaule en sang. La douleur était accablante. M'asseyant derrière un buisson, je sombrais peu à peu dans les ténèbres. Des tirs se faisaient encore entendre, des kunsips s'écrasaient de-ci, de là. Des Na'vis chutaient du ciel, certains s'écrasant non loin de là.
Puis ce fût le néant, plus aucuns bruits. Seul le vent dans les feuillages. Un silence d'outre-tombe régnait sur la sombre forêt. Je perdis connaissance au bout d'une heure. J'entendis simplement une voix.

Tu mourras, comme les autres ...

Je me réveillais peu à peu. Ma vision était trouble, mais je pouvais distinguer des formes familières. Mon épaule était encore douloureuse, mais je n'était pas mort, c'était le principal.
Au bout de quelques minutes, je retrouvais ma vue, c'est là que je vis plusieurs Na'vis qui s'affairaient autour de moi.

_ Bienvenue Tayeb, dit la Tsahik d'un autre clan, Nous t'avons trouvé dans la forêt, inconscient. Nous avons aussi retrouvé tes amis.
_ Aïe, dis-je, Mon épaule me fait mal. Comment vont mes amis ?
_ Ils vont bien, dit Aketuan, qui était assis prêt de moi, Nous avons pu nous poser avec nos Ikrans avant de nous faire abattre.

Ateyo'Attanzeko, Menari, Neywe. Ils étaient là. Ateyo avait un bras déchiré de part en part, certainement à cause d'un éclat de fer. Aketuan me raconta la fin de la bataille. Nous avions gagnés ! Mais nombreux étaient ceux qui avaient péris.
Il me dit aussi que le clan n'était plus, que nous étions les seuls survivants. C'est alors que le chef de la tribu vint. Il nous salua et nous demanda ce qui était arrivé. Nous lui expliquâmes tant bien que mal. Après un tel récit, il nous proposa de rester dans son clan, car nous n'en avions plus. Nous acceptâmes avec honneur.
Depuis, Aketuan, Neywe, Ateyo et moi-même, nous sommes des guerriers de la tribu Com'Ava, qui a pour chef Hae'resis, et pour Tsahik Noeline. Depuis le jour de notre arrivée ici, nous vivons dans la paix.

Eywa ta sauvée Tayeb....... Mais la prochaine fois, tu n'en échappera pas ! Ah ah ah ah ah ...